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L’économie de marché capitaliste : des structures qui puent le péché ?

Publie le jeudi 1er avril 2010 par Open-Publishing

Si le titre veut dire quelque chose, on comprend pourquoi notre monde va mal.

En 1991, soit deux ans après la chute du mur de Berlin, le pape Jean-Paul II écrivait :

"Quand la liberté économique se rend autonome, quand l’homme est considéré plus comme un producteur ou un consommateur de biens que comme un sujet qui produit et consomme pour vivre, alors elle perd sa juste relation avec la personne humaine et finit par l’aliéner et par l’opprimer."

Jean-Paul II va même jusqu’à parler, en langage théologique, de « structures de péché » opaques, quand « l’homme est conditionné par la structure sociale dans laquelle il vit, par l’éducation et par son milieu.

Ne sommes-nous pas conditionnés par les structures sociales de l’économie de marché capitaliste ?

Les gouvernements semblent en effet plus empressés à sauver les banques et à subventionner les grandes compagnies capitalistes qu’à prendre soin des citoyens.

Ne sommes-nous pas de plus en plus enfermés dans ce que Jean-Paul II appelait des "structures de péché" ? La question vaut la peine d’être posée.