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Les différences entre un leader et un patron

Publie le mercredi 2 septembre 2009 par Open-Publishing
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Les différences entre un leader et un patron

Par Pedro Brizuela

Organisation de développement communautaire et ethnique (ODECO)

31 août 2009

Note de l’éditeur : Cet essai apparaît dans les manuels scolaires pour l’École de Leaders au Honduras. Pour en savoir plus sur l’école (de la desobeissance civile au Honduras) dans cette histoire connexes.

Toppling a Coup, Part VII : A School of Leaders in Honduras
Posted by Al Giordano - August 31, 2009 at 6:19 am

By Al Giordano

http://narcosphere.narconews.com/thefield/3399/toppling-coup-part-vii-school-leaders-honduras

Face à la question du leadership

Il a longtemps été dit qu’un leader ne naît pas, mais faite. L’émergence du leadership est un phénomène social car elle ondes du coeur du peuple dans la chaleur des luttes populaires pour les besoins les plus sincères de la population. Leaderships émane de l’enquête et de l’esprit qui vient répondre aux besoins du public.

Un leader est une personne qui est consciente de ces besoins sociaux, économiques, politiques et culturels de la société de lui et elle partage. C’est pourquoi le leader conserve son et l’oeil sur la liberté des peuples : la liberté est la conquête des besoins humains. Cette personne est un chef d’orchestre pour la liberté du peuple. Son rôle dans l’histoire vient du fait que lui et elle, voit plus loin que la plupart et profondément ressentir la souffrance de son et son peuple, dont les besoins sont extrêmes en raison de la misère, l’ignorance et l’injustice, qui se complètent dans le cycle de la répression.

Un chef a une lourde responsabilité avec l’histoire. C’est pourquoi lui et ses caractéristiques doivent avoir les éléments suivants :

a) Un chef de file devrait aborder les véritables problèmes de société à la recherche de solutions collectives.

b) Un chef de file des études sur les origines et les causes de ces problèmes.

c) Un leader doit faciliter, orienter et conduire ceux qui travaillent avec lui et elle.

d) Un dirigeant doit entretenir une relation étroite avec la population dans le contexte des objectifs sociaux ensuite suivi.

e) Un dirigeant doit apprendre par la pratique et d’éviter la bureaucratie.

f) Un leader doit avoir une compréhension pleine de la réalité dans laquelle elle et il opère.

g) Un dirigeant doit obtenir une large compréhension de la culture.

h) Lui et elle doit être honnête, simple et dans la solidarité, le rejet des vices opportunistes et d’autres manifestations de cette nature.

i) Un leader travaille toujours afin que lui et son mouvement politique ou social maintient le plus haut degré d’unité dans l’action.

j) Un chef de file fait des alliances avec des mouvements qui partagent au moins certains aspects importants de son et le sien.

k) Un leader doit être un spécialiste dans les affaires de son domaine et de son mouvement.

l) Le leader doit affronter la réalité de façon critique, objective et créative.

m) Le leader doit avoir de solides et de la politique décisives pour résoudre les conflits.

n) Elle et lui doit d’être attentif, respectueux des opinions des autres, savoir écouter et de réagir.

o) Un dirigeant doit éviter tous les actes qui ont le vice de l’intrigue. Lui et elle devrait s’abstenir d’ émettre un avis sur les questions que lui et elle ne connaît pas.

p) Un chef de file renforce sans cesse les liens d’amitié et de solidarité entre ses partenaires dans la lutte et entre eux et le peuple.

q) Un chef de file est honnête et transparent dans la sienne et ses actions, disciplinés et loyaux envers lui et ses principes.

r) Un dirigeant doit porter son et ses principes et valeurs de l’homme avec elle et lui. His et ses paroles ne doivent pas être dissociées de la sienne et ses œuvres.

s) Un chef n’abandonne jamais les objectifs fondamentaux de son mouvement social, politique ou culturel.

t) Un chef de file des pratiques et défend les aspirations démocratiques du peuple.

u) Un leader sait comment faire et recevoir des critiques.

