Accueil > La situation en Allemagne et comment nous survivons

La situation en Allemagne et comment nous survivons

Publie le vendredi 29 mai 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

La situation en Allemagne et comment nous survivons

Que tout passe par une hausse des prix, les transports publics, l’électricité (+ 8,8%), l’association sportive, le riz (+ 25%), n’est pas mentionné par les journaux allemands, qui voient seulement la stabilité des prix par rapport à il y a dix ans.

C’est grâce à l’effort personnel, l’entraide et l’organisation de la part des associations à but caritatif, comme par exemple Caritas, que nous nous tenons au-dessus de l’eau.

Les citoyens se retrouvent dans le « service mobile pour des personnes âgées » à faire des travaux artisanaux pour les vieux et les personnes au petit portefeuille. Caritas assume la prise en charge des personnes psychiquement en danger même si elles n’ont pas d’argent.

L’entraide, par exemple avec les problèmes d’ordinateur, dans la confection des vêtements, lors de déménagements ou dans l’installation de meubles sont chose courante, même parmi les quinquagénaires et sexagénaires.

Comment payer les deux visites au centre de fitness prescrites par le médecin, reste une énigme. Les caisses maladie paient les frais de la prévention seulement une fois par année, même si elles en font la réclame dans des prospectus très chers.

J’ai l’impression que beaucoup de per ?sonnes, même parmi les couches très cultivées, vivent de ce qu’ils ont épargné pendant de longues années. Un photographe m’a dit ironiquement l’autre jour que, gagnant dix euros par jour, il comptait la différence entre ce qu’il dépense au supermarché et entre ce qu’il a gagné pendant la journée comme son profit.

Comme dans l’ancienne RDA, tout le monde prête et offre ce qu’il a à double. S’acheter un tailleur pour un entretien d’embauche, c’est un luxe. Le bibliothécaire universitaire ne s’offre plus de grands voyages depuis des années.

Ceux qui sont plus aisés, qui ont quelques dizaines de milliers d’euros à la banque, se paieront un appartement destiné à leurs vieux jours ou ils rénovent leur maison.

En voyant Obama, Merkel et Sarkozy la main dans la main et hilares à la télé, je ne comprends plus le monde. Qu’est-ce qui ad ?viendra quand, dans quelques années, nous aurons dépensé et mangé toutes les économies, quand toutes les propriétés seront déversées dans le budget quotidien ? Que faire alors ?

Aujourd’hui, les queues devant les boutiques « Tafeln » [des magasins bon marché qui distribuent les denrées de la veille aux bénéficiaires d’aide sociale ayant une carte] deviennent de plus en plus longues. En même temps, de petits restaurants bon marché surgissent partout, organisés par des citoyens bien pensants, progressifs et plus aisés ou bien par les paroisses.

Aujourd’hui, un médecin de ma connaissance travaille pour 11 euros 50 l’heure. C’est le même salaire que celui d’un répétiteur ou d’une femme de ménage bien rémunérée. On dit que bien des patients passent lui apporter des repas.

Susanne Wiesinger, M. A.

http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=1598

Messages

  • Qu’est ce que c’est que ces conneries ??? Moi aussi je suis en Allemagne, rien constaté de tel, vraiment pas. Quelles salades

    • Que tu ne l’ai pas "constaté" ça ne veux pas dire que ça n’existe pas.

      Simplement que tu ne "vis" pas dans le même "cercle" de Damnés.

      Et tant mieux pour toi.

      Nous avons "constaté" avec mes camarades du Secours Populaire Français que cet hiver il y avait des travailleurs SDF qui "campaient" dans la garrigue et dans des édifices en ruine autour de mon "beau" village d’agriculteurs aisés, de professions libérales, et de classes moyennes, en majorité ; et un SDF, (Qui travaillait pour survivre), est mort brûlé dans son épave de caravane.

      Les "Oeuvres sociales" municipales ont vu leurs aides sollicitées 5 fois plus que les dernières années par des familles qui bossent souvent mari et femme.

      Et tout ça dans notre "belle" Région PACA. Une région dite "aisée" par rapport à d’autres.

      90% de la population du bled n’est pas au courant si nous ne le popularisons pas.
      Et mieux encore, une majorité s’en tamponne globalement ou nous accuse d’en rajouter.

      Mais c’est vrai.

      Ce dont on ne "parle" pas ça n’"existe" pas. Sauf pour ceux qui en souffrent et en meurent.

      G.L.