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L’Union Européenne redoute une crise sociale potentiellement explosive.
Publie le mardi 5 mai 2009 par Open-Publishing5 commentaires
L’Europe redoute une "crise sociale" potentiellement "explosive".
Alors que la Commission européenne a indiqué qu’en dépit des "signaux positifs" entrevus ces dernières semaines, des "incertitudes considérables" continuaient de peser sur l’activité dans l’Union Européenne, Jean-Claude Juncker s’est dit lundi 4 mai très préoccupé par la montée du chômage. "Nous sommes au milieu d’une crise économique et financière, nous allons vers une crise sociale", a-t-il estimé, appelant les employeurs à ne pas procéder à des licenciements massifs.
"Je suis très inquiet de la montée du chômage. Il ne faut pas sous-estimer le caractère explosif que peut revêtir cette recrudescence du chômage", a-t-il ajouté.
La Commission Européenne anticipe une forte hausse du taux de chômage cette année et l’année prochaine, avec des prévisions de 9,9 % de la population active dans la zone euro et 9,4 % dans l’Union Européenne en 2009, puis de 11,5 % de chômage dans la zone euro et 10,9 % dans l’Union Européenne en 2010.
Messages
1. L’Union Européenne redoute une crise sociale potentiellement explosive., 5 mai 2009, 08:52
Assez de cadeaux aux patrons ! Un salaire social pour la jeunesse !
PAR Webmaster
PUBLICATION LE 3 mai 2009
Le président de la république a annoncé il y a quelques jours plusieurs mesures pour répondre à l’augmentation du chômage, notamment chez les jeunes, et à l’inquiétude grandissante de la population sur l’emploi. Malheureusement, une nouvelle fois, les propositions faites ne sont que poudre aux yeux. Après les dizaines de milliards d’euros offerts ces dernières années au patronat et aux plus riches, le plan présenté ne fait que renouvelé une méthode inefficace, exonérer toujours et encore plus les entreprises.
Principal dispositif le développement de l’apprentissage qui va être renforcé avec le recrutement « annoncé » de 320.000 apprentis entre le 1er juin 2009 et le 1er juin 2010. Pour favoriser la mise en place de cette mesure, Nicolas Sarkozy a annoncé l’extension de l’exonération totale des charges sociales à toutes les entreprises embauchant des apprentis avant le 30 juin 2010. Mieux, les entreprises qui embaucheront des apprenti-e-s ou des jeunes en contrat de professionnalisation, outre les exonérations, toucheront des primes ( de 1000 à 3000 euros !).
Dans les faits, le gouvernement reste sourd aux attentes de la jeunesse, qu’elle soit scolarisée ou non. Dans les quartiers populaires, la discrimination systématique, sociale, urbaine, ethnique, est savamment entretenue pour maintenir les classes populaires issues de l’immigration aux abois. Les réformes successives de l’éducation nationale, comme celle du Bac Pro, est symptomatique d’une volonté de créer une main-d’œuvre précaire, corvéable à merci. Dans les facs, plus de 50% des étudiant-e-s sont obligé-e-s de travailler pour financer leurs études, au détriment de leur réussite scolaire. La multiplication des filières dites « professionalisantes », en multipliant les stages non rémunéré en entreprise, a offert au patronat des travailleurs/ses formé-e-s, dociles, et surtout presque gratuits !
Diplômé-e-s ou non, les jeunes sur le marché de l’emploi se retrouve en concurrence avec les salarié-e-s au chômage, de plus en plus nombreux/ses en temps de crise économique, et possédant une plus grande expérience du monde du travail. Obligé-e-s d’accepter des conditions de travail et de salaire intolérables pour survivre, ils permettent au patronat de briser toute revendication offensive (augmentations de salaire, diminution du temps de travail, etc...) par la peur du chômage et du licenciement.
Face à la précarité grandissante de la jeunesse, la fédération des syndicats SUD-Etudiant réclame un salaire socialisé, financé sur le modèle des retraites ou de l’assurance-chômage. Ce salaire, égal au SMIC, seule base de comparaison actuelle, permettrait à tous les jeunes de suivre une formation, sans sélection sociale et économique.
Pour deux millions de jeunes, il coûterait 22 milliards d’euros par an. En 2006, 23 milliards de cotisations patronales ne sont pas rentrées dans les caisses de l’Etat. Chaque année ce chiffre est en augmentation.
Aujourd’hui, la question de l’emploi et de la précarité se pose avec d’autant plus de force que le climat social est explosif. Deux choix de société s’opposent, toujours plus pour les plus riches ou une réelle répartition des richesses basées sur les besoins de la population. Nous avons fait le nôtre !
http://www.sud-etudiant.org/article.php3?id_article=1693
1. L’Union Européenne redoute une crise sociale potentiellement explosive., 5 mai 2009, 12:12
Ca continue, et vas-y que l’Etat exonère totalement des charges sociales toutes les entreprises qui embaucheraient à présent des "apprentis" !
C’est la descente aux enfers de la SECURITE SOCIALE, DES RETRAITES, CAF, ASSEDIC, etc... mais que va-t-il rester dans les caisses pour rembourser l’auscultation du médecin, payer les retraites, verses les allocs aux familles, et les indemnités de chômage aux chômeurs ????????????
Comme elle arrive bien cette Crise ! Qu’en sera-t-il après ? Surtout que restera-t-il après ????
2. L’Union Européenne redoute une crise sociale potentiellement explosive., 5 mai 2009, 09:25
face au chomage de massif mag 2, ils seront obligés d’instaurer un revenu universel où c’est l’explosition
la cac40 et compagnie ne pourront plus se goinfrer
3. L’Union Européenne redoute une crise sociale potentiellement explosive., 5 mai 2009, 09:54
Enfin une bonne nouvelle !Une seule solution,la révolution !Tout est à nous !
4. L’Union Européenne redoute une crise sociale potentiellement explosive., 6 mai 2009, 12:25, par s@brina
En fait ce qui lui fait le plus peur à ce monsieur, c’est pas tant le nombre de chômeurs ou de licenciements, c’est plutôt le "caractère explosif" de la situation.