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"L’Allemagne ne proposera aucune aide à la Grèce vendredi" a déclaré Angela Merkel.
Publie le mercredi 3 mars 2010 par Open-Publishing1 commentaire
L’Allemagne ne fera aucune offre d’aide à la Grèce vendredi, qui est le jour prévu de la rencontre la chancelière Angela Merkel et le Premier ministre grec George Papandréou à Berlin, a déclaré mercredi Angela Merkel.
La chancelière allemande discutera vendredi de la mise en oeuvre de ces mesures avec le Premier ministre grec. "Je précise qu’il ne s’agit pas de proposer des aides pour la Grèce lors de cette entrevue, mais d’entretenir les bonnes relations entre l’Allemagne et la Grèce." a précisé Angela Merkel, ajoutant que la Grèce n’avait pas d’autre choix que "d’accomplir son propre travai".
Face aux pressions de l’Union Européenne et des marchés, le gouvernement grec a décidé de prendre de nouvelles mesures d’austérité qui devraient générer 4,8 milliards d’euros d’économies, soit 2 % du PIB.
Le ministre des finances allemand Wolfgang Schauble a jugé que cette décision allait dans le bon sens. "Les Grecs prennent ainsi leur responsabilité face à l’Europe et à la monnaie unique" a-t-il déclaré. "Il est maintenant décisif que la Grèce mette en place rapidement ces mesures d’austérité. Cela devrait immédiatement renforcer la confiance des marchés et la Grèce pourra se refinancer sur ces marchés" a-t-il assuré.
A l’image de leurs dirigeants, la majorité des Allemands sont, à en croire des sondages, hostiles à un renflouement de la Grèce par les contribuables.
Cependant, quelques voix s’élèvent désormais pour reconnaître que l’intervention de Berlin ou de Paris pourrait être nécessaire pour sauver l’euro et la Grèce de la faillite.
Officieusement, des discussions ont lieu entre les gouvernements de la zone euro sur les différentes manières d’aider la Grèce si nécessaire, ont affirmé des sources européennes.
Messages
1. "L’Allemagne ne proposera aucune aide à la Grèce vendredi" a déclaré Angela Merkel., 4 mars 2010, 15:39
Financiers vautours internationaux depuis 1945 :
Grèce / Allemagne : où l’on reparle de l’or nazi ....
Y’a de l’ambiance entre la Grèce et l’Allemagne ! Jugez plutôt : on se croirait presque en pleine campagne électorale française ! C’est vous dire ...
Ne reculant devant aucune polémique, le vice-Premier ministre grec Theodoros Pangalos a dénoncé mercredi les critiques de Berlin vis-à-vis de la Grèce au sujet de de l’état des finances d’Athènes.
Comment ? en ayant recours au passé, allant jusqu’à évoquer l’invasion de 1941 par l’Allemagne nazie et les dettes de Berlin envers la Grèce.
Si l’on en croit Theodoros Pangalos, Athènes n’aurait jamais reçu d’indemnisation pour les pillages subis à l’époque.
"Ils ont pris les réserves d’or de la banque de Grèce, ils ont pris l’argent grec et ne l’ont jamais rendu. C’est un sujet qu’il faudra bien aborder un jour ou l’autre" a-t-il même affirmé dans une interview à la radio britannique BBC World Service. "Je ne dis pas qu’ils doivent nécessairement rendre cet argent, mais ils pourraient au moins dire merci", a-t-il ajouté.
Rappelons qu’une enquête officielle a permis d’établir en 1997 que l’Allemagne nazie avait confisqué pour financer son effort de guerre, 580 millions de dollars en or aux banques centrales des pays occupés - soit près de 7 milliards de dollars du début du 21 ème siècle.
Le ministère allemand des Affaires étrangères a quant à lui aussitôt répliqué aux propos grecs, tout en argumentant.
Selon lui, l’Allemagne a payé à la Grèce entre 1945 et 1960 environ 115 millions de deutsche marks en indemnisations, sans compter les sommes versées à titre individuel aux travailleurs forcés.
