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Jean-Claude Trichet : un membre de la nouvelle aristocratie.

par Les nouveaux aristocrates à la lanterne !

Publie le dimanche 16 octobre 2011 par Les nouveaux aristocrates à la lanterne ! - Open-Publishing
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Jean-Claude Trichet est un membre de la nouvelle aristocratie :

Après l’ENA, Jean-Claude Trichet travaille comme inspecteur général des Finances. En 1978, il est conseiller technique à l’Élysée, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. En 1986, il est directeur de cabinet d’Édouard Balladur au ministère des Finances.

Entre 1987 et 1993, il est directeur du Trésor. En 1993, il devient gouverneur de la Banque de France.

Le 1er novembre 2003, il devient président de la Banque centrale européenne.

Selon le journal l’Express, la rémunération de Jean Claude Trichet en tant que président de la Banque centrale européenne à Francfort est de 345 252 euros, auxquels s’ajoutent la résidence et les frais de représentation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Trichet

Le clin d’oeil de Jean-Claude Trichet aux "indignés".

A deux semaines de la fin de son mandat à la tête de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet a adressé dimanche un clin d’oeil aux "indignés" qui ont manifesté la veille dans le monde entier, en disant adhérer en partie à leur message.

Sur Europe 1, celui qui est l’une des bêtes noires des "indignés" fustigeant partout sur la planète la finance et les politiques d’austérité, leur a donné en partie raison.

"Il y a évidemment un ensemble de leçons à tirer de la crise qui sont des leçons très dures : il n’est pas possible de laisser un système financier et par voie de conséquence un système économique au niveau mondial qui soit aussi fragile", a-t-il dit.

Il prône donc un renforcement des règles et des contraintes imposées à la finance.

"J’interprète une partie du message qui nous vient de ce mouvement (des indignés - NDLR) comme allant précisément dans ce sens", a-t-il ajouté.

Il a dit s’opposer cependant à "démolir" les banques car, souligne-t-il, elles financent les trois quarts de l’économie, mais il a dit être d’accord pour renforcer les règles de prudence, et il s’est adressé aux banques réticentes :

"Même si, de votre point de vue, vous voyez que c’est contraignant, nous vous disons que ça va protéger l’ensemble de l’économie", a-t-il dit.

De la même manière, Jean-Claude Trichet a dit être opposé à l’idée de "démondialisation", mais il a dit y voir un message en faveur d’un renforcement de la gouvernance économique mondiale dont, selon lui, il faut tenir compte.

Cette idée, défendue par le candidat à la primaire socialiste française pour l’investiture à la présidentielle de 2012, Arnaud Montebourg, est actuellement au centre du débat politique en France.

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE79F08G20111016

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