Accueil > LIBAN ETE 2006 1200 MORTS 45% D ENFANTS
LIBAN ETE 2006 1200 MORTS 45% D ENFANTS
Publie le dimanche 4 février 2007 par Open-Publishing3 commentaires
fil : > LIBAN ETE 2006 - 1200 MORTS / 45% D’ENFANTS / 3680 BLESSES
3 février 2007 , par Visiteur Nouveau [Synoptique]
Le nouveau livre de l’ancien Président Jimmy Carter, "Palestine : La Paix et non pas l’Apartheid", a provoqué un tapage avant même sa publication. La raison de la polémique se tenait davantage dans le titre du livre que dans son contenu, parce qu’il semblait suggérer que l’avatar de la démocratie au Moyen-Orient pourrait être sur le point de créer un ordre politique qui ressemble au modèle discriminatoire et répressif d’Apartheid de l’Afrique du Sud, bien que basé sur des raisons ethnico-religieuses plutôt que raciales.
Comme la parution du livre a coïncidé avec les récentes élections du Congrès, les leaders du parti Démocrate ont plus ou moins paniqué et se sont désassociés du livre de Carter et de ses critiques de la politique israélienne.
En effet, la panique était tellement intense qu’un homme aussi indépendant que Howard Dean, le président du parti, qui avait, par le passé, eu le courage de défier la sagesse conventionnelle de l’establishment du parti sur de nombreuses questions, a, lui aussi, rejoint le troupeau.
Rien de tout cela n’est, bien sûr, pour le moins surprenant. Face à l’écrasante critique internationale du Président Bush pour son manque d’engagement dans le processus de paix au Moyen-Orient et pour son soutien non équitable à Israel, la direction du parti démocrate au Congrès est parvenue à critiquer Bush pour son indulgence envers les Palestiniens et son manque de soutien à Israel.
Ainsi, la critique du Président Carter est remarquable seulement parce qu’elle révèle l’ignorance de l’establishment politique américain, les Démocrates commes les Républicains, sur le conflit Israelo-Palestinien.
Je défierais le nouveau président démocrate du Comité aux Relations Internationale de la Chambre, Tom Lantos (pour ne pas mentionner le président sortant, Henry Hyde), d’identifier l’auteur du commentaire suivant, fait au moment où le premier ministre Yitzhak Shamir était sur le point de nommer dans son gouvernement Rehavam Ze’evi, le chef du parti Moledet d’Israel. Ze’evi et son parti étaient des partisans du "transfert", un euphémisme pour le nettoyage ethnique des Palestiniens en Cisjordanie et dans d’autres régions du "Grand Israel"
"L’entrée dans le gouvernement du parti du transfert est une profonde souillure politique, morale et sociale, une dangereuse infection qui pénètre le gouvernement (d’Israel). Toute personne qui inclut le (parti du) transfert parmi les partis de la coalition Sioniste confirme en effet la résolution des Nations-Unies qui dit que le Sionisme c’est du racisme."
Si un Américain avait fait une telle déclaration, il aurait été, sans aucun conteste, accusé d’hostilité envers l’état d’Israel, si ce n’est d’anti-sémitisme. Si la personne avait été juive, elle aurait été stigmatisée comme un juif qui s’auto-déteste.
En fait, l’auteur de cette déclaration était Benny Begin, le fils de l’ancien Premier Ministre de Droite, Menachem Begin, un "prince" du Likud qui avait attaqué de façon implacable le parti Travailliste pour avoir reconnu l’OLP, qui, insistait-il, même après Oslo, n’était rien d’autre qu’une organisation terroriste.
Et l’homme qui a été décrit à l’époque dans le Jérusalem Post comme "le plus bruyant des ministres du gouvernement qui s’opposait à cette nomination, en disant qu’il était inconcevable qu’un homme avec l’idéologie de Ze’evi soit ministre", n’était autre qu’Ehud Olmert, un autre prince du Likud.