Les différences entre un leader et un patron

Un leader et un patron ont de nombreuses différences dans la façon dont ils se comportent en présence des autres :

-Pour le patron, lui et son autorité est un privilège de pouvoir, tandis que pour le chef de file qu’elle est un don de service.

• Les ordres patron, "Je suis en charge ici.« Le chef pense : « je sers ici.

• Le patron pousse le groupe tandis que le chef de file qu’elle stimule, qui l’effectue.

• Le patron repose sur l’autorité déléguée à lui et elle par ses supérieurs. Le leader est poussé par sa conviction et sa conscience.

• Le patron inspire la crainte. Le leader inspire confiance et respect. C’est pourquoi vous craignez votre patron, tandis que vous aimez votre leader.

• Le patron cherche quelqu’un à blâmer si quelque chose tourne mal.

• Le leader stimule la correction de l’erreur.

• Le patron crie, gronde, qui cherche à blâmer alors que le leader corrige et encourage l’amélioration de son et ses collègues, car il est mieux de faire une erreur en agissant que de ne pas agir par crainte de commettre une erreur.

• Le patron assigne des tâches, obligations et devoirs, la commande de chacun sur ce que lui et qu’elle devait faire tout en observant si elles obéissent ou non. Le chef dirige par l’exemple, en travaillant aux côtés de ses collègues, elle et ses paroles correspondent à ses actes et sa compréhension, car ce qu’il faut faire, c’est la meilleure façon de parler.

• Le patron ne travaille que c’est un travail, les activités s’engage chef de file qui sont un privilège.

• Le patron sait comment les choses doivent être faites. Le chef apprend comment ils doivent être effectués.

• Les gardes patron et protège les secrets de la réussite. Le chef met tout le monde vous que les apprend en vue de parvenir au succès.

• Le patron gère le peuple, le chef de file les conduit vers l’objectif commun.

• Le patron privatise alors que le leader socialise.

• Le patron regarde ses collaborateurs comme des numéros ou des coupons, le leader les voit comme une équipe de travail qu’il appartient à des conditions égalitaires.

• Le patron a dit "go do it," le chef dit "let’s go do it."

• Le chef est une boussole : il favorise l’engagement réel de tous les membres, formule des plans avec des objectifs clairs, motive, encadre et promeut l’idéal de l’espoir.

• Le leader a une vision claire de ce que lui et qu’elle veut et la mission d’y parvenir.

• Le patron arrive en retard. Le chef y arrive tôt ou à temps.

• Le leader rend les gens ordinaires dans les états extraordinaires qui se consacrent à la mission établie d’une façon qui permet à la transcendance des peuples et l’accomplissement. Elle et lui donnent a ses collaborateurs une autre raison de vivre.

• Un leader est extraordinaire. Il n’y a rien de commun ou Bland sur elle et lui.

Les 21 qualités indispensables d’un chef

Caractère : Le leadership est la capacité et la volonté de la conduite des hommes et des femmes dans un but commun et d’avoir le caractère qui inspire la confiance. Ne jamais nier votre propre expérience et des convictions à maintenir la paix.

Charisma : La première impression peut être déterminante. Comment une personne peut avoir le charisme ? Worry plus sur la réalisation d’autres se sentent bien dans leur peau que si elles se sentent bien à votre sujet.

Engagement : C’est ce qui sépare les faiseurs de la rêveurs.

Les gens ne suivent pas l’engagement des dirigeants qui manquent. Engagement ne peut être démontrée dans un vaste éventail d’aspects incluant les choisit une heures à consacrer à l’œuvre, si l’on travaille à améliorer sa et ses propres capacités et ce que vous faites pour vos compagnons, même si elle implique le sacrifice de soi.

Lui et elle qui a fait ce qui est le mieux pour sa vie et son propre temps à tous les temps.

Communication : Sans elle, vous Voyage seul.

