Accueil > L’homme de pacotille
A force de côtoyer tout ce qui brille nos responsables syndicalistes ont le goût du miel.
Le goût du miel, le dégout de soi.
Malade de soi.
Notre monarchie franco-hongroise, sait appâter sa meute :
Responsables syndicaux, responsables d’administrations publics, certains élus de tous bords...Etc
Responsables et incapables.
Au delà de la lutte des classes, nous assistons au triste combat des vivants et des morts.
D’un coté ceux qui sont lobotomisés par le mépris de soi et de l’autre,
et ceux qui ont encore une conscience humaine.
Ceux qui restent lucides et fières d’être un homme, une femme qui se respecte,
Ceux qui vomissent les diktats de la concurrencee et la performance,des losers et des winners.
Ceux qui crient leur colère de supporter toute cette médiocrité risible si elle n’était pas morbide de l’état de notre société française.
L’avilissement de notre hiérarchie au pouvoir, leur soumission à cette lente déshumanisation de notre civilisation montrent qu’ils ont rejoint le camp des lâches et des honteux.
De précieux ridicules qui comme nos hommes politiques ont perdu le sens de la réalité.
Une folie qui pire que la peste gangrène les cerveaux des plus malléables.
Maladie dont les symptômes sont déni, honte, cécité et surdités à la lente agonie de la civilisation .
Leur soumission à tout ce qui brille fait qu’ils en oublient leur humiliation.
Une bande d’irresponsables niant l’affreuse vérité :
La souffrance des victimes de la décadence de notre société.
Décadence et honte à tous ceux qui acceptent sans broncher :
D’ obéir à des ordres que toute conscience humaine devrait se refuser, à savoir :
De gazer des vieux et des ados dans les manifs.
De se taire face à un licenciement de collègues.
De laisser faire les expulsions violentes d’enfants et de leur famille.
De s’habituer à voir crever de froid des sans-abris.
De s ’habituer à voir crever de solitude et d’abandon nos vieux.
De briser un salarié en lui ôtant son seul moyen d’existence digne : un travail et un toit.
Ceux-là rejoignent le nombre de ceux que ronge le remord.
Honte, remord les habitent jusqu’à les déconnecter de leur conscience qui les fait homme .
En phase terminale de cancer de la conscience , morts vivants de pacotille,
Ils ont besoin d’or et de miel pour croire qu’ils existent encore.
Chômeuse rebelle
Messages
1. L’homme de pacotille, 13 février 2011, 09:48, par razublab
Je partage vos lignes.
La conscience humaine a démissionnée au profit du tout argent
et du m’as tu vu.
Les gens doivent se remettre à penser plutôt que de n’être que des moutons
suiveurs.
Mais si vous existez et si j’existe dans notre même façon de penser, il faut rester confiance car depuis que le monde existe, certaines femmes et certains hommes éclairés ont lutté.
Nous sommes de ceux là.