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La Suisse veut sortir du nucléaire d’ici 2034

Publie le jeudi 26 mai 2011 par Open-Publishing
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Décision historique en Suisse : le Conseil fédéral s’est prononcé hier pour la sortie du nucléaire. Les cinq réacteurs situés en Suisse alémanique devraient être débranchés progressivement à partir de 2019, après 50 ans d’exploitation.

Si le scénario annoncé hier par le Conseil fédéral (gouvernement) est approuvé par le parlement de Berne et n’est pas remis en cause par la suite lors d’un référendum, le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Beznau, dans le canton d’Argovie (voir infographie) sera arrêté en 2019. Il s’agit du plus ancien réacteur à eau pressurisée au monde en service depuis 1969, soit neuf ans avant le couplage de Fessenheim 1 au réseau EDF.

Dans huit ans, Beznau 1 arrivera, si tout va bien d’ici là, au terme de sa durée d’exploitation que le gouvernement suisse veut limiter à 50 ans. En appliquant cette durée limite, Beznau 2 et Mühleberg seront arrêtés en 2022, Gösgen en 2029 et Leibstadt, la plus récente des quatre centrales suisses, en 2034. Cette date devrait marquer la fin du nucléaire en Suisse.
Les sept membres du conseil fédéral ont opté pour le deuxième scénario prévoyant le non-remplacement des centrales nucléaires existantes à la fin de leur durée d’exploitation. Ils ont rejeté le premier scénario envisageant le statu quo avec le remplacement des trois centrales nucléaires les plus anciennes, afin de garantir un maximum de sécurité. Ainsi que la troisième variante, le plus radical des scénarios de l’après-Fukushima, prévoyant l’abandon anticipé de l’énergie nucléaire et la mise hors service des centrales avant la fin de leur période d’exploitation normale.

Doris Leuthard, la conseillère fédérale chargée de l’énergie et de l’environnement a expliqué au cours d’une conférence de presse que le Conseil fédéral a voulu ainsi prendre en compte l’aspiration du peuple suisse, exprimée par des sondages, à « restreindre les risques résiduels liés à l’énergie nucléaire, tout en continuant de garantir l’approvisionnement électrique du pays

Le nucléaire fournit aujourd’hui 39 % de la production d’électricité en Suisse contre 56 % pour l’hydraulique, à travers 1 600 centrales hydroélectriques et 190 barrages, et environ 5 % pour les centrales thermiques conventionnelles.

Pour compenser l’énergie nucléaire, le Conseil fédéral table sur des économies accrues d’énergie, le développe- ment de l’hydraulique et des nouvelles énergies renouvelable, la production d’électricité par des centrales à gaz, ainsi que sur les importations.

L’abandon progressif de l’énergie nucléaire aura un coût économique important pour la Suisse : la facture pour couvrir les besoins électriques autrement, en restructurant le parc de production et en important davantage d’électricité, est estimée entre 0,4 et 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) soit entre 2 et 4 milliards de francs suisses (1,6 à 3,2 milliards d’euros) par an. Pour financer la sortie du nucléaire, le Conseil fédéral envisage l’instauration d’une redevance d’incitation aux économies d’énergie ou d’un impôt sur l’énergie.

L’augmentation de la part de l’énergie fossile thermique devrait entraîner une hausse sensible des émissions de gaz à effet de serre, considérée comme un moindre mal par rapport aux risques résiduels du nucléaire.

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/05/26/la-suisse-veut-sortir-du-nucleaire-d-ici-2034

Messages

  • 2034 !!! pensez vous ,nous en Suisse y a rien qui presse ,on va doucement

    regarder les marmottes qu’en- t- elles plient le chocolat elles prennent le

    temps de papoter,ça c’est nul part ailleurs que chez nous .

    Pour le nucléaire faut réfléchir ,ça prend du temps ,y a rien qui presse

    c’est un voisin de Savoie qui parle , chez nous on est pas pressé non plus

    c’est les marmottes qui plient le reblochon , allons bon !!!! c’est pas le tout

    faut attaquer les foins ,comme les marmottes d’ailleurs entre deux pliages

    elles font les foins ,pas folles les bestioles

    les hivers se font durs de part chez nous . Ah j’oubliais ,vous parliez de

    nucléaire je crois ? ben !!! faut réfléchir , 2034 , 23 ans, , faudra bien ça