De développer d’excellentes compétences en communication est essentiel pour un leadership efficace. Le leader doit être capable de partager des connaissances et des idées à transmettre un sentiment d’urgence et d’enthousiasme pour les autres.

Les éducateurs prennent quelque chose de simple et le rende compliqué. Communicateurs prendre quelque chose de compliqué et de le rendre simple.

Capacité : Si vous vous développer, d’autres vont voir le meilleur en vous.

Capacité va au-delà des mots. C’est la capacité d’un leader de le dire, le plan, et le faire d’une manière que d’autres avis que vous savez faire et ils vous joindre à eux par le biais d’atteindre l’objectif final.

Courage : une personne avec courage vaut pour une majorité.

« Le courage est à juste titre considérée comme la plus grande des qualités humaines ... parce que c’est ce qui garantit tout le reste." - Winston Churchill

Discernement : Terminer énigmes non résolues.

"Les dirigeants intelligents croient que la moitié de ce qu’ils entendent. Leaders avec discernement savent où la moitié de croire. "- John C. Maxwell

Focus : La plus nette votre concentration la plus intelligente que vous serez satisfait.

Si vous chasser deux lapins, à la fois échapper.

« Ce que disent les gens, ce que les gens font et ce que les gens disent qu’ils ne sont des choses complètement différentes." - Margaret Mead

Générosité : votre bougie ne perd pas de lumière quand il éclaire les autres.

"Personne ne reçoit des honneurs pour ce qu’elles donnent. L’honneur est la récompense pour ce que l’on donne. "- Calvin Coolidge

« Donner, c’est la plus haute vocation de la vie." - John C. Maxwell

Initiative : Ne partez pas sans elle.

"Le succès semble être liée à l’action. Les gens qui réussissent sont actifs. Ils font des erreurs mais ils n’abandonnent pas. (Un homme intelligent n’est pas celui qui ne fait aucune erreur, mais plutôt sur celui qui les rend les corrige vite et bien) "- Conrad Hilton

« De toutes les choses que le leader doit avoir peur de, la complaisance doit être le premier." - John C. Maxwell

Capacité d’écoute : Pour se connecter avec des coeurs utiliser vos oreilles.

« L’oreille d’un dirigeant est de vibrer avec les voix du peuple." - Woodrow Wilson

« Un bon leader stimule les autres à lui dire ce qu’il doit savoir, pas ce qu’il veut entendre." - John C. Maxwell

Passion : Prenez la vie par les cornes et l’aimer.

« Quand un chef de file s’exprime avec passion, il trouve généralement réaction passionnée." - John C. Maxwell

« N’importe qui peut faire les choses superficiellement, mais une fois qu’on a fait une promesse, il ya quelque chose dans le sang et il est très difficile à arrêter." - Bill Cosby

Positive Attitude : Si vous pensez que vous pouvez, vous le pouvez.

"La plus grande découverte de ma génération est que les êtres humains peuvent changer leur vie simplement en changeant d’attitude." - William James

« Une personne qui réussit est celui qui peut construire une base solide à partir de briques que les autres ont jeté." - David Brinkley

Résolution de problèmes : vous ne pouvez pas laisser vos problèmes deviennent un problème.

Un leader ne se mesure pas par les problèmes qu’il aborde. Il cherche toujours des problèmes de sa propre taille.

La mesure du succès n’est pas si vous avez un problème difficile à résoudre, mais plutôt de savoir si c’est le même problème que vous aviez l’an dernier.

Cultiver les relations : Si vous prenez l’initiative, ils vont vous imiter.

L’ingrédient le plus important dans la formule du succès est de savoir comment se comporter envers le peuple.

Pour les gens, peu importe combien vous savez, mais, plutôt, que ce que vous savez est intéressant pour eux.

Responsabilité : Si vous ne portez pas le ballon vous ne pouvez pas diriger l’équipe.

La réussite à tout niveau, il faut que vous preniez la responsabilité. En fin de compte, la seule qualité qui une personne a réussi, c’est la capacité à être responsable. Un leader ne peut renoncer à tout, sauf a la responsabilité.

