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Le capitalisme va mal ? Abrégeons ses souffrances !
Publie le samedi 28 février 2009 par Open-PublishingLe capitalisme est à bout de souffle. Les "prêts" accordés aux banques ne sont que des tisanes permettant de prolonger son agonie, et ainsi le maintient de la même caste de dirigeants.
Les médias, globalement contrôlés par cette dernière, bercent les plus crédules dans l’illusion.
D’abord ils parlent d’une crise comme d’une période difficile, de deux ou trois ans tout au plus, à l’issue de laquelle ça ira mieux, en osant quelques allusions à la crise de 29. Une lente agonie, amorcée en 1973, me semble au contraire mieux décrire la réalité. C’est d’ailleurs depuis cette période que les politiques au pouvoir parlent de mesures sévères mais justes pour sortir du tunnel et retrouver le plein-emploi.
Ensuite, ils soutiennent que les politiques traditionnelles pourrait apporter une réponse. Or rechercher une plus-value boursière, malgré un taux de croissance faible, voir négatif est absurde. Cela revient à toujours plus de flexibilité, de casse des acquis sociaux, de pauvreté.
Enfin, sentant une perplexité partagée par beaucoup, ils mettent en place la politique-spectacle (Obamania, peepolisation, metting-show). Cet enfumage quasi-religieux consiste à soutenir que les choses iront mieux si les gens sont dociles.
Pourtant rien n’arrêtera la descente aux enfers dans laquelle nous plonge le capitalisme, si ce n’est le pire, tant que la caste dirigeante cherche à se maintenir en chantant les prétendues vertus du système qui la soutient. Préparer l’avenir, ce n’est pas prôner un libéralisme mondialement régulé, humainement insoutenable, écologiquement catastrophique. C’est au contraire arrêter de croire en la croissance et en l’enrichissement éternel.
Arrêter de confondre consommation et bien-être, progrès et innovation.
Bref préparer l’avenir, c’est penser à l’après-capitalisme.