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La riposte du peuple-classe grecque face à la dictature de l’oligarchie.

Publie le dimanche 19 février 2012 par Open-Publishing
19 commentaires

REVOLUTION /
La riposte du peuple-classe grecque face à la dictature de l’oligarchie européenne.

Les enjeux sont nombreux. Une synthèse ramassée les fait tenir dans les quatre points suivants.
Au-delà de la dette, il y a le pouvoir d’imposition de l’austérité partout et de la casse quasi totale en Grèce. C’est donc à la dictature d’une oligarchie qu’il faut s’attaquer.

1 - La violence de la dictature de la troïka contre le peuple-classe grec .

En Grèce la puissance de frappe du néolibéralisme et du capital financier est si forte qu’il semble que ce soit toute la société qui soit atteinte. Ce n’est sans doute pas tout à fait exact dans la mesure ou de nombreuses zones réservées aux très riches - et il en a en Grèce - semblent très bien survivre. Mieux, la classe dominante grecque trouve même le moyen de profiter de la crise pour accroitre ses profits. Il n’y a plus de nation en Grèce ! Ou si peu.

2 - Une dictature impose nécessairement la régression de l’Etat démocratique et de l’Etat social.

A ces exceptions près - qui ont leur importance - c’est donc quasiment le pays tout entier qui plonge dans l’appauvrissement généralisé. Les couches d’appui sont évidemment épargnées. Reste que la main droite de l’Etat - armée et police - se renforce quand sa main gauche - services publics - devient totalement atone et inexistante. Le fossé social entre la classe dominante (liée à la troïka et à la finance) et le peuple-classe est si profond que c’est l’existence de la société grecque elle-même qui est menacée. La classe dominante et ses dirigeants feignent de ne pas le voir. C’est dramatique. On est dans une situation incroyable. Les dominants sont littéralement accrochés à leurs dogmes dont l’application montre pourtant chaque jour qu’il s’agit d’une destruction sociale source d’appauvrissement grave et généralisé. Cela touche évidemment les plus pauvres mais aussi les couches moyennes, y compris celles qui étaient encore aisées il y a peu. C’est du moins ce que j’ai pu entendre ici ou là. N’est-ce pas environ 95 % de la population grecque qui subie ces attaques de la troïka ?

3 - La rengaine des "impensés" du processus révolutionnaire.

L’heure est à la mobilisation de la "classe fondamentale" (J Bidet - 1) et à la solidarité en Europe. En ces cas-là il y a évidemment résistance et ripostes. Elles sont de deux sortes, l’une brune et nationaliste, l’autre rouge et de type socialiste-communiste. Et face à une future riposte "rouge" les chiens de garde ne manquent pas de ressortir ce que les idéologues de droites nomment les "impensés" du processus révolutionnaire.

Sous ce terme issu de la science politique (2) on évoque la critique de l’hypothèse "maximaliste" qui signifie que face à l’acharnement de la classe bourgeoise à défendre ses privilèges la solution insurrectionnelle de Lénine n’est plus pensable car étant pire que la violence capitaliste. En ce cas pour ces penseurs, le "thermidor" sanglant des révolutions est mis sur le compte des révolutionnaires et pas sur la répression de la classe bourgeoise qui constitue une dictature. La science politique étudie pourtant ces dictatures. De l’Europe du sud (cf Demichel) à l’Amérique latine ce sont pourtant bien les dictatures qui ont donné l’exemple de la répression sanguinaire contre les révolutions marxistes, et toujours avec l’appui de la CIA des USA. L’oligarchie militaro-industrielle des USA n’a jamais cessé d’intervenir .

Ce qui est possible et défendable selon ces idéologues ce serait seulement l’hypothèse "minimaliste" - que l’on prête encore à Marx mais pas à Lénine - qui voit la bourgeoisie se retirer face à la détermination du peuple-classe . Encore faut-il qu’il y ait une "classe fondamentale" déterminée et offensive . Mais ou s’arrête la limite. Quand passe-t-on de la dynamiques de résistance voulant "simplement " le retrait de la classe dominante bipolaire (J Bidet toujours) Car dans cette situation, l’enjeu des forces d’inspiration marxiste tient bien à unir les trois fractions de la "classe fondamentale" pour reprendre la dynamique de Jacques Bidet.

4 - Marx et Ernst Bloch ou la nouvelle révolution qui s’annonce

La révolution marxiste qui s’annonce n’a pas spécialement le couteau entre les dents à l’instar de l’imagerie anti-bolcheviks mais elle entend bien faire prévaloir les conditions de la dignité humaine pour tous (cf ici Ernst Bloch). Et cela ne va pas se faire sans de rudes combats. C’est lié au fait que l’Etat possède le monopole de la violence légitime . Il n’y a que quand les policiers cessent de tirer sur la foule - ce qui arrive parfois - que la bourgeoisie se retire et s’enfuie.

La révolution marxiste qui s’annonce ne peut que vouloir construire un nouveau socialisme sur la base d’un Etat démocratique et d’un Etat social. C’est là les premiers pas d’une démarche transitoire qui peut être longue. Cela suppose un gouvernement s’appuyant sur la rue et restant en lien avec la société civile en mouvement. De plus, ce gouvernement devra nécessairement veiller à ce que les femmes ne soient pas renvoyées au foyer après avoir participé à la résistance-révolution . Et pas plus les jeunes que les femmes. L’esprit d’implication dans le temps est un défi . Des gouvernements en Amérique latine le relèvent. Un tel gouvernement devra aussi se prononcer "Pour une politique ouverte d’immigration" (3). Enfin il devra penser au génération future et à la construction d’un écosocialisme.

Christian DELARUE

1 - Polarité de classes sociales selon J Bidet : Deux en-haut, trois en-bas. CD

2 - par exemple dans "Introduction à la science politique" de Jean Baudouin (ed 1992).

3 - Pour une politique ouverte d’immigration - Collectif - Syllepse 2009.

Messages

  • La Grèce en lutte de 2012 comme l’Espagne de 1936 pour les peuples d’Europe !
    Par Sonia Mitralia

    (Ce discours de Sonia Mitralia, membre du Comite grec contre la Dette et de l’Initiative des Femmes contre la Dette et les Mesures d’Austérité, a été prononcé au meeting de Marseille du 17 février, organisé par la campagne française « pour un audit citoyen de la dette publique »).

    Le cours de l’histoire s’accélère et les événements cataclysmiques des derniers jours en Grèce doivent désormais convaincre même les plus hésitants : La Grèce tend à devenir aujourd’hui pour cette Europe de 2012 ce qu’a été l’Espagne pour l’Europe de 1936 ! Cette constatation apparemment osée n’est pas le fait de quelques romantiques. Non, c’est le fait de nos gouvernants car ceux qui nous l’assènent à longueur de journée depuis bientôt deux ans, ce sont ceux d’en haut, les Merkel et Sarkozy, le FMI et les banquiers, la réaction néolibérale par delà les frontières nationales, ceux qui ont choisi de transformer la Grèce en laboratoire de leurs politiques inhumaines et les grecs en cobayes de leur thérapie de choc.
    Il est plus que temps que nous, ceux et celles d’en bas de toute l’Europe, prenons à la lettre ce que nous disent nos Merkozy et leur Troika, et que nous agissons enfin en conséquence. Acceptons le défi et répondons leur que désormais, sans tarder, la Grèce va devenir un cas/test pour nous aussi, pour le mouvement des travailleurs, pour les mouvements sociaux et féministes, pour les peuples et les exploités de toute l’Europe ! Oui, faisons leur comprendre que Oui, nous sommes tous des grecs car, nous sommes pleinement conscients que le combat du peuple grec est plus que jamais notre combat. Que s’ils arrivent à briser les résistances et à soumettre le peuple grec, après ce sera notre tour, le tour de tous les autres peuples européens, l’un après l’autre, de passer à la trappe…

    Peut être vous vous souvenez qu’au tout début ils nous racontaient des balivernes du genre « c’est un cas unique et spécifiquement grec dû au fait que ces grecs sont des fainéants, rompus à la corruption et au mensonge » Cependant depuis lors, on a appris que le trou noir de la dette n’est pas spécifiquement grec, qu’il n’est pas dû à la prétendue…hypertrophie de l’Etat grec, car il est aussi bien américain que français, italien que japonais. En somme, qu’il est typiquement capitaliste et sa crise tout simplement…systémique.

