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La Réunion : Sarkozy pour le tram-train

Publie le mercredi 6 décembre 2006 par Open-Publishing
10 commentaires

Rencontrant les élus d’outre-mer réunis à l’occasion du Congrès des maires, Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de se comporter en candidat à la présidentielle.

Il a repris pour ses interlocuteurs les grandes lignes de son projet pour l’outre-mer. Abordant le chapitre des financements publics, il déclarait : “Nous avons souhaité que les contrats de projet 2007-2013 soient à la hauteur de l’ambition de la République pour l’outre-mer, et que cette ambition soit elle-même à la hauteur des défis.

L’État ajoutera naturellement son investissement en fonction de l’issue des négociations actuellement en cours. Je pense en particulier à l’île de La Réunion, où je soutiens fermement la prise en compte du chantier du tram-train, chantier emblématique des alternatives à la route et du développement durable en outre-mer ?” Après Dominique Perben, le ministre des Transports, Nicolas Sarkozy se déclare donc favorable au tram-train qu’il qualifie de “chantier emblématique” du développement durable et qu’il présente comme une “alternative à la route”.

Le ministre de l’Intérieur souhaite que son financement soit intégré dans les contrats de projet 2007-2013. Il propose un ajustement de la part de l’État en fonction du résultat des négociations. La prise de position du ministre et ses motivations écologiques vont étonner. Elles ne manqueront pas de poser débat au sein de la droite réunionnaise dont une partie n’est pas favorable au projet.

Marcus Strange (La Possession)

http://www.clicanoo.com/article.php...

Messages

  • je comprend pas bien le but de cet article.
    Vu le titre il s’agit de nuire à Vergès, au PCR en l’amalgamant à Sarkozy.

    Je n’ai pas une amitié particulière pour Vergès ni pour le PCR mais cette façon de discréditer l’homme et le parti est ridicule.
    Je ne connais pas le dossier du tram-train et je me garderai bien de donner mon avis la-dessus. Mais peut on envisager une seconde que Vergès et Sarkozy puissent etre tout deux d’accord avec le projet sans pour autant qu’il y ait magouille ou ralliement ? Ca me semble assez technique comme dossier non ?
    Que Sarkozy soit motivé par des raisons électoralistes c’est bien possible mais cela discrédite t’il forcément le projet tram-train et Vergès et le PCR ?

    Jips

    • Salut JIPS ,
      cet article est assez emblematique de ce qui se passe à la réunion et de la façon dont cela est traduit en metropole .
      La Réunion a de gros problemes de circulation , beaucoup de voiture et peu de routes capables de supporter un gros débit . Si tu habites à 60kms de ST Denis au sud ouest tu peux compter deux heures de temps pour y aller .
      La region , présidée par Verges à lancé le projet du tram train , pour reduire en partie le probleme , sarkosy est d’accord pour que l’etat finance au mieux ce projet , cela fait il de Verges un militant de l’UMP , à en croire certains oui , pour ma part , je signale depuis pas mal de temps que l’ A.U , devrait s’emparer des enormes problemes des DOM TOM , elle ne le fait pas , est ce de la faute du PCR et de Verges ?
      claude de Toulouse .

    • Salut Claude,
      Je connais un tout petit peu la réunion pour y avoir séjourné deux fois dont une plusieurs mois il y a qque années.
      Où serait construite la ligne tram-train ?
      Je pensais que la solution retenue pour pallier aux accidents et aux embouteillage sur la "route du littoral" était une reconstruction plus éloignée de la falaise et donc "sur" la mer ?

      Je suis d’accord avec toi, l’AU ne prend pas suffisament en compte la spécificité des problemes dans les dom-tom et à la réunion en particulier. Et c’est un probleme si on veut etre crédible la-bas. mais à la décharge de l’AU, il me semble que le PCR ne s’est pas engagé dans l’AU comme le PCF l’a fait en métropole.

      Jips

    • Comment le tram-train bouleversera nos habitudes
      Cinq villes traversées, vingt-cinq stations, autant de quartiers recomposés et reliés entre eux en l’espace de quelques minutes : la ligne ferroviaire entre Saint-Paul et Sainte-Marie va modifier l’organisation du territoire et engendrer de nouveaux comportements.

