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La réponse c’est « résistance sociale »
Publie le lundi 3 mai 2010 par Open-Publishing2 commentaires
La colère contre l’hyperaustérité et la volonté de ne pas se laisser faire transpiraient des cortèges du 1er Mai à Athènes et dans toute la Grèce.
Athènes, envoyé spécial.
En Grèce, le 1er Mai est traditionnellement un jour férié et de fête. Mais cette année, le cœur n’y était pas.
Les sentiments sont l’effarement, le dégoût, la colère face à la conclusion alors imminente d’un accord avec l’UE et le FMI, durcissant encore le super-programme d’austérité déjà décidée par le gouvernement socialiste.
Pour la troisième fois consécutive en cinq mois, il exige de la population qu’elle se « serre la ceinture », doux euphémisme pour dire que les Grecs payeront le prix fort de la crise.
Les 25 000 manifestants qui défilaient dans les rues d’Athènes, en plusieurs cortèges, comme dans 68 autres villes, affichaient clairement leur intention sur les banderoles : « résistance sociale ».
Responsable de Synaspismos, un des partis de la gauche radicale, Alexis Tzipras expliquait à l’Humanité que « la Grèce est en fait un laboratoire européen et international ».
« L’UE, le FMI et le gouvernement, précisait-il, sont en train d’y appliquer un projet effarant pour voir jusqu’où le peuple grec peut l’accepter. »
Il ajoute qu’il faut « lutter à l’échelle européenne » et défend la proposition d’un prêt à 1 %, lancée par l’Humanité.
Il est « heureux de voir que d’autres Européens nous soutiennent » alors que le pays, en difficulté, est promis à une véritable saignée.
À titre d’exemple, la production dans le secteur du bâtiment a chuté de 30,2 % en un an. Les salariés de ce secteur étaient particulièrement nombreux dans les rangs du Pame (branche syndicale du PC grec). « Ce sont les ouvriers, les travailleurs, qui paient le prix de cette crise. Ils veulent réduire les salaires, couper les primes. Nous nous attendons à des licenciements », explique leur responsable syndical.
Il faut « donner un nouveau pouvoir aux travailleurs », souligne-t-il.
Yannis, journaliste de trente-quatre ans, s’inquiète des « attaques que le gouvernement nous prépare ». Des attaques qui « nous renvoient au XIXe siècle ».
Messages
1. La réponse c’est « résistance sociale », 4 mai 2010, 08:00
Pistes pour un programme commun minimum de la gauche de classe europeenne :
salaire minimum garanti europeen 1500 € pour 30 H/semaine (GARANTI= MAINTIEN DU SALAIRE MEME EN CAS DE CHOMAGE TECHNIQUE DE DUREE INDETERMINEE )
Interdiction des licenciements partout = maintien du salaire integral acquis jusqu’a la retraite ou un nouvel emploi au salaire identique
revenu garanti europeen inconditionnel de 1000 € pour toutes et tous (jeunes ,chomeurs, etudiants, retraités, malades, precaires, paysans, independants etc)
droits sociaux garantis : santé education et transports collectifs gratuits
echelle mobile des salaires et des revenus
retraite a taux plein a 55 ans,garantie independamment des durées de cotisation
logement garanti avec loyer 10% du revenu
moratoire sur tous les interets des dettes privées et publiques ;
50 Milliards d’interet de la dette publique a payer aux banques dans le budget de l’etat français pour 2009 !!!
Fermeture des Bourses et intediction des paris sur les fluctuations de prix
municipalisation des banques : cooperatives locales sous controle citoyen ; promotion des monnaies locales d’echanges non speculatives
souveraineté populaire a tous les niveaux de pouvoir y compris BCE, a commencer par la monnaie et le credit ;
controle populaire permanent partout par la nationalisation expropriation des multinationales (banques,assurance,industrie,etc) et leur dementelement
medias publics gratuits sous controle citoyen
loi d’urgence europeenne de municipalisation des terres agricoles peri urbaines,a l’instart de ce qui existe en Suisse et au Japon afin d’assurer l’autonomie alimentaire le plus possible.
toutes les terres agricoles a proximité des villes
(perimetre a definir) sont inventoriées et declarées d’utilité publique donc non constructibles,mises immediatement en production biologique par des agriculteurs candidats ou a defaut par des cooperatives municipales ou collectifs d’habitants s’engageant a produire une agriculture vivriere biologique.
Elles sont declarées inalienables,a statut definitif de terres nourricieres non negociables.
Leurs proprietaires si agriculteurs partant a la retraite seront indemnisés au prix du
terrain a batir sous forme d’obligations d’etat avec rente a vie.
Assez de cadeaux aux patrons ! Un salaire social pour la jeunesse !
PAR Webmaster
PUBLICATION LE 3 mai 2009
http://www.sud-etudiant.org/article.php3?id_article=1693
1. La réponse c’est « résistance sociale », 4 mai 2010, 15:38
MERCI frère-de-classe,
"Oui, toi : Webmaster actif et ouvert"
ate mais... ;-)