    Mais, attention aux phrases toutes faites et aux clichés parce qu’ils sont inopérants pour décrire l’actuelle réalité grecque. Peut-on encore parler d’austérité même draconienne quand les salaires et les pensions baissent en Grèce de 40, 50 ou même de 60% ? Quand le pouvoir d’achat de l’écrasante majorité de la population est déjà amputé de 50, 60, ou même de 70% et plus ? Quand la classe moyenne de ce pays est ruinée et en voie de paupérisation galopante ? Quand les nouveaux salariés ne touchent plus que 417 euros et les nouveaux pensionnés 320 euros ? Est-ce de la simple « rigueur » quand un sur deux jeunes grecs est chômeur et le chômage atteint désormais 25% ? Comment peut-on parler des simples… « sacrifices passagers » quand la malnutrition fait des ravages parmi les petits élèves de l’école primaire, et la faim pointe le nez dans les quartiers même petit bourgeois des villes grecques ? Et comment peut-on prétendre que tout ca c’est « nécessaire pour mettre de l’ordre dans les finances » de la Grèce quand les bourreaux eux-mêmes admettent cyniquement que leurs politiques imposées de force à la Grèce ont échouées, ne font qu’enfoncer ce pays toujours plus profondément dans une récession monstrueuse et que la dette grecque ne pourra jamais être remboursée ? Alors, simple sadisme de la tristement célèbre Troïka ou plutôt guerre ouverte et déclarée du capital contre le monde du travail ? La réalité quotidienne nous oblige à l’admettre : Oui, nous en Grèce nous assistons à une véritable guerre de ceux d’en haut contre ceux d’en bas, des très riches contre tous les autres. Et en même temps, ne l’oublions pas car c’est très grave, nous assistons à la résurrection du pire néocolonialisme quand nous voyons la Grèce humiliée et dépourvue de pratiquement toute souveraineté nationale, traitée pas ses prétendus… partenaires européens comme une véritable colonie, un protectorat sous tutelle, dirigée sur place par un quelconque Gauleiter de Madame Merkel et de Monsieur Schaeuble…

    Et les grecs eux-mêmes, que font-ils ? Attention, ne croyez pas ce qu’on vous raconte des grecs. Vos medias sont comme les nôtres : la réalité qu’ils nous décrivent est totalement irréelle. Nous parlant de la Grèce actuelle, ils insistent sur le fait qu’il y a à Athènes un gouvernement d’Union Nationale appuyé par les quatre cinquièmes des représentants du peuple grec. Donc, si on les croyait on arriverait à la conclusion que les grecs sont plutôt maso et adorent être maltraités…
    Evidemment, la réalité est toute autre. Une douzaine de grèves générales en moins de deux ans, d’innombrables luttes et grèves très dures dans tout le pays, un climat presque insurrectionnel depuis des mois, un mouvement des Indignés -les Aganaktismeni grecs- qui a balayé toute la Grèce pendant 3 mois, des affrontements très violents avec les forces de répression déchaînées, des ministres et des députés qui n’osent plus sortir de chez eux depuis 10 mois car ils sont hués ou même tabassés par les passants, un parlement assiégé de plus en plus fréquemment par des centaines des milliers de manifestants qui tôt ou tard vont le prendre d’assaut,… voila un bref aperçu de ce qu’est devenue la routine presque quotidienne en Grèce depuis de longs mois.

    Mais tout ca ne représente que des secousses prémonitoires du très grand séisme social qui est en train de se préparer. En effet, un coup d’œil plus attentif suffirait pour qu’on découvre que la colère populaire bat actuellement des records historiques, que le pays est comme un volcan social prêt à exploser. D’ailleurs, les sondages qui se multiplient sont tous éloquents. L’appui populaire à ce gouvernement dit d’Union Nationale ne dépasse plus le 8% tandis que l’ensemble des partis à la gauche du PASOK social-démocrate font un score dépassant désormais les 50% ! Tout change à une vitesse hallucinante et le paysage politique grec subit un véritable chambardement sans précédent parce que des pans entiers de cette société sont à la recherche des solutions radicales à la crise et à leur paupérisation galopante. Vous voulez un exemple qui illustre parfaitement cette situation tout à fait exceptionnelle, qui ressemble de plus en plus avec ce qui se passait dans un certain entre deux guerres dans notre continent ? Le PASOK qui, il y a deux ans, a fait un triomphe gagnant les élections avec le score-record de 45%, obtient maintenant, selon tous les sondages, moins de 10% tandis qu’un groupuscule de tueurs néonazis atteint depuis peu les 3% ! Oui, la société grecque est déjà en train d’expérimenter sa propre République de Weimar…

    Alors, que faire ? La première chose c’est de crier haut et fort que les grecs ne doivent pas payer cette dette qui les étrangle et qui n’est pas la leur. Qu’on doit suspendre tout de suite son paiement. Pourquoi faire ? Pour faire ce que nous oblige de faire le droit international, l’ONU, nombre de conventions internationales signées d’ailleurs par nos gouvernements : Pour investir les sommes astronomiques consacrées maintenant au service de cette dette, à la satisfaction des besoins élémentaires de la société grecque, à la santé, l’éducation, les infrastructures, les services publics, les chômeurs, les gosses affamés, les familles monoparentales, les malades et les infirmes, les femmes qui sont maintenant contraintes d’assumer gratis et en famille toutes ces taches assumées par les services publics avant leur démantèlement et leur privatisation.
    Pour combien de temps ? Pour le temps qu’il faudra pour réaliser un audit citoyen de la dette afin d’identifier sa part illégitime qu’il faudra annuler et ne pas payer. Et tout ca en refusant obstinément de tomber dans le piège des chantages de nos bourreaux qui nous répètent à longueur de journée qu’une telle politique radicale mène automatiquement le pays à la sortie de l’euro et de l’Union Européenne, à un repli national obligatoire…

    Non, non et non. Nous refusons de payer cette dette et en même temps nous restons dans la zone euro. Et la raison principale est simple : parce que nous voulons nous battre avec vous, tous ensembles, la main dans la main avec tous les peuples et tous les travailleurs de ce continent, pour foutre en l’air cette Europe du capital, des Merkel et des Sarkozy. Parce que nous voulons créer et amplifier ce qu’on appelle la « crise systémique » de cette Union Européenne antidémocratique et antisociale des riches. Oui, il n’y a désormais qu’une seule perspective, la seule réaliste et faisable, celle du combat commun de ceux d’en bas partout en Europe. Camarades, c’est maintenant plus que jamais que l’union fait la force. Unissons-nous car tous ensembles nous pouvons toujours changer ce monde qui est en train de pourrir. Avant qu’il ne soit pas trop tard… Et rappelez-vous : Si ce n’est pas nous, alors qui ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?...

  • ATTENTION LES BANQUIERS DE MERDE ?ET PATRONS ?NOUS ALLONS VOUS FAIRE ??????????????????????RAS LE BOL DE VOS GUEULES

    • Je me méfie de Lénine et de Trotsky autant que de Staline. En effet, alors que Trotsky dirigeait l’armée rouge est faisait anéantir non seulement les contre-révolutionnaires mais aussi les autentiques rébolutionnaires qui ne se reconnaissait pas dans un parti qui ne les représentaient pas, Lénine faisait se développer une police politique qui paracheva le travail. Staline n’est donc pas tombé du ciel mais il n’a fait qu’ériter d’un système mis au point par Lénine et Staline.

      Cependant, je considère que Marx a raison sur bien des points. Il faudra être vigileant afin de ne pas se faire voler la victoire populaire. Ce que Lénine et Trotsky ont développé en Russie fut un système dont le but était de satisfaire les besoins humains. Ce faisant, ils ont oublié que notre rapport avec les autres est conditionné par notre rapport avec la nature, et ils sont passé d’un système capitaliste d’exploitation des ressources naturelles dont le but est de satisfaire les besoins en capital des entreprises à un système communiste d’exploitation des ressources naturelles dont le but est de satisfaire les besoins humains.

      Ainsi, ils sont resté dans la logique d’un système d’exploitation, rendant ainsi impossible d’atteindre le but fixé, la satisfaction des besoins humains.

      Je suis bien content de voir que cet article parle de la construction d’un écosocialisme. En effet, depuis que Marx a écrit son oeuvre à la fois philosophique, sociale et économique, l’industrialisation est passée par là et ses premières conséquences, visibles aujourd’hui, sont la raréfaction des ressources naturelles et la pollution généralisée induite par la transformation systématique et industrielle des ressources naturelles en sources de pollution.

      Ces deux points doivent nous préoccuper. L’humanité s’est développée de façon exponentielle à partir du début de l’industrialisation, chose qui n’était jamais arrivée auparavant. Ceci seul suffit à démontrer qu’un système de société, quel qu’il soit, ne peut être en même temps durable et basé sur l’exploitation des ressources naturelles ou sur la satisfaction des besoins humains. Cela seul suffit aussi à démontrer que pour qu’un système de société, quel qu’il soit, soit durable, il doit être basé sur le respect des ressources naturelles.

      De plus, le développement de la pollution généralisée est tel que nous assistons aujourd’hui aux prémices d’une extinction massive d’espèces animales et végétales d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de la Terre. Cela seul suffit à prouver que pour être durable, un système de société ne peut être basé sur l’exploitation des ressources naturelles ou sur la satisfaction des besoins humains mais qu’il doit au contraire être basé sur le respect et la satisfaction des besoins de la nature.

      Notre rapport avec la nature conditionne notre rapport avec les autres. Mais cela, les sbires de la pensée dominante ne nous le dirons pas, eux qui sont restés scotchés à une époque où le monde se divisait entre une exploitation capitaliste des ressources naturelles destinée à satisfaire le capital et une exploitation communiste des ressources naturelles destinée à satisfaire les besoins humains.

      La satisfaction des besoins humains et le respect de la nature ne passent pas par la satisfaction des besoins humains mais par la satisfaction des besoins de la nature.

      Autrement dit, le respect de nos semblables passe par le respect de la nature et de ses ressources. Toute autre approche ne fera que remplacer un système de domination et d’exploitation par un autre. Et ce n’est pas ce que je veux pour moi et pour mes enfants.

  • Lu sur

    http://www.humanite.fr/grece-%C2%ABil-faut-accentuer-les-luttes%C2%BB-explique-le-depute-kke-yannis-gkiokas-490919

    Selon différents sondages récents, les trois partis de gauche, qui ont refusé de cautionner le programme de la Troïka, recueillent entre 38% et 42,5 %. Le parti de la gauche démocratique effectue une percée spectaculaire pour atteindre entre 16% et 18 %. A ses côtés, le parti communiste grec (KKE) et la coalition de gauche radicale (Syriza) recueillent respectivement 12 % à 14% et 11% à 12,5 %. La gauche serait donc en mesure de remporter des élections législatives si elles se tiennent.

    Envoyé Spécial.

    Il semble cependant que la troïka, et les dirigeants de l’UE, exigent des partis qu’ils s’engagent à respecter le programme pour accorder la tenue de ces élections. Les attaques contre les principes fondamentaux de la démocratie se multiplient dans le pays même où elle trouve ses racines, la Grèce.

    Les attaques sociales se font, elles, sans cesse plus sentir par la population : le chômage augmente, le niveau de vie baisse.

    Yannis Gkiokas est député KKE. il explique au site internet de l’Humanité la vision de la crise et la politique qu’il défend à la Vouli.

    Quelle est la situation en Grèce ?

    Yannis Gkiokas : Le niveau de vie et les droits du peuple ont décru ces dernières années. C’est la plus grande attaque envers notre peuple depuis 30 ou 40 ans et ce à différents niveaux. Elle s’exprime par des coupes dans les salaires et les retraites, effectuées directement par l’Etat dans le domaine public ; dans le privé, elle passe par l’abrogation des conventions collectives. Il existe aussi des coupes dans les services de santé, sociaux, dans l’enseignement et l’éduction. Alors que le système éducatif est censé être gratuit, les élèves n’ont pas eu leurs livres à temps cette année. Tout cela a créé une situation explosive au sein de la société grecque. La colère et l’indignation se sont accumulées dans la population qui essaye de trouver des réactions de résistance. Dans ce contexte, notre parti agit.

    Comment cette dégradation se manifeste-t-elle ?

    Yannis Gkiokas : Par le chômage. Chez les jeunes, il atteint 43% ! Ensuite, à cause des taxes sur l’habitat appliquées via les factures d’électricité, certaines familles qui ne peuvent payer voient leur électricité coupée. Nous commençons à voir dans des jeunes familles, pauvres, des phénomènes de sous-alimentation. Dans tous les niveaux de la vie sociale, cette politique trouve son expression.

    Comment le KKE répond-il ?

    Yannis Gkiokas : Nous sommes dans la lutte quotidienne, dans les entreprises et les quartiers. Nous voulons renforcer et rendre vives les discussions pour la perspective. Cette lutte, qui se développe, nous ne voulons pas qu’elle soit une lutte du détournement ou qui freine. Aujourd’hui, le capitalisme est dans une situation telle qu’il ne peut rien céder. Il faut, pour nous, accentuer le progrès ce qui ne peut se faire comme dans les années 80 et 90. La perspective est le socialisme. Nous disons que c’est pour aujourd’hui. Nous voulons que ce soit un but de la lutte. Nous vouons sortir de l’euro et de l’Union Européenne, que les moyens de production centralisés deviennent une propriété sociale. Et bien sûr, nous voulons l’annulation de la dette grecque. Cela ne peut pas se faire par un gouvernement qui gère le système. Nous, aujourd’hui, nous ne luttons pas pour un changement de gouvernement mais pour un changement de classe au pouvoir. Cette perspective, il faut qu’elle soit un objet de discussion dans les luttes afin de gagner du terrain dans les consciences populaires. Ces deux dernières années, les communistes et les combattants qui participent aux manifestations et aux organisations de masse ont connu des réussites. Par exemple, ils ont permis de faire réembaucher des gens licencier, de remettre le courant dans les foyers où l’électricité avait été coupée, ont conclu des conventions collectives avec des augmentations. Notre participation à ces luttes est décisive, en opposition avec la direction du mouvement syndical qui, dans son essence, soutient la stratégie du gouvernement même s’ils le critiquent.

    Syriza dénonce aussi les politiques du gouvernement. Est-ce une main tendue ?

    Yannis Gkiokas  : Non, nous avons une différence et avec Syriza, et avec le PGE en ce qui concerne la crise et la sortie de crise. Nous voulons une croissance différente : notre pays ne sera pas membre de l’UE mais appartient à l’Europe. Les moyens de production seront socialisés. C’est en contradiction avec les propositions de Syriza qui recherche une solution dans le cadre du système, à l’intérieur de l’UE. Ces conceptions et stratégies ne jouent pas en faveur de l’intérêt populaire. C’est pourquoi, les notres sont différentes. Et nous sommes contre la proposition de paix sociale qui conduit à la collaboration de classes. Elle ne peut exister dans le cadre du capitalisme car il y a deux classes opposées. L’important est de renforcer la lutte des classes.

    • Salut Alain !

      La perspective est le socialisme. Nous disons que c’est pour aujourd’hui. Nous voulons que ce soit un but de la lutte. Nous vouons sortir de l’euro et de l’Union Européenne, que les moyens de production centralisés deviennent une propriété sociale. Et bien sûr, nous voulons l’annulation de la dette grecque. Cela ne peut pas se faire par un gouvernement qui gère le système. Nous, aujourd’hui, nous ne luttons pas pour un changement de gouvernement mais pour un changement de classe au pouvoir.

