Par Jean-Luc Gonneau, pour la Gauche Cactus

Concernant le premier ministre Bayrou, qui ne sera peut-être pas le dernier de la présidence Macron d’ici 2027, il a écrit ce que je pense, alors pourquoi pas le lire, lui.

2% ! C’est la cote de popularité de M. Bayrou au jour d’aujourd’hui, comme on disait dans le Berry : record battu. Souvenons-nous de son arrivée au gouvernement, après un bras de faire avec Macron, le menaçant de sortir de ce « socle commun » avec ses amis du Modem. Un vrai bonhomme, ce Bayrou, qui fait plier ce freluquet de Macron. Un malin, qui entortille les socialos pas toujours socialistes pour faire passer, toujours sans vote, la réforme honnie des retraites. Mais aussi un menteur pendant sa misérable défense lors de l’affaire Bétharram (où il tente de traîner dans la boue ses contradicteurs), un procrastinateur incapable de coordonner les initiatives (parfois dangereuses) de ses ministres. Le « bonhomme » Bayrou apparait de plus en plus comme un vieillard, certes retors mais fatigué, ressassant ses marottes (la proportionnelle, la dette, le statut PLM) sans se soucier des inégalités croissantes, du délitement des services publics, du pouvoir d’achat en berne, de la crise du logement et du reste. Il devient alors facile pour son maître, le « freluquet » Macron, de reprendre la main. Car le mandat de Bayrou, ce n’est pas de gouverner la France (en neuf mois d’exercice, il a montré qu’il en était incapable) mais de « durer » jusqu’en 2027 et pour cela de faire avaler un budget pour 2026

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