Confiance en soi : personne ne peut être un bon leader, s’il veut le faire tout le même chemin, ou obtenir un crédit pour le faire.

Discipline Self : La première personne dont vous avez besoin de conduire, c’est vous.

"La première grande victoire est la conquête de soi." - Platon

Homme indécis ne peut jamais dire qu’il est responsable de lui-même. Il appartient à toute personne qui puisse le capturer.

Service : Pour progresser, mettre les autres en premier.

Le vrai chef sert. Il sert le peuple. Elle est dans leur propre intérêt et dans le faire n’est pas toujours va être populaire, et pas toujours impressionner mai : Mais depuis que les vrais leaders sont motivés par l’amour plus que le désir de gloire personnelle, ils sont prêts à payer le prix.

Apprentissage : Pour se tenir au premier plan, continuer à apprendre (apprendre en faisant).

L’écoute et la lecture devrait prendre environ dix fois plus d’heures que de parler. Cela garantit que vous êtes dans un processus d’apprentissage continu et à l’amélioration de soi.

Vision : Vous ne pouvez réaliser ce que vous pouvez le voir.

La valeur d’un grand chef pour se conformer à sa vision vient de la passion, pas de position. L’avenir appartient à ceux qui voient les possibilités avant qu’elles ne deviennent évidentes.

Note : L’ordre de ces qualités ne précise pas leur priorité, parce que ... ils sont tous priorités !

traduction automatique

http://narconews.com/Issue59/article3784.html

Messages

  • Un chef c’est quoi ? Un chef c’est un leader raidi. Il faut revenir sérieusement sur le concept de leader : comment dire ... l’existence même des présents animateurs radio faiseurs d’opinions publiques, des politiciens, des chefs de tous poils, etc. Sérieusement, c’est-à-dire aussi sur la notion animale de "organisation des énergies". Un petit livre, assez incomplet somme toute, sur ce qui se passe dans les cours d’école, montre bien qu’être leader est être coordinateur d’événements dont le but est le plaisir commun pour cause de dispositions naturelles, car on est le meilleur coordinateur d’événements des autres et que ce sont les autres qui vous le concèdent. Le chef, lui, est un leader à vie, sclérosé, coagulé, car il est bien montré aussi dans ce petit livre, qu’être leader fatigue, affectivement, et que c’est aussi cette fatigue qui permet la rotation des tâches. Le chef, lui, refuse la rotation des tâches, la délégation des responsabilités, sinon que pour consolider son pouvoir, c’est à dire, encore, le pouvoir qui lui a été concédé, un moment, comme coordinateur des événements, moment dont il ne peut admettre la fugacité car il n’est déjà plus leader mais chef, un simple ordinateur d’événements, car comme dans tout ce qui est figé, "tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation". Il est normal que le leader accapare les affections, puisque c’est pour cela qu’il est leader. Être leader implique un pouvoir, mais ce pouvoir est un pouvoir de coordination des affections, et leur régulation. Et les déléguants de ce pouvoir, ceux qui élisent leur leader savent que d’être leader fatigue : il ne s’agit donc pas d’être leader à la place du leader, mais de prendre son relais, car le précédent leader a permis le développement des qualités adéquates à une autre personne pour lui permettre de lui prendre la place. C’est cela la vie fluide. Il en va du leader et du chef comme du job (ce que j’appelle "job" correspond assez bien à "l’éthique hacker") comparé au travail, ou encore comme de cette tâche qu’on s’est donnée soi de réaliser librement, sans contrainte autre que les règles que cette tâche implique, dans la considération de son environnement, comparée à ce labeur qui est de passer son temps à l’exécution (guillotiner ?) d’une tâche qu’un autre vous a donnée sans autre assentiment qu’une fiche de paie, sans considération pour son environnement qui est biologique, social et affectif tout comme soi, lorsqu’on ne l’a pas oublié dans le salariat ou l’esclavage volontaire.