      Donc, ce camarade promeut bien, si les mots ont un sens et s’il n’est pas en train de se foutre ouvertement de la gueule du monde, une chose dont tu dis toi, ailleurs sur ce site, qu’elle ne doit surtout pas être remise au "goût du jour", et qui s’appelle dictature du prolétariat ;)

      J’avoue que je ne comprends pas trop comment on peut à la fois souligner avec emphase (et donc j’imagine en approuvant ?) les propos de ce camarade ( propos que je partage tout à fait) et se braquer contre la "dictature du prolétariat" (aka "démocratie prolétarienne"). Ca me scie un peu....

      Mais tu vas sans doute m’expliquer comment ce camarade (et les prolétaires grecs) auraient une chance, une seule, de mettre en place ce programme plus de 5 minutes tout en renonçant à exercer, comme tu les y inciterais si tu étais sur place, ce qu’il convient d’appeler la dictature du prolétariat (contre la bourgeoisie et ses séides) ?

      Je veux dire, concrètement ?

      Car sincèrement, s’ils comptent uniquement sur les urnes et la "légalité bourgeoise" (pourquoi pas, soyons fous, ils compteraient sur l’armée ?!!), tout le monde sait d’avance ce que ça va donner....Et je pense que les communistes grecs ont assez payé, à deux reprises, pour ne pas le savoir...

      Surtout avec l’équivalent du PG -DIMAR - dans les "pattes"...

      Donc ?

      LL

    • Oula..L.L., mon réveil sent la poudre..

      Comme je m’appelle pas LONDON, évite stp de me faire du procès qui me fait froid dans le dos.. : je ressens de l’approximation d’amalgame qui me "blesse"

       :)

      On va mettre les choses au poing (pardon, au point..)*

      UN :

      J’ai mis ce texte en ligne sans aucun commentaire
      Je le considère intéressant, il est de rupture avec d’autres conneries que je lis en France.Il mérite selon moi d’être connu


      DEUX :

      Mettre du gras, vise à "pointer" l’opinion d’un auteur, particulèrement"discutable" au sens de pouvoir la discuter

      TROIS :
      Si je mettais en ligne uniquement sur Bella Ciao ce que je partage à 100 pour cent...en dehors de mes propres"productions" signée AC, Marxiste girondin (1939-..), je ferais moins chier ceux qui me trouvent, à juste titre, trop casse c..es et bavard/

      Par exemple, je ne partage pas la façon dont des communistes style POI, oudes gens comme Nikonnof avancent de façon trop lapidaire et avec un fixation qui m’interpelle d’autant plus que j’ai longtemps pensé comme eux le slogan"Sortir del’europe, Sortir del’EURO)

      QUATRE :
      Ce qui me dérange, m étonne un peu, me "chagrine" aussi sans que mes larmes ne fassent déborder la Garonne c’est la façon dont tu me "ramasses".

      Je vais donc , à contre coeur car je ne pratique pas souvent ici, et sans prendre de gants, répondre à ton diagnostic de schizophénie que tu sembles avoir détecté en moi,

      Donc, ce camarade promeut bien, si les mots ont un sens et s’il n’est pas en train de se foutre ouvertement de la gueule du monde, une chose dont tu dis toi, ailleurs sur ce site, qu’elle ne doit surtout pas être remise au "goût du jour", et qui s’appelle dictature du prolétariat ;

      Si tu as analysé la dictature du prolétariat comme condition sine qua non du changement révolutionnaire consistant à exproprier la CLASSE possédante, le CAPITAL , c’est ton affaire et il y a un article qui a permis de s’expliquer.
      Si on doit -je pense que c’est inutile, j’ai compris que j’étais rang édans le tiroir des naïfs puisque contestant le"concept et le besoin de vulgarisation en 2O12 d’un "outil" léniniste de1917- , revenir sur ces questions du processus démocratique dans la guerre de classes de violence sans précédent, c’est sur ton article qu’on peut reprendre ;

      Cela permettra aussi à Colas de répondre-s’il juge nécessaire de le faire-à mes demandes de coercitions contre "la bourgeoisie" (Classe ?)

      J’avoue que je ne comprends pas trop comment on peut à la fois souligner avec emphase (et donc j’imagine en approuvant ?) les propos de ce camarade ( propos que je partage tout à fait) et se braquer contre la "dictature du prolétariat" (aka "démocratie prolétarienne").

      Il peut arriver à certains d’entre nous, de ne pas"comprendre", sans traduire un sur-lignage en témoignage d’"emphase" (??) et d’approbation.

      UN PC -je sais bien que le KKE n’est pas ta tasse de thé, ( la mienne non plus,je n’ai plus de tasse et àa, c’est réglé pour moi définitivement) contrairement àtoi,et je les connais moins que le pCE, le PSUC etc- mais un Parti qui réaffirme àune étape de sa lutte que l’appropriation sociale est un des fondamentaux de la Révolution -je suis preneur.

      Même quand c’est réaffirmé par un POUTOU, une ARTHAUD, ou un grec

      ..

      Mais tu vas sans doute m’expliquer comment ce camarade (et les prolétaires grecs) auraient une chance, une seule, de mettre en place ce programme plus de 5 minutes tout en renonçant à exercer, comme tu les y inciterais si tu étais sur place, ce qu’il convient d’appeler la dictature du prolétariat (contre la bourgeoisie et ses séides) ?

      Ben non.

      Tu fais ta demande au KKE

       :)

      http://fr.kke.gr/
      ou

      Comité central
      145, av. Irakliou
      GR-14231 Nea Ionia-Athènes
      Tel : (+30)210 2592111
      Fax : (+30)210 2592298
      e-mail : cpg@int.kke.gr
      e-mail : cpg.kke@gmail.com
      web :
      http://fr.kke.gr/contacts/

       :))
      Une notoriété toute relative mais grandissante, grâce à "vous" ,et bien que mon portrait commence à couvrir les murs d’Athènes- ils adorent les "ruines-) et surtout ma modestie vu l’état du pays ou je vis , en terme de constructions de RESISTANCE.., m’interdisent de répondre aux questions qui concernant la façon de monter les barricades grecque, espagnole, italienne, portugaise.

      Avec toi et des centaines d’autres, -surtout CONCRETEMENT dans la Lutte de classe là ouje suis avec ce que je connais , je m’autorise de modestes contributions sur les questions RESISTANCE-REVOLUTION-COMMUNISME..avec les masses, sans AVOIR RECOURS 0 TOUT ce qui est de panoplie "coercitive" .
      (Au passage , si tu reviens y compris avec cet échange sur l’article"dicatature du prolétariat, sois sympa de me re-préciser ta notion d’exclusion des partis bourgeois du processus autogestionnaire, des institutions démocratiques futures stp..)

      Car sincèrement, s’ils comptent uniquement sur les urnes et la "légalité bourgeoise" (pourquoi pas, soyons fous, ils compteraient sur l’armée ?!!), tout le monde sait d’avance ce que ça va donner....Et je pense que les communistes grecs ont assez payé, à deux reprises, pour ne pas le savoir

      Si c’est ce que pense le KKE, encore une fois demande leur..J’ai pas compris cela, mais je connais peu..

      Donc ?

      demandes tu..

      Donc, Chère LL, un peu de mollets se frottant à l’ail ne pouvant porter atteinte àl’amitié un souhait :

      Tu écris , parlant de ma mise en ligne d’un article qui n’expose pas mes opinions, et extrapolant sur ce que cela signifierait de contradictoire avec le combat commun

      Ca me scie un peu....

       :))

      Va au bout et , demande à B.C de m’envoyer un morceau stp., quand ce sera terminé !

      Si possible, quelques neurones et juste un bout de ta boite cranienne.. que je monterai en lampe de chevet afin, la nuit avancée venir relire Marx, Feurbach, Rosa, Sarton, Lénine..., et bien entendu tes thèses prolétariennes..
      Joignant ainsi l’utile à l’agréable puisque , textes et lampes réunies, tu m’apporteras la lumière...

       :)
      @plus..

      avec le sourire voire la bizz du "viejo", qui fait scier son monde..

