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La farce de Tarnac, une histoire d’impuissance radicale (Divergences)

par Nina Florence

Publie le lundi 5 septembre 2011 par Nina Florence - Open-Publishing

La farce de Tarnac, une histoire d’impuissance radicale (Divergences)
La farce de Tarnac, une histoire d’impuissance radicale (Divergences, revue internationale libertaire, Pierre Bance)
http://divergences.be/spip.php?article2743

La farce de Tarnac, une histoire d’impuissance radicale (Divergences, revue internationale libertaire, Pierre Bance)

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, en trois endroits du territoire, selon le même mode opératoire, des tiges de fer à béton sont posées sur des caténaires. Quelque 160 TGV, Thalys et Eurostar subissent des retards, parfois de plusieurs heures. Un modèle de sabotage, efficace et sans danger pour les agents comme pour les voyageurs. Une inquiétante démonstration de la vulnérabilité de ce mode de transport. La technique aurait ravi Émile Pouget qui, à n’en point douter, l’aurait prise en exemple.

L’État, au vu des premiers renseignements aurait pu la jouer fine, se contenter de compléter ses fiches. Il se montre balourd. Il lui fallait des coupables. Il les aura, ce ne sera un cadeau pour personne. Trois jours après les faits, dans le village de Tarnac, en Corrèze, l’antiterrorisme français montre ses muscles : routes bloquées, hélicoptères, policiers cagoulés, perquisition brutale pour arrêter devant les caméras, avec force gesticulations, une dizaine de jeunes vivant en communauté dans une ferme ; des membres de la mouvance « anarcho-autonome » selon le ministère de l’Intérieur, intentionnellement approximatif sur la qualification. La farce commence.

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