    Le premier acte du chef est de pourvoir à son pouvoir et cela ne peut se faire toujours que par un mensonge : celui du leader raidi par le pouvoir, et pour cela tous les moyens sont pires, bien évidemment. Il faut expliquer aux gens qui sont fluides, parfois jusqu’à l’inconsistance, cette dialectique du mouvement qu’on empêche, qui est le procédé même de l’auto-organisation de l’existence humaine, que le chef est le reflet du leader et qu’ils doivent briser ce miroir de la réelle stupidification des êtres qu’il représente.

    Un chef est un leader sclérosé, dont la compétence s’est rigidifiée en autorité péremptoire dans laquelle de moins compétents, mais jaloux et nostalgiques encore de la vie libre du leader, des petits chefs y voient le reflet d’eux-mêmes qu’ils admirent en bavant pour y trouver la justification de son maintien, de leur pouvoir et de l’écrasement de la liberté des gens libres, c’est-à-dire émotivement libres. Les petits chefs mirent dans le spectacle de leur possible, et par l’organisation de ce spectacle, leur propre fuite devant la profondeur de leurs émotions qu’ils ne peuvent supporter chez d’autres qui les vivent directement. Sans qu’un chef soit par fonction un dictateur, ce sera souvent le nombre de ses sbires qui le poussera à le devenir. Mais aussi un chef comprend que pour se maintenir dans son pouvoir sur ces seuls sbires, il lui faut répondre à leur demande qui consiste à diminuer, par élimination quantitative et conséquemment par sauts qualitatifs, ces émotions vives qu’ils ne peuvent davantage exprimer ou accepter, sinon que secondairement : dans la haine de l’amour. Que ce soit un leader-chef d’un parti d’extrême droite, ou même d’extrême gauche, ou moins violemment de gôche ou de droite, ou un ministre de l’Intérieur qui revendique davantage de lieux de cultes, le fondement de leur pouvoir est là : la peur de la vive émotion, fut-elle de plaisir, alors ressentie comme insupportable. Il y aura donc une organisation sociale tournée autour de la régulation de cette énergie endiguée sous la forme de ce que les journalistes nomment des "grand’messes" (football, meetings, sport, etc.) dans lesquelles une énergie commune pourra alors s’exprimer dans la stricte liberté et la chaleur du nombre, c’est-à-dire quasiment sans liberté ou identité individuelle, dont l’objectif est au moins double : décharger effectivement une partie de cette énergie endiguée et attacher la personne à qui permet cette décharge incomplète, spasmodique. C’est effectivement "bestial" comme procédé, mais qui a oublié que nous sommes des bêtes ? Humm ? Certainement pas ce genre d’organisations qui ne voient dans la bête humaine que le mot "bête" après y avoir oublié le mot "humain". Dans le chef, il y a cette contradiction entre ce qu’il désire et qu’il ressent comme légitime et ce qu’il est obligé de dépassé en lui-même (et qui doit le dégoûter autant qu’à moi) mais qu’il doit admettre pour rester chef ; c’est bien désolant, car si il sait qu’il y perd sa liberté, ou celle dont il est capable, il perd aussi son âme qu’il vend au diable du pouvoir qui sursoit à la piètre opinion qu’il a de lui-même (qu’il a acquise antérieurement contre sa volonté), qu’il n’a pas su guérir à cause de cette facilité même que procure le pouvoir de l’oublier.

    À la différence du chef, le leader orientera les plaisirs, dans la mesure du possible, loin des turpitudes, des marasmes, des embourbements, où il n’y a rien qui vaille d’être expérimenté plus longtemps de la généralité du temps présent : c’est du "déjà vu". Il y a cependant ce hic du présent qui est chargé de chéfitude comme l’air d’humidité dans un brouillard. La solution reste nos enfants qui ne doivent rien connaître de la résignation.

    Voici donc, ci-dessous, les différentes étapes, et leurs émotions correspondantes, de la complexité des méandres du caractère rigide qui sont l’évitement à l’abandon amoureux. Il ne faut pas oublier que j’établis cette liste en sachