La privatisation de GDF attendra après le référendum

La panique du référendum gagne les privatisations.

L’Elysée a décidé de reporter de quelques semaines, soit après le 29 mai, l’ouverture du capital de Gaz de France.

Ce changement de calendrier, révélé hier par la Tribune et les Echos, a été entériné mercredi, en marge du Conseil des ministres. Pourtant, chez GDF, tout était prêt, la date du 9 mai circulait. Et Thierry Breton était persuadé d’obtenir un feu vert de l’Elysée et de Matignon. Le ministre de l’Economie faisait valoir que, la réforme du statut d’EDF et de GDF étant toute récente, il ne fallait pas attendre. « Lorsqu’une entreprise a entamé une telle révolution culturelle, tergiverser est contre-productif », expliquait-il en privé, il y a quelques semaines.

Il a précisé hier que l’opération aurait lieu à « l’horizon de l’été ».

Par Hervé NATHAN