      Alain

      dit A.C

    • hé hé hé ;-)

      Pas d’offense ami et camarade ,désaccords voire affrontements avec le camarade sont des choses que je peux séparer de l’affection que je porte à l’individu .

      Réponse pleine d’humour , très "Chancogne’s style" ;-), une façon de botter en touche pleine d’esprit, j’aime beaucoup.

      Mais position politique que je ne comprends toujours pas (à moins que tu soi encore en train de défendre la ligne de Jojo en 76 ? ;-))

      Blague à part - j’ai bien relu tes interventions ici et là sur ce sujet précis) et nous en sommes comme avec cette histoire de "nation" à un point de totale incompréhension.

      C’est même pas idéologique. Je ne peux pas débattre avec toi parce que je ne comprends même pas ta position en fait, tellement ça me semble déraisonnable, cette confusion entre plusieurs sujets.

      On va essayer au moins de se comprendre sur certains points du fond parce que sinon on va même pas arriver à avoir un désaccord construit (ce qui serait idiot).

      A + ;-)

    • Si possible, quelques neurones et juste un bout de ta boite cranienne.. que je monterai en lampe de chevet afin, la nuit avancée venir relire Marx, Feurbach, Rosa, Sarton, Lénine..., et bien entendu tes thèses prolétariennes..
      Joignant ainsi l’utile à l’agréable puisque , textes et lampes réunies, tu m’apporteras la lumière...

      De quelle utilité te seraient des éléments si négligeables, cher ami , puisque ces décennies passées au PeuCeuFeu , (et semble-t-il, surtout, la décennie passée hors du PeuCeuFeu), t’ont apporté savoir et conscience et même, prescience ?

      A la lumière de ton expérience et de cette sagesse, dont tu as la magnanimité de faire largement profiter les masses en déshérence de Guide Suprême, même un Balibar brille comme une ampoule éteinte, et son texte critique sur le sujet qui nous oppose passerait quasi pour un catalogue des Trois Suisses ou une pub pour le Reader’s Digest à côté de tes analyses :-D

    • même un Balibar brille comme une ampoule éteinte, et son texte critique sur le sujet qui nous oppose passerait quasi pour un catalogue des Trois Suisses ou une pub pour le Reader’s Digest à côté de tes analyses :-D

      C’est vrai..
      L’apprécier et le reconnaitreme confirme que tu es intelligente..

       :))

      Cela ne saurait règler une questionqui dépasse mes érections de chevilles..

      Certes les conversations de comptoir que ce soit auBali-Bar ou au chancogne’s Bistro..ne règlent pas la"question" au prétexte que l’un serait serait philosophe marxiste alors l’autre ne fut que spadassin du grand Capital pendant 42 piges..!

      Reste le sujet de cet article, les GRECS , le KKE, ma mise en ligne et ta réaction...

      Puis je considérer que ta réaction fut , à tout le moins, un "chouia" de volonté de titiller le vieux...en mélant la "dictature du prolétariat "..à la réaction du KKE..??

      Ce qui, bien sur, me fera allersur le sujet"DICTATURE du Prolétariat".(sinon on va"polluer celui ci).... vérifier si toi, comme d’ailleurs mon ami N-péiste Copas , me répondez sur les questions de la"coercition"

      Et du droit ou non des forces politiques se réclament de la bourgeoisie, de sièger dans les Assemblées.., sans entrave à leurs DROITS que confèrera la DEMOCRATIE...qui, bien sur, ne conduit pas à laisser la liberté aux minorités de tenter un "retour" aubon ordre bourgeois , par d’autres chemins que la lutte des classes tous terrains , y compris donc avec le suffrage universel, sans restriction

      Bon app’

      A.C

    • par d’autres chemins que la lutte des classes tous terrains , y compris donc avec le suffrage universel, sans restriction

      et patatras donc :-D les deux pieds de dedans mon ami alain :-D c’est bien ce qui me semblait !

      ok ok on en parle où tu veux ici et ailleurs,

      et je vais te répondre

      A tchao sur l’aut’ fil

    • et patatras donc :-D les deux pieds de dedans mon ami alain :-D c’est bien ce qui me semblait !

      ok ok on en parle où tu veux ici et ailleurs,

      Ecoute le mieux c’est que je laisse " mes deux pieds" ou ils sont, .
      .
       :)
      Il y a plein de sujets plus important à"creuser" que de refaire le22°congrès du PCF...

      Personnellement, je considère que la révolution est une chose tellement compliquée qu’en rajouter avec du dialogue de sourds n’aide en rien pour avancer dans la réalité "concrête"

      C’est ton droit absolu de penser qu’un type qui prétend que le suffrage universel est partie intégrante de ce qui combinera luttes et conquêtes de pouvoirs "est "tombé" je ne sais ou..

      Il y a suffisamment d’interlocuteurs pour se passionner pour ce genre de passe d’armes théoriques ,pour que j’en reste là.

      Cela d’ailleurs confirmera à certains que , décidément, un ex PCF ne peut être qu’un défroqué restant scotché à son histoire..

      Amitiés.

      A.C

    • Il y a plein de sujets plus important à"creuser" que de refaire le22°congrès du PCF...

      Je suis absolument D’ACCORD

      C’est bien pour ça que ce n’est pas DU TOUT Ce qui est proposé, ni le XXIIè Congrès NI le PCF ni Georges Marchais donc :-D

      Mais tu m’excuseras d’insister ici cher Alain :

      "la dictature du prolétariat " n’a probablement pas grand chose à voir avec le PCF et encore moins avec le 22ème congrès du susdit, et SURTOUT , elle a en tout cas beaucoup plus avoir avec Marx, Engels, Luxemburg, Lenine, Gramsci etc...qu’avec Staline (et ses relais de transmission européens). Mais on peut aussi décider d’envoyer chier les ancêtres !

      Tu peux considérer que ce n’est pas un sujet. Considérer ou bien que ce sujet est né et est mort avec le PCF en 1976. Je suis moi absolument persuadée du contraire ! C’est LE SUJET et il ne se résout ni ne se résume au PCF (ou aux PC en général d’ailleurs) même si les PC y ont une place.

      En revanche, l’ouvrage de Balibar sur le sujet à l’occasion du 22è , un des rares à avoir été écrit sur ce thème depuis celui de Staline, est toujours très bon, au sens d’intéressant et parfois très très juste, éclairant, et mérite lecture et relecture et commentaire, enfin il me semble, notamment à la lumière de ce que nous vivons et allons vivre aujourd’hui partout dans le monde mais à commencer en Europe, relecture justement EN DEHORS, absolument, du cadre "PCF" et de toutes les magouilles de ce parti pendant30, 40 ans, congrès ou pas.

      [Parenthèse : A cet égard, ce livre est également une page d’histoire, car il comporte de nombreux éléments historiques de l’époque, articles de l’Huma’, tribunes, interventions et interview de Marchais, il met parfaitement en lumière comment au PC se faisait la "fabrique du consentement" , comment on tenait son congrès. J’ai été hallucinée en relisant il y a qq temps de cela, de constater que la proposition sur "l’abandon" de "la dictature..." avait été adopté A L’UNANIMITÉ !!!!!! L’unanimité de 1500 délégués -nb approximatifs de délégués à ce congrès - putain, Alain.... !!!!! Tu crois que je comprends pas contre quels fantômes tu te bats en ferraillant contre la "dictature du prolétariat" ? Bref...]

      Donc, pas pour refaire le procès ou refaire l’histoire (à moins que tu le veuilles) mais parce qu’il pose des tas de questions et ouvre des tas de perspectives, - qui finalement, n’ont que peu à voir avec les règlements de compte claniques du PCF - qui ont été complètement abandonnées dans le délire de "l’alternance" et de l’électoralisme du PCF.

      Personnellement, je considère que la révolution est une chose tellement compliquée qu’en rajouter avec du dialogue de sourds n’aide en rien pour avancer dans la réalité "concrête"

      dialogue de sourds c’est quoi ? C’est quand je ne suis pas d’accord avec toi ou que tu n’es pas d’accord avec moi ? :-D

      C’est ton droit absolu de penser qu’un type qui prétend que le suffrage universel est partie intégrante de ce qui combinera luttes et conquêtes de pouvoirs "est "tombé" je ne sais ou..

      Tss tss tsss...Un peu trop kolossale la finesse là non ? Non , excusez moi, très cher, mais là pas d’accord du tout, car il ne s’agit absolument pas de cela, d’une prétendue "attaque contre le suffrage universel" (même si j’ai une vision un peu plus restrictive à l’égard de certaines parties de la population que la tienne :-)).

      (Mais sur ce sujet, je rappelle quand même que Mussolini et Hitler sont arrivés au pouvoir fort légalement et par les urnes et le suffrage universel....Bref.)

      C’est dommage, mais tu fais comme tu veux.

      Cela d’ailleurs confirmera à certains que , décidément, un ex PCF ne peut être qu’un défroqué restant scotché à son histoire..

      Ce n’est pas moi qui le dis hein ;-)
      A +
      LL

    • Je te réponds , parce que nous ne pouvons pas rester sur des quiproquos.


      Réglons vite nos passés :

      Certes j’ai été membre d’un Parti ou le centralisme "démocratique" faisait du Congrès le momentle moins démo.Puisque la sélection de délégués-jusqu’en 1985- "interdisait" objectivement que la contradiction dépasse le seuil d’une Fédé.

      Mais puisque tu"provoques "un peu en disant :

      L’unanimité de 1500 délégués -nb approximatifs de délégués à ce congrès - putain, Alain.... !!!!! Tu crois que je comprends pas contre quels fantômes tu te bats en ferraillant contre la "dictature du prolétariat"

      ...tu comprendras mon sourire : Chacun combat SES fantomes,Chère Elodie...

      Les tiens sont vétus, pour les uns de tissus roses, puis de couleurs oitdisant plus rougeâtres

      c’estla chance que tu as d’être jeune....

      Chaque fois, tes illusions sont "mortes" sans que ...tu aies pu connaitre, ce qu’est dans un parti , le militantisme en lien étroit avec la classe ouvrière, dans ses luttes de classe , ses recherches d’alternative.(je ne parle bien sur pas du Parti ou on ne votait pas à l’unanimité puisque les chefs de clans avaient droit à des motions permettant d’avoir son écurie comme repAIre et de ratisser "large ..)

      Dans le fond, ton cheminement vers ce que tu nommes la"démocratie prolétarienne" et ton ensemble d’outils-défende de classe , font qu’avec le concours de ceux que tu nommes nos ancêtres, et que je connais un peu-certes moins que toi en terme de lectures et d’études, tu proposes avec sincérité et enthousiasme des pistes ...qu’à tort ou à raison, je considère comme des versions "colorisées" d’un rapport aux Masses ..qui ne prend pas en compte, selon moi, un élément clé :

      la façon dont depuis Marx, l’exigence démocratique , le refus du "corset" , l’aspiration à maitriser ses choix, le rejet massif de toutes les "casseroles" que s’est trimabllé le marxisme-léninisme ( une véritable et objective démolition de MARX !) interdit que TOUt ce qui n’est pas audible des masses, soit mis en avant pour aider à la LUTTE contre le K, en 2012, avec la classe ouvrière telle qu’elle a évolué, avec le peuple tel qu’il entend de façon confuse, passer à autre chose que ce putain de système qui nous crève.

      Or la "vrai question" qui nos oppose c’est que .tu restes sur la notion d’étapes , avec un "socialisme".., transition imposant à certaines couches de la Société-et pas que les détenteurs des Moyens de PRODUCTION- ce qui "vous" semble de nature à freiner, entraver la Révolution..

      Et bien pas moi !

      Je veux bien que cela n’est rien à voir avec la vie du PC mais ne soyons pas non plus naïfs
      L’auteur de l’article sur DDP et PCF, lui a bien compris que ce sujet permettait un lien évident

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article125691

      Pour une raison d’évidence : parler de Révolution, c’est d’abord penser à ce pays, la situation actuelle chez nous, l’absence de’ORGA révolutionnaire, le sentiment que’on est dans la merde pour un bout de temps.

      Parenthèse :

      Certains commentaires ici ou là sur l’"ouvrierPOUTOU" face aux larbins duK, dans ses apparitions télévisées, sont tragi-comiques, et relève d’un "besoin" d’avoir un "os à ronger" dans la situation qui démontre que nous avons tout à reconstruire.

      Dans le fond, si j’étais méchant, je dirais que le prolo de chez FORD, c’est chez certains, comme pour d’autres la chaude ambiance, réelle, des meetings ou Mélanchon chauffe(très bien)les salles..
      Dans les deux cas, on se tient"chaud" en campant sur des certitudes, par besoin de ne pas frôler la déprime

      Mais le curseur K/travail, lui ne bouge pas !

      Tout ceci me fait dire qu’effectivement poursuivre le débat sur cette question ne pourrait qu’entretenir des polémiques auxquelles je me refuse de participer.

      Viendra le moment ou, en termes de débat de masse, les contours du COMMUNISME à INVENTER, du processus que personne ne peut prévoir, de la Forme d’Orga révolutionnaire qui ne devra RIEN àvoir avec ce que LENINE ou..Balibar ont pu connaitre , des réalités du Capitalisme et de ses "forces"-qui ne sont que la sommedes faiblesses que la CRISE SYSTEMIQUE engendre, de parles contradictions que ni Marx ne pouvait pas imaginer et théoriser-,

      .........oui viendra ce moment ou nous aurons à aborder les questions des"garde-fous", du contrôle autogestionnaire, des libertés .

      Cela naitra dans les luttes, les entreprises, les quartiers.

      Ce jour là, j’espère être encore en vie pour continuer à donner mon opinion....et combattre "la Dictature du Prolétariat !"
       :)

      En attendant, sur ce sujet , je vais vous lire, attentivement ..et la"fermer"

      Chacun a ses"limites" : là on est dans les miennes..

      Bien cordialement

      Alain

    • Je passe rapidement sur le persiflage - petit - sur mon passage au PS ou la condescendance que tu adoptes vis à vis de moi ( et que j’espérais que tu nous - à toi et à moi - nous épargnerais), ce mépris de celui qui est revenu de tout et de nulle part, de ce lui qui "sait" , qui "a vécu" etc....qui ne me semble pas très "révolutionnaire" (et est même en opposition complète avec ce que tu promeus par ailleurs...)

      Bref.

      Passons, donc, et comme je te l’ai déjà proposé sur un autre fil autrefois (l’UE et la nation je crois), je te propose qu’en matière de politique, quand nous nous croisons, personne ne "cherche" de "poux" à personne, surtout de cette façon infantile (je peux faire aussi - oh sans doute pas aussi bien que toi c’est certain car nous n’avons pas le même caractère ni la même histoire etc -, c’est un fait, mais je peux... à quoi ça servirait finalement, que je cède à tes provocations ? A rien.)

      Et qu’on s’en tienne aux discussions de fond (sauf si tu la refuses bien sûr, pour des raisons qui te regardent).

      Tu as pris le sujet "22ème congrès/PCF/DdP" depuis le début comme une provocation à ton égard, et pas comme un sujet de fond ,d’actualité. Erreur, je te le dis. Te provoquer ne m’intéresse pas le moins du monde. Feu le PCF ne m’intéresse qu’à titre historique et comme je te l’ai dit que tu le veuilles ou pas la question de la DdP dépasse largement Staline, le PCF et le 22ème congrès. Te répondre sur le fond en revanche, ça oui (même si pour toi tout ceci est de la branlette d’intello qui complexifie trop la révolution, si j’ai bien compris).

      Or la "vrai question" qui nos oppose c’est que .tu restes sur la notion d’étapes , avec un "socialisme".., transition imposant à certaines couches de la Société-et pas que les détenteurs des Moyens de PRODUCTION- ce qui "vous" semble de nature à freiner, entraver la Révolution..

      Et bien pas moi !