Quand Olmert, alors Premier-Ministre-adjoint dans le gouvernement d’Ariel Sharon, a proposé qu’Israel se retire unilatéralement de Gaza et de parties de la Cisjordanie, sa justification était qu’étant donné la démographie palestinienne, la poursuite de l’occupation transformerait tôt ou tard les juifs israéliens en minorité. Il a averti que l’Etat juif serait attaqué par les organisations juives américains qui avaient boycotté le régime d’Apartheid en Afrique du Sud.
Il y a plusieurs mois, le même Olmert qui s’était inquiété publiquement des stigmates de l’Apartheid a nommé Avigdor Lieberman, un homme avec des convictions racistes et antidémocratiques, au poste de Premier Ministre-adjoint.
Lieberman, qui dirige un parti d’Extrème-Droite composé en grande majorité d’immigrés russes, Yisrael Beiteinu, a des opinions politiques qui auraient fait ressembler Rehavam Ze’evi à un membre fondateur de l’ACLU (ndt : le Mouvement des Droits Civiques américain).
Ni Jean-Marie Le Pen, le leader anti-immigrés du Front National en France, ni le néo-fasciste autrichien, Jörg Haider (dont le rôle dans la formation d’un gourvernement autrichien a provoqué un tollé international qui a mené à un boycott diplomatique), n’ont réclamé des mesures aussi choquantes que Lieberman.
Lieberman préconise non seulement le nettoyage ethnique de tous les Palestiniens des territoires occupés mais de se débarasser des Arabes qui sont des citoyens israéliens.
Il a demandé instamment que les membres Arabes de la Knesset israélienne soient exécutés parce qu’ils ont des contacts avec le Hamas ou parce que’ils ne fêtent pas le Jour de l’Indépendance d’Israel.
Lieberman a été également nommé par Olmert comme ministre en charge des réponses "aux menaces stratégiques" d’Israel. En effet, si Israel affronte une menace existentielle de la part de l’Iran—et à entendre les discours de l’Iranien Ahmadinejad lors de l’événement obscène qu’il a orchestré à Téhéran pour les négateurs de l’Holocauste, il est difficile de ne pas prendre la menace aux sérieux : il est difficile d’imaginer une manière plus efficace de banaliser cette menace qu’avec la nomination de Lieberman.
En effet, la décision est tellement imprudente que l’on peut suggérer que c’est Olmert et son gouvernement—y compris ses partenaires du parti Travailliste, qui ont approuvé presque à l’unanimité la nomination de Lieberman—qui constituent la menace existentielle pour leur pays.
La nomination pose également la question sur le comment un gouvernement dont le Premier Ministre-adjoint qui est un homme qui ne reconnaît pas le droit aux Palestiniens de posséder même un mètre carré de territoire en Palestine peut imposer des sanctions draconiennes à un gouvernement du Hamas qui ne reconnait pas la légitimité d’Israel. Parlons du deux poids-deux mesures !
Et ce qui n’est pas la moindre des ironies au sujet de la polémique produite par le livre de Carter, ou par son titre, c’est que chaque jour de la semaine, il paraît dans pratiquement tous les principaux journaux israéliens et dans d’autres médias des critiques bien plus extrêmes de la politique des divers gouvernements israéliens que celles que l’on trouve aux Etats-Unis.
La majeure partie des éditoriaux d’opposition en Israel ne serait pas acceptée dans les pages des principaux journaux américains.
Il est également à noter à quel point les mavens démocratiques et républicains sont mal informés même au sujet des motifs de vote des juifs américains.
La panique réveillée par le titre du livre de Carter a été basée sur la croyance de ces mavens que les juifs américains partagent les opinions de la ligne dure de Droite des organisations comme la Conférence des Présidents des principales Organisations juives américaines et de l’AIPAC, des organisations qui sortiraient des affaires si les Israéliens élisaient un gouvernement investi dans une solution politique plutôt que militaire.
En effet, quand l’ancien premier ministre Yitzhak Rabin est arrivé au pouvoir en 1992 et qu’il a conclu que la sécurité d’Israel serait bien mieux servie par un accord de paix qui reconnaitrait les droits des Palestiniens que par frapper les Palestiniens jusqu’à la soumission, la Conférence des Présidents et l’AIPAC sont entrés dans une éclipse institutionnelle, d’où ils n’ont émergé que lorsque Benjamin Netanyahu est arrivé au pouvoir en 1996.
Le soutien pro-israélien et sans critique de ces organisations n’a jamais été un baromètre précis de l’opinion ou du comportement politique des juifs américains.
Il est sûr que les leaders républicains et démocrates peuvent apprendre quelque chose du fait qu’après six ans de présidence de l’homme considéré par les Israéliens et le Lobby pro-israélien aux Etats-Unis comme étant "le meilleur Président américain qu’Israel ait jamais eu", 87% des juifs américains ont voté pour le parti Démocrate, dont le président est considéré par le Lobby pro-israélien conne étant au mieux peu fiable.
Ce qui est sûr, c’est qu’une majorité écrasante des Juifs américains s’inquiètent profondément de la sécurité et du bien-être d’Israel. Mais ce souci ne traduit pas, pour la plupart d’entre eux, en un soutien irréfléchi à la politique des gouvernements israéliens qui semblent ébranler la sécurité d’Israel.
La plupart des juifs américains comprennent comment les politiciens démocrates et républicains traitent de façon imprudente la question Israelo-Palestinienne pour leur propre bénéfice, tout comme la plupart des Israéliens comprennent la même chose au sujet de plusieurs de leurs propres politiciens.
Le livre de Carter récapitule le rôle crucial qu’il a joué en tant que président de la réunion au sommet de Camp David en 1978, qui a eu comme conséquence l’accord de paix entre Israel et l’Egypte.
Messages
1. LIBAN ETE 2006 1200 MORTS 45% D ENFANTS, 5 février 2007, 08:57
C’est curieux, l’article ne mentionne pas les morts et les blessés en Israël. C’est normal. Israël n’existe pas (on l’appelle "entité") et les Israéliens, non plus. Il n’y a pas de femmes et d’enfants en Israël, juste des sionistes, le couteau entre les dents. Le Hezbollah n’a pas commencé la guerre. Les missiles ne sont pas tombés sur Haïfa. Les Iraniens n’ont pas armé et entraîné le Hezbollah. Le journaliste Samir Kassir n’a pas été assassiné. Rafik Hariri non plus. Les Syriens n’ont pas occupé le Liban, seuls les Israéliens ont occupé le Liban. Il n’y a pas eu 150.000 morts pendant la guerre civile libanaise (les seuls morts furent le fait de l’armée sioniste).
1. LIBAN ETE 2006 1200 MORTS 45% D ENFANTS, 5 février 2007, 20:57
Alors combien en ce mois de juillet 2006 ? Combien de civils israeliens victimes ? Et quelle proportion d’enfants ? Tout cela nous interesse aussi et personne n’ignore las répliques libanaises, même le président Carter évoqué dans cet article le sait.....
La vérité inavouable, monstrueuse, est que en notre époque moderne AUCUN CONFLIT ARME sur aucun territoire, n’a fait , en proportion des pertes infligées à l’adversaire AUTANT DE VICTIMES ENFANTS ! La vérité c’est que pour tsahal, dans les territoires OCCUPES ILLEGALEMENT comme au LIBAN, la vie d’un "arabe" ou d’un libanais ne vaut RIEN.... Il eut mieux valu vous abstenir de commentaire...Mais le nombre d’enfants tués en Israel, juif ou arabe, ne fait que se rajouter à la tragédie, chacun en conviens...Combien étaient-ils ?...Paix à leur âme
GOI EN COLERE
2. LIBAN ETE 2006 1200 MORTS 45% D ENFANTS, 5 février 2007, 10:57
Et Chirac qui se décarcasse tous azimut pour ses potes Harriri et Siniora...
Tz.