      [27 septembre 2006 - 09h46]

      Centre ville de Saint-Paul, 7h du matin. La rame laisse derrière elle le flot de voitures prisonnières des embouteillages, longe le canal du Bernica, s’arrête quelques secondes entre Savannah et Cambaie, et file vers le Port. Elle traverse la ville en sept minutes, effectue un petit détour par la Possession où l’attendent des voyageurs, s’engouffre dans un premier tunnel, puis débouche quelques kilomètres plus loin sur le pont de la Grande Chaloupe. A 200 mètres d’altitude, le spectacle est total mais bref. Le véhicule enjambe quelques ouvrages d’art, s’enfonce aussitôt dans un second tunnel à travers le massif de la Montagne et entre presque miraculeusement dans le centre ville de Saint-Denis. Il est 7h41. Le tram-train a relié l’ouest au nord de l’île en moins de trois quarts d’heure. Record imbattable en ce début de matinée chargé. Ce scénario n’est pas fictif. A partir de janvier 2013 au plus tard, date à laquelle est prévue la mise en service de la ligne, le rail concurrencera sévèrement la route et offrira enfin aux automobilistes une réelle alternative. Derrière cette formidable ambition se cache un énorme pari collectif. Celui d’une nouvelle mobilité axée sur des transports en commun capables de relier entre eux des quartiers excentrés, de créer de nouveaux bassins de vie, de dynamiser des zones foncières en déshérence.

      Accompagner les évolutions urbaines

      Le tracé conçu par les concepteurs du tram-train tient compte de cette réalité économique et sociale en anticipant sur un nouvel aménagement du territoire et en essayant d’organiser de façon optimale les déplacements. A Saint-Denis, par exemple, le tram-train s’aventurera au cœur de la ville alors qu’il devait initialement la contourner. Le plan de circulation est actuellement en discussion, mais l’objectif, à terme, est d’élargir le carré piéton aux rues Pasteur et Félix Guyon. D’autres scénarios encore plus volontaristes sont à l’étude, mais la mairie hésite encore à juguler avec fermeté les flux motorisés. Au Port, l’infrastructure ferroviaire jouera également un rôle majeur en accompagnant les mutations urbaines. La circulation des rames dans l’hypercentre impulsera une nouvelle dynamique et permettra à la cité maritime de s’ouvrir davantage sur son espace portuaire requalifié et densifié. “A chaque fois que cela était possible et nécessaire, nous avons essayé de répondre à la demande des déplacements et d’anticiper sur les futures évolutions”, souligne Jean-Jacques Fung, responsable de l’insertion urbaine du tram-train au sein de la SR 21. A Cambaie et à Savannah, l’implantation de deux stations, positionnées dans le prolongement de la Chaussée Royale, illustre parfaitement cette analyse. Presque vierge aujourd’hui, cette zone de plusieurs centaines d’hectares est censée accueillir ces prochaines années près de 8 000 logements, des hôtels, des entreprises, des plages, un hippodrome... bref une véritable ville nouvelle, génératrice de déplacements importants qui se reporteront forcément sur le tram-train.

      Favoriser l’intermodalité

      Les ardents défenseurs du projet ferroviaire le savent néanmoins : celui-ci ne sera véritablement attractif et rentable que si d’autres modes de transports collectifs viennent se connecter à la ligne ferroviaire. Cette réflexion sur l’intermodalité est au cœur de tous les enjeux. Des discussions serrées sont menées depuis plusieurs mois avec les différentes autorités organisatrices du transport (communautés d’agglomération, communes, conseil général...) pour que leurs réseaux élargissent leurs services et desservent les moindres écarts habités. “La question est capitale, reconnaît Jules Dieudonné, directeur du service transport à la Région, dans un entretien paru en juillet dans la presse spécialisée. Il ne servirait à rien d’avoir un réseau principal performant si on n’améliorait pas les maillons les plus faibles, c’est-à-dire les dessertes locales”. Pour tenir compte de cette problématique, les responsables du tracé ont imaginé des plates-formes communes. A Saint-Paul, la station sera construite au pied du viaduc et surtout en face de la gare routière où l’on dénombre jusqu’à 1 000 passages de bus par jour. Vis-à-vis des automobilistes, la stratégie est identique, l’objectif étant d’inciter les Réunionnais à abandonner leur voiture. A la Possession, un parking relais de 500 places sera aménagé à proximité du lycée François Mitterrand. A l’autre bout de la route du littoral, plus précisément aux alentours du CHD de Bellepierre, un pôle d’échanges verra le jour. Il accueillera les Dionysiens souhaitant se rendre dans l’Ouest ainsi que les bus qui desserviront ce carrefour. Cinq villes traversées (Sainte-Marie, Saint-Denis, la Possession, Saint-Paul, le Port), vingt-cinq stations, une rame toutes les dix minutes en moyenne, des services express tout au long de la journée : dans un peu plus de cinq ans le tram-train va bouleverser les habitudes de déplacements. Les partisans du projet veulent séduire 15 millions de voyageurs par an. Le rail prépare sa revanche sur la route.