Mieux encore, selon le porte-parole du ministère, Andreas Peschk, l’Allemagne "aurait payé depuis 1960 environ 33 milliards de deutsche marks d’aides à la Grèce, à la fois de façon bilatérale et dans le cadre de l’Union européenne".
"Discuter du passé n’aidera absolument pas à résoudre les problèmes auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui" , a-t-il tenu à ajouter.?
Précisons tout de même que dans son ouvrage intitulé "Dans la Grèce d’Hitler" (1941-1944), Mark Mazower estime que la spécificité de la position de la Grèce durant la Seconde Guerre Mondiale réside, tout d’abord, "dans le pillage systématique de ses ressources".
"Organisé par l’Axe, il présentait le double avantage de subvenir aux besoins de l’Allemagne et de rendre l’Angleterre, qui menait le blocus de la Grèce, responsable d’une terrible famine".
Le conflit de 39-45 intervient alors que la Grèce a durement été touchée par la crise économique des années 1930. L’essentiel de ses exportations du pays (71,5%) provient alors de trois produits : le tabac (50% des exportations), les raisins secs et l’huile d’olive, d’où la fragilité du pays face à la crise mondiale des années 1930 qui touche particulièrement ces produits loin d’être de première nécessité. Depuis 1932, la Grèce s’est déclarée incapable de rembourser les intérêts de sa dette ... détenue à 70% par la Grande-Bretagne.
Quoiqu’il en soit, l’occupation de la Grèce a eu des effets désastreux sur l’économie du pays, anéantissant sa capacité de production pour des années. Athènes doit, comme les autres pays occupés, fournir hommes, matériel et matières premières au Reich. Ainsi, entre mai et septembre 1941, les prélèvements agricoles portent sur 71 000 tonnes de raisins secs, 1 000 tonnes d’huile d’olive, 110 000 tonnes de tabac, 5 000 tonnes de coton, 4 000 tonnes de figues.
Pour mettre la main sur les richesses minières du pays, des contrats avec les entreprises allemandes ou italiennes sont imposés aux entreprises grecques. Des cadres de grands groupes industriels comme Krupp ou IG Farben se voient confier des postes de conseillers auprès de la direction des finances du haut commandement de la Wehrmacht.
Entre le 1er et le 10 mai 1940, la production entière des mines grecques de pyrite, de chrome, de nickel, de magnésite, de bauxite et d’or, passent dans les mains allemandes. L’Allemagne met également la main sur la production d’électricité, les chantiers navals, les usines de munitions. La compagnie pétrolière Shell est contrainte de vendre sa succursale grecque aux Allemands après avoir subi des menaces de sabotage et de confiscation.
Cette tactique d’expropriation et de pillage perturbe grandement l’équilibre économique de la Grèce, avec à la clé une montée brutale du chômage et la chute de la production industrielle, les usines étant pour la plupart dépourvues de matières premières, et leurs stocks étant expédiés hors de Grèce. La rareté des produits disponibles et l’augmentation de l’argent en circulation entrainent une inflation galopante et la destruction du système monétaire.
Des évènements et un contexte à l’origine de la crise actuelle ?
Sources : JDD, Reuters, Wapedia, Mark Mazower "Dans la Grèce d’Hitler"
( Les financiers mondiaux punissent la Grece apres 1945, en ne lui restituant pas l’or confisqué ) :
Intéeressant et loin d’être "innocent" la "remarque" de la Grèce où l’on retrouve les Eatts-Unis et la FED
Tripartite Gold Commission
The TGC was established in September 1946 in accordance with the decisions of the Paris Reparations Agreement of January 1946. Located in Brussels, its task was to review and adjudicate the claims from governments (not individuals) for the restitution of looted monetary gold recovered in Germany or acquired from the neutrals in their negotiations with the Allies. Composed of representatives of the United States, Britain, and France, the TGC was to ensure that each claimant country would receive restitution from the Gold Pool assembled by the Allies for the Commission in proportion to its loss of monetary gold at the hands of the Germans.
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Ten nations made claims upon the TGC : Albania, Austria, Belgium, Czechoslovakia, Greece, Italy, Luxembourg, the Netherlands, Poland, and Yugoslavia.