      "Et bien pas toi" ? Bon, ok, donc, je ne vois pas d’autres solutions pour toi que d’attendre patiemment que le capitalisme se casse mondialement la gueule en mettant des cierges pour qu’il ne nous emporte pas tous alors dans sa chute.... S’il n’y a pas de transitions qui vaille (transitions qui durent plus ou moins longtemps et qui sont, de mon point de vue, vouées à être autant d’échecs possibles, certes, et que j’assume car je pense qu’on apprend à marcher en tombant et que rien ni chez Marx ni chez personne ne commande jamais la solution que tu préconises sans peut être tirer la conclusion de ce que tu avances jusqu’au bout ?).

      Mais tu me permettras alors une question Alain ? que fais tu sur tous ces sites (BC Rouge Midi etc) où parfois tu te déverses longuement sur des sujets "révolutionnaires" ? C’est ce que je te disais plus haut Alain : finalement, le point qui m’apparaît de plus en plus dernièrement, ce n’est même pas que nous serions en désaccord, c’est que tout simplement je ne comprends absolument plus ni ce que tu veux ni où tu veux en venir. Sans doute ne suis je pas ni assez intelligente ni assez cultivée ni assez expérimentée pour te comprendre, sans doute n’ai je pas eu ce privilège de militer dans les masses, dans la classe ouvrière comme tu dis plus haut, contrairement à toi donc (qui n’étais pas ouvrier non plus, si ma mémoire ne me trahit pas), c’est certain, mais peut être aussi que ton opinion n’est pas si claire ?

      A + si tu veux bien clarifier ta position générale, et sinon, tant pis, c’est ton droit en effet de ne plus répondre, de ne pas débattre.

      LL

    • [Une parenthèse importante quand même il me semble parce que tu emploies un terme qui me questionne et que je ne peux pas prendre à la légère.

      Selon toi je t’aurais "provoqué".

      Ma "provocation", selon toi, porterait sur le sujet de l’unanimité des 1500 délégués du 22ème congrès.

      Bon, Alain : j’y peux rien moi si le PCF était comme ça, je ne vais pas taire ce qu’il fut AUSSI les 40 dernières années pour ne pas blesser certains, non ? J’ai été sincèrement scotchée en lisant ce résultat - je pensais qu’au moins Marchais avait l’intelligence de ménager des semblants d’opposition, pour "faire démo" au moins "du dehors", mais non - il se sentait tellement tout permis que des scores de 100% sur 1500 ça ne choquait pas faut croire ?....

      Tu ne comprends pas, manifestement, que de lire des choses pareilles - ou lire que en 76 le 22 janvier Balibar publie une tribune dans l’Huma et que le 23 janvier le lendemain, donc, en 76, parait la réponse cinglante à sa tribune, donc de constater la manipulation complète des choses par l’organe central -, ça dépasse de loin ce que je m’imagine de ce parti en réalité complètement kafkaien jusqu’à la moelle, névrosant, schizophrénique, apte à rendre fou les esprits les mieux trempés ?

      De même que je ne dirais pas que le PS était objectivement un parti de gauche quand j’y suis entrée en 2001, pour me "préserver". Non, j’assume ce que j’ai fait et ce qu’est ce parti, j’assume ma mauvaise analyse, mon manque de culture politique et de recul, mon habitus de classe, et comme tu dis, "mes illusions"-

      Aussi, je t’assure que y’a que toi pour voir ce rappel du congrès comme une "provocation" de ma part.

      Bon certes, je ne peux pas blairer G ; Marchais, et je ne pourrai jamais ; oui je pense qu’il porte une énorme responsabilité dans ce que le PCF a fait au mouvement prolétarien, au communisme, au PCF soi même etc, dans ce pays. Ce n’est une nouvelle pour personne me connaissant, et certes pas pour toi je crois ? Mais que je sache, tu n’es pas Marchais ? Tu n’es pas "gardien du temple" non plus (enfin j’espère) ?

      Alors pourquoi te sentir "provoqué" ? En désaccord , pourquoi pas, mais "provoqué" ?

      Est-ce que tu me demandes de m’abstenir de porter des jugements ou des appréciations sur tel ou tel sous prétexte que tu y verrais à chaque fois une "provocation" ?

      Tu comprends bien que la provocation, c’est une volonté et une forme d’intervention particulières, pour parvenir à un but ; quel serait ici le but de te provoquer ? Me fâcher avec toi ? Pour quoi faire ?????

      Bon ben oui, t’as été des décennies au PC et t’as participé à tout ça, tu le dis haut et fort partout -notamment ici- dès que tu en as l’occasion et même quand personne ne te demande rien !! Et alors ? C’est toi qui "expie" et te comporte en "pénitent" - Moi (et BC en général), je ne t"ai rien demandé Alain, et surtout rien de tel.

      Qu’est ce que ça me fout ? C’est pas mon problème, ton passé politique au PCF et à la CGT, tes fantômes, ce que t’as fait ou pas, à la rigueur c’est le tien .

      En revanche, ce que je pense, sur le fond de cette "info" fraîche de 1976 ;), c’est que s’il y a une provocation comme tu dis , de mon point de vue, a fortiori quand je te lis aujourd’hui, sur ce sujet de la DdP, c’était que de tels congrès puissent exister dans un parti soi disant communiste et soi disant marxiste !!!!!

      En quoi c’est une provocation contre toi ça , de dire - d’autant que je ne dis rien de plus que ce que tu dis toi même - que pendant ces dernières décennies le PCF n’était pas/plus le parti communiste qu’il prétendait être ? Que c’était pas une question "d’erreurs" mais une question de magouilles et d’acrobaties et de reniements ?

      Toi tu vois dans mon rappel historique, dans mon étonnement sincère (purée mais comment peut -on faire/laisser faire des choses pareilles quand on se dit communiste ? Tu piges pas que je pige pas ? Le paradoxe avec le rejet en plus de la DdP - qu’est ce qu’on peut dire sur la DdP quand on s’appelle Marchais et qu’on contribue à organiser de telles mascarades ?) une provocation à ton encontre .

      Ce n’est pas le cas.

      Mais peut être que tu vois ça comme une provocation (alors que je t’assure vraiment, ça n’en est pas une) parce que si tu n’es plus aujourd’hui membre du PCF de 2012, tu es peut être toujours , en revanche, (et je pense que tu le seras jusqu’à la fin de tes jours) membre du PCF d’avant ton départ ? Tu n’es plus "PCFiste" mais tu seras probablement dans un coin de toi toujours "marchaisiste" ? - (enfin ça c’est à toi de te "sonder" si tu le veux, moi je ne fais qu’évoquer une piste, mais encore une fois, ton histoire perso avec le PC et Marchais je t’assure, ça ne m’intéresse vraiment pas plus que ça).

      alors là, oui, si tu veux y’a, non pas une "provocation", mais une énorme énorme différence entre nous, et une différence qui ne cèdera pas, sur le fond. Et on le sait depuis le début non ?

      Sans rancune donc, j’espère que tu ne verras pas d’autres pseudo provocations de ma part, à ton encontre, dans le cours des débats. Sinon, tant pis, j’aurais au moins fait ce que j’ai pu pour être claire et sincère. ]

    • Tu es tellement claire que je vais régler une question avec toi, puisque tu le prends comme ça, magrande..
      Toi, tupeux dire àun miltant :"

      Tu crois que je comprends pas contre quels fantômes tu te bats en ferraillant contre la "dictature du prolétariat" ?

      Par contre siledit militant te fais remarquer que lesfantômes peuventaussi venir d’"ailleurs" voilà que ça te conduità mordre !

       :)

      ce mépris de celui qui est revenu de tout et de nulle part, de ce lui qui "sait" , qui "a vécu" etc....qui ne me semble pas très "révolutionnaire" (et est même en opposition complète avec ce que tu promeus par ailleurs...)

      Plus loi, trèsen verve tuajoutes :

      Te répondre sur le fond en revanche, ça oui (même si pour toi tout ceci est de la branlette d’intello qui complexifie trop la révolution, si j’ai bien compris).

      Tu comprends ce que tu veux, moi j’suis pas dans ta t^te, Elodie.