      La Montagne, future ville nouvelle

      Ce sera sans conteste l’un des plus grands aménagements urbains liés au projet ferroviaire. En reliant le plateau de la Montagne au centre ville de Saint-Denis en l’espace de quelques minutes, le tram-train va bouleverser le paysage de ce massif de plusieurs centaines d’hectares qui s’étire jusque dans les flancs de la Grande Ravine. Située à proximité de Saint-Bernard, cette région caractérisée par un habitat très dispersé sera desservie par une station et aura vocation à se transformer demain en une véritable zone urbaine. Pas étonnant qu’elle suscite déjà l’avidité des promoteurs immobiliers, enthousiastes à l’idée de créer ex nihilo un nouveau quartier où cohabiteraient 10 000 personnes. L’idée des aménageurs n’est pas de reproduire les traditionnels schémas d’urbanisation dévoreurs d’espaces, mais plutôt d’imaginer un modèle plus dense, préalable indispensable à la constitution de nouveaux bassins de clientèle. Selon les simulations, entre 3 000 et 4 000 logements au minimum pourraient être construits sur ce plateau avec vue imprenable sur l’océan. A moins que les études ne démontrent le contraire, la Montagne n’accueillera qu’une seule station. Le tunnel étant creusé par définition dans la falaise, les ingénieurs excluent aujourd’hui tout arrêt à l’entrée du village. Car il faudrait alors imaginer un système d’ascenseur pour extraire les voyageurs circulant à 250 mètres sous terre. Trop cher, trop compliqué, trop dangereux tout simplement...

    • Cher anonyme,

      Quelle est la source de ce copier-coller ? Un lien ?

    • Merci beaucoup pour toutes ces informations.

      Le projet parait comme ça assez enthousiasmant !
      Les réunionnais le soutiennent -ils ?

      Jips

    • Si tu regardes les identifiants , tu verras que ma réponse a JIPS zst identifiable , mais excuse moi de ne pas avoir signé .
      claude de Toulouse .

    • Additif ,
      je dois etre mal réveillé , tu recherches ,la Réunion tramtrain sur google et tu trouveras , c’est soit le J I R , soit témoignages .
      C de T.

  • Bonjour,

    Quelqu’un qui se dit communiste et ne dénonce pas le libéralisme tout en ignorant l’AU n’a besoin de personne pour être discrédité.

    Voici quelques articles et leurs commentaires qui vous montreront que Vergès y arrive très bien tout seul :

    – http://bellaciao.org/fr/?page=artic...
    – http://bellaciao.org/fr/?page=artic...
    – http://bellaciao.org/fr/?page=artic...
    – http://bellaciao.org/fr/?page=artic...
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    Point de salut en dehors de l’AU pour la gauche !

    Et attention à ne pas galvauder l’idéologie communiste, chers camarades. Nous ne pouvons pas la vouloir irréprochable en métropole et l’accepter très diluée dans les DOM. Les domiens nous prendraient pour des clowns !

    On ne peut dire que Claude de Toulouse ait un grand respect pour les Réunionnais quand on voit jusqu’où il peut aller dans son soutien à un parti qui n’a rien à faire de l’AU et du néolibéralisme. Serait-il communiste à Toulouse et libéral à la Réunion ?

    Bien à vous

    VCR (Vieux Créole communiste Réunionnais militant PCF)