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L’armée américaine participe aux opérations à Bassorah en Irak
Publie le dimanche 30 mars 2008 par Open-Publishing2 commentaires
de Peter Graff
BAGDAD (Reuters) - Les Etats-Unis ont confirmé que des forces spéciales américaines participaient aux côtés des troupes irakiennes à l’opération lancée contre les chiites de l’Armée du Mahdi à Bassorah, la grande ville du Sud irakien.
L’armée américaine a publié un communiqué évoquant une attaque conjointe menée par les forces spéciales irakiennes et américaines, lors de laquelle 22 militants chiites, dont "16 combattants criminels", ont été tués dans un raid aérien qui a visé trois habitations.
Ce raid montre que l’armée américaine s’implique davantage dans la tentative de reprise en main lancée par le gouvernement irakien, mardi dernier, dans le Sud. Le Premier ministre irakien, Nouri al Maliki, s’était rendu en personne à Bassorah en début de semaine pour coordonner les opérations.
Washington compte peu de forces dans les régions chiites du sud de l’Irak. Les troupes britanniques se sont retirées de Bassorah en décembre et le reste du contingent britannique demeure cantonné dans une base des environs de la ville depuis le début des combats.
Maliki, après avoir fixé un ultimatum de 72 heures aux activistes chiites pour déposer les armes, a prorogé ce délai jusqu’au 8 avril. Mais samedi, l’imam Moktada Sadr, qui dirige l’Armée du Mahdi, a demandé à ses partisans de ne pas rendre les armes à un gouvernement qui n’est pas en mesure de faire partir les "occupants" - allusion aux forces américaines présentes en territoire irakien depuis l’invasion voici cinq ans.
Bien que l’opération en soit à son sixième jour à Bassorah, l’Armée du Mahdi conserve le contrôle d’un grand nombre de rues de la ville, occupant des barrages routiers.
COUVRE-FEU PROLONGÉ SINE DIE À BAGDAD
Washington, jusqu’à présent, défend vivement la décision de Maliki de lancer cette opération. Pour le président George Bush, il s’agit d’un "moment décisif dans l’histoire d’un Irak libre".
La propagation des violences dans le sud de l’Irak et à Bagdad risque toutefois de défaire ce qui avait été acquis en termes d’amélioration de la sécurité depuis un an en Irak, et de remettre en cause les projets de retrait d’unités américaines.
Les nouveaux combats ont dressé face aux forces américaines un nouvel adversaire de taille, alors même que l’essentiel des efforts militaires, depuis un an, portait sur la lutte contre les groupes d’insurgés sunnites.
Sadr est un chiite, comme Maliki, et il a contribué à l’installation au pouvoir d’un gouvernement soutenu par les Américains, en 2006. Bien qu’hostile aux Etats-Unis, Sadr avait proclamé une trêve l’année dernière, qui, selon les autorités américaines, avait permis de réduire le niveau des violences. Cette trêve a de fait volé en éclats ces derniers jours.
Samedi, Maliki a d’ailleurs déclaré que ses nouveaux ennemis étaient "pires qu’Al Qaïda".
Les combats de Bassorah se sont étendus à d’autres villes du Sud chiite ainsi que dans Bagdad, notamment dans l’immense bidonville de Sadr City, baptisé du nom du père, assassiné, de Moktada Sadr.
La capitale irakienne vit à l’heure d’un couvre-feu qui, samedi soir, a été prolongé sine die. Tous les magasins, entreprises et écoles restent fermés jusqu’à nouvel ordre.
Version française Eric Faye
Messages
1. L’armée américaine participe aux opérations à Bassorah en Irak, 30 mars 2008, 12:59, par USSOR
Rien d’anormal à ça,ce sont bien les USA qui sont venu libérer le peuple Irakien des griffes d’un
pseudo Tyran.
C’est loin d’être terminé cette plaisanterie voulue par G.W.Bush (un second Viet-Nam se profile).
2. L’armée américaine participe aux opérations à Bassorah en Irak, 31 mars 2008, 13:01, par Duck
Comme au bon vieux temps des colonies:On extermine des musulman et parallelement on fait des films propagandistes pour diaboliser leur religion.Ah ! les imperialismes racistes,ils savent qu’ils ne s’adressent pas qu’a des BAC+ 5.Ils savent semer la peur qui engendre la haine.