      Parcontre, la passed’armes devient insultante(je PESE mes MOTS) quand, tu balances :

      Bon, ok, donc, je ne vois pas d’autres solutions pour toi que d’attendre patiemment que le capitalisme se casse mondialement la gueule en mettant des cierges pour qu’il ne nous emporte pas tous alors dans sa chute.

      Pourquoi ce style, Elodie ?

      Ainsi donc les camaros qui rejettent le retour à une" dictature du prolétariat" que tu sembles redécouvrir, les pov’cons qui n’ont pasBalibaren biblio, les militants quiont travaillé sur les questions de laLutte des classes au21° siècle, en essyant modestement de ne pas aller faire desphotocopies des textes des"grands ancêtres", les besogneux qui essaientde marcher au rythme des masses, en accompagnant une difficile reconstruction de repères de classe en chercahnt àunir , sur leFOND, plutôt que de se conforter dans une analyse du "processus" qui conduit à prendre toutesles précautions..alors qu’hélas l’immense majorité des travailleurs, accablé par le K, ne"croit" pas àportée de LUTTES, le transformationsociale, ces types comme moi et ’autres qyui ne veulent pas enfiler les pantouflesde onton Marx, tu les traites sans le dire, dedoux réveurs attentant lamort lente du Cpaitalisme ?
      Tu dis ensuitene pas chercheràpolémiquer !!
      c’est certes vérifiable !

      Bon ben oui, t’as été des décennies au PC et t’as participé à tout ça, tu le dis haut et fort partout -notamment ici- dès que tu en as l’occasion et même quand personne ne te demande rien !! Et alors ? C’est toi qui "expie" et te comporte en "pénitent" - Moi (et BC en général), je ne t"ai rien demandé Alain, et surtout rien de tel.

       :))

      Et pour bien montrer que tu as enfin compris que tu dscutais avec du vieiilard sénile tu balances"gentiment"

      i

      tu n’es plus aujourd’hui membre du PCF de 2012, tu es peut être toujours , en revanche, (et je pense que tu le seras jusqu’à la fin de tes jours) membre du PCF d’avant ton départ  ? Tu n’es plus "PCFiste" mais tu seras probablement dans un coin de toi toujours "marchaisiste"

      Ok, ma grande..Tu fais fort..

       :)

      Tu as posé une vrai question

      Mais tu me permettras alors une question Alain ? que fais tu sur tous ces sites (BC Rouge Midi etc) où parfois tu te déverses longuement sur des sujets "révolutionnaires

      je n’avais pas compris ma présence ici comme ça..
      Donc et note bien l’heure et le jour, je ne DEVERSERAI PLUS RIEN sur B.C puisque manifestement ça conduit à une telle charge caricaturale.

      on se fâcherait, ce serait con..

      Bonne continuation dans les débats ou les types comme moi, qui "attendent" la mort du Capitalisme le nez en l’air n’ont rien à apporter.

      Amitiés, car la politique virtuelle et la vrai "vie" je n’ai jamais confondu..

      AC

      je sais que la majorité des internautes qui fréquentent BC va faire"Ouf"
      Ceux qui penseraient que c’est un edérobade, une fausse sortie, vont voir que je sais me tenir dans "l emonde".

      On n’a pas besoin de me dire"Casse toi pov con"..

       :)
      je suis comme le grand Marxiste ................Aznavour.

      Il faut savoir quitter la table

      Lorsque l’amour est desservi

      Sans s’accrocher l’air pitoyable

      Partir sans faire de bruit.."

       :))

      Voili....c’est fait...

    • Ok, Alain , t’as gagné, je laisse tomber (et je ne parle pas du non-débat qui s’est instauré ici au cours duquel tu as décidé, manifestement, de tout prendre de travers).

      Je reprendrai le débat sur la DdP (quoi que tu en penses et quoi que tu en dises, nécessaire et incontournable) ailleurs et avec d’autres qui le voudront.

      En revanche, ce que j’ai à te dire à la suite de ta tirade, là, je te le dirai en MP dès que j’aurai 5 minutes. Ça ne regarde personne d’autre (de mon point de vue) que toi et moi car ça n’a rien de politique.

      Ciao

    • MISE au point :
      trois mails d’internautes que j’apprécie , sur des tons différents -mais sincères et amicaux me font réagir d’autantplus qu’entre tempsLL etmoi avons eu un échange en privé
      grosso modo, les trois copains-copines qui m’écrivent me disent

      "arrête de faire chier avec cette dispute qui gonfle.Vous allez pas vous boufferle pif pour une divergence sur un point qui fera débat, bien sur, mais de là à s’invectiver, à claquer la porte.."

      Du coup qu’il soit clair :

      Si j’ai donné à L.L le sentiment que je réagissais à ces propos de commentaires (voir texte du KKE) en les ayant pris pour de la provoc, il y a quiproquo et en tout cas, même utilisé le mot fut suivi de remarques d’humour que L.L. relevait da’illeurs.
      J’ai simplement pensé que cette déclaration du KKE -je le pense encore- ne justifiait pas la remarque qu’il y avait là "contradiction" avec la DDP.!

      En tout cas-cela est important- qu’en mettant en ligne ce texte plein sujet(laGRECE) je ne pensais pas qu’ilsoit de nature à faire rebondir sur un sujet traité par ailleurs...

      Que j’estimais, mais cela fait partie du débat entre communistes, qu’on pouvait évoquer le processus pré-révolutionnaire,révolutionnaire,en étant en refus de revenir sur l’abandon de la Dictature du Prolétariat, ..sans pour autant être incohérent.

      Et encore moins , pas encore désintoxiqué de son marchaisisme..
       :))

      Quitte à ce que cela ne soit ni théoriquement"juste "-mais là..quel débatpas réglé entre "marxiens" !- ni "compris"par d’autres communistes comme étant de"cohérence".

      Voilà.

      Et c’est tout.
      Par la suite, mais là je ne parle que pourmoi, dans l’échange, quand ilest vif, personne n’en sort sans quelques (mauvais coups) adressé à l’autre..

      Si, cependantavec mon style j’ai blessé , ici LL, mais allieurs descamarades que je sais demon bord, mes regrets n’ont rien à voir avec le fait queje n’ai aucun regret de dire"merde " à quelques snipers déchargeant de la connerie à tirs répétés , surtout parce que leur rage s’explique par la non contagion ici de la mélanchomania salvatrice qui s’exprime ailleurs.

      Je tenais d’autant plus à le préciser que ma"collaboration" avec bella Ciao a suscité et suscite encore quelques tirs dans le dos de quelques"lignards" aigris d’un parti dont j’assume , avec fierté,ce que d’active et passionnée fut ma part modeste de dévouement désinteressé en son sein.

      Même quand, avec d’autres, j’ai pu me tromper, je tire orgueil, étant objectivement en fin de parcours de m vie tumultueuse, d’avoir -et ce ne fut pas toujours simple- agi avec mes tripes et mon coeur, en tentant aussi de"fairemarcher ma tête" et sans crainte de "choquer" en parlant sans détours..

      Sans tromper.

      Certes , cela restreint mon cercle d’"amis" (au sens face book !!)
      Rien à cirer, c’est au contraire un utile dépoussièrage..

      Mais cela fortifie certaines amitiés réelles , même quand des affrontements sévères" interviennent.
      Cela vaut, pour L.L., et bien sur encore"plus"

       :))
      .. pour ELODIE..

      Cordialement

      A.C

  • Christian ,

    Tu commences VRAIMENT à être fatigant, avec ton "peuple-classe", sur lequel à ce jour en dépit de nos nombreuses sollicitations tu n’as pas encore daigné t’expliquer.

    Tu sais bien comment ça va se terminer....

    Tu vas te faire interdire de site (et après tu pourras pleurnicher ici et là que nous sommes d’ignobles staliniens).

    On apprécie moyen que tu ne répondes pas à une question répétée...

    DONC merci de nous dire ENFIN ce que tu entends par "peuple-classe" - tout le monde sera content d’avoir ENFIN ta définition, et ensuite on jugera.....