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The Commission made its first distribution of $143 million from the Gold Pool in October 1947, with allocations to France, Belgium, the Netherlands, and Luxembourg. Other payouts were made to Austria, Italy, Czechoslovakia, and Yugoslavia in 1947 and 1948. A second round of allocations was made by the TGC between 1958 and 1966.
A payment to Albania was made as recently as October 1996.
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Overall, payouts of 329 metric tons then worth nearly $380 million (today about $4 billion) have been made to claimant nations ; of this amount, $264 million came from the FED
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Because claims exceeded recovered looted gold, claimant countries received about 65 percent of their original claims.
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Approximately six metric tons worth about $70 million in today’s gold values remains under Commission control in the Federal Reserve Bank of New York and the Bank of England.
http://fcit.usf.edu/HOLOCAUST/RESOURCE/GOLD/GoldS7
Si l’on en croit les historiens et Mark Mazower, la corruption actuelle des Grecs aurait pour origine .... la 2eme Guerre Mondiale
extrait :
"Le marché noir remplace petit à petit le marché officiel, sous contrôle de l’état . Le marché officiel devient inexistant et le marché noir est alors le seul moyen de ravitaillement d’Athènes et du Pirée .
Car le morcellement du territoire fait en sorte que les régions productrices retiennent leurs réserves et entravent la circulation normale des biens. Le marché noir ne touche pas une catégorie sociale particulière, mais tous les échelons de la société, et surtout les plus élevés, qui ont accès aux stocks
Si l’on en croit les historiens et Mark Mazower, la corruption actuelle des Grecs aurait pour origine .... la 2eme Guerre Mondiale
Au printemps 1942, deux ministres soupçonnés de trafic doivent démissionner. En 1945, le président de l’association des commerçants de Thessalonique, le gouverneur de Macédoine et le président de la chambre d’industrie de Thessalonique sont accusés de marché noir à grande échelle .
La catégorie qui, plus que toute autre, profite du marché noir est celle des agriculteurs. Après la crise rurale de l’entre deux guerres, les campagnes voient là l’occasion de prendre leur revanche sur les villes , malgré les appels au civisme lancés par Tsolakoglou aux producteurs.
Pour Mazower, les prix pratiqués sont le reflet des risques encourus par les trafiquants pour faire passer des marchandises d’une île à une autre par exemple, et des pots-de-vin qu’il est nécessaire de donner afin de corrompre les autorités pour qu’elles ferment les yeux sur leurs trafics .
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La complicité entre autorités et trafiquants prend de telles proportions dans certaines régions, que le marché noir est indissociable de l’économie.
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Par exemple, sur l’île de Siphnos, la garnison de 120 militaires italiens possède la maitrise absolue du commerce de l’huile d’olive, dont ils distribuent une petite quantité aux habitants de l’île avant de revendre le reste à des négociants .
Dès le mois de mai 1941, Tsolakoglou annonce que des tribunaux spéciaux seront créés afin de juger les spéculateurs. Mais en novembre de la même année, alors qu’un groupe d’importateurs est accusé d’approvisionner le marché noir en sucre doit être jugé, les rumeurs affirment que des ministres du gouvernement sont impliqués dans ce trafic, ainsi que la propre épouse de Tsolakoglou .
Au cours de l’hiver 1943, des rumeurs à propos de l’effondrement de l’Axe et de la victoire des Alliés, encouragent les trafiquants à liquider leurs stocks.
En novembre 1943, on peut lire sur les murs du Pirée :
« Télégramme pour le général Alexandre :
Merci de retarder votre arrivée.
Nous allons être ruinés.
Signé : les trafiquants du Pirée. »
Ce à quoi un autre message répond :
« Pour les trafiquants du Pirée.
Ne peut arrêter.
Vendez !.
Signé : Général Alexandre »
( La guerre civile de 1944/49 n’a evidemment pas modifiée cette corruption endemique...)
http://www.leblogfinance.com/2010/02/grece-allemagne-ou-lon-reparle-de-lor-nazi.html