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La Banque Postale : encore un coup donné au service public.
Publie le vendredi 12 février 2010 par Open-Publishing1 commentaire
La Grèce va s’inviter dans l’existence quotidienne des usagers de la Banque Postale.
La Banque Postale n’a plus d’argent pour maintenir ses bureaux dans les petits villages français.
La Banque Postale ferme ses bureaux dans les campagnes.
La Banque Postale ferme ses bureaux dans les banlieues difficiles.
La Banque Postale embauche de moins en moins de facteurs, de moins en moins de guichetiers, etc.
La Banque Postale ne peut plus fournir aux Français un service public pour tous, sur tout le territoire, …
… et nos dirigeants politiques vont obliger la Banque Postale à acheter des milliards d’euros d’obligations grecques ?
Ah bon ?
La Banque Postale n’est plus un service public ? La Banque Postale ne doit plus remplir une mission de service public ?
Maintenant, c’est ça, la nouvelle mission de la Banque Postale ?
Acheter des obligations grecques ?
C’est-à-dire acheter des obligations pourries.
Cette information est un scandale :
« Des achats d’obligations grecques par des banques publiques de la zone euro sont l’une des options à l’étude dans le plan d’aide de l’Union européenne à la Grèce, a déclaré jeudi une source de l’UE au fait des discussions. »
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE61A22W20100211
Messages
1. La Banque Postale : encore un coup donné au service public. , 12 février 2010, 09:24
Anatomie du mecanisme speculatif en place .
C’est bien sur le Chicago Mercantile Exchange,dans la semaine avant le 2 fevrier que la speculation a la baisse de l’euro a eu lieue, les acteurs sont connus et c’est grace a des prets bancaires a cours terme que ça a pu se produire :
L’euro, cible à son tour des spéculateurs
De Luc OLINGA (AFP) – Il y a 2 jours (PARIS, 9 fév 2010)
....Entre le 26 janvier et le 2 février, les "hedge-funds" ou fonds spéculatifs et certaines banques d’investissements (l’américaine Goldman Sachs et l’allemande Deutsche Bank, selon des sources de marché) ont vendu massivement des euros contre des dollars, selon le rapport hebdomadaire de l’autorité américaine de régulation des marchés de matières premières (CFTC).
Concrètement, les spéculateurs ont eu recours à la stratégie de la vente à découvert (Short-selling), qui consiste à emprunter un titre ou une devise dont on pense que le prix va baisser et à le ou la vendre aussitôt. Une fois que le cours a diminué, le spéculateur rachète pour restituer au prêteur, en empochant la différence.
En l’espèce, ils ont liquidé environ 43.741 contrats en euros, qui correspondent à près de 5,5 milliards d’euros (7,6 milliards de dollars), soit davantage que les 40.000 vendus en septembre 2008, au plus fort de la crise financière, selon la CFTC.
"C’est la plus forte liquidation de l’histoire de l’euro", souligne Thomas Stolper, analyste au bureau londonien de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs..........
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gCwfpc12ikfkZTB3hS2UEVvgOoQg
L’Espagne prochaine cible des speculateurs ?
L’Allemagne a des créances de 43 milliards d’euros en Grèce, 47 milliards au Portugal, 193 milliards en Irlande et 240 en Espagne…
URGENCE DE L’INTERDICTION DES PARIS SUR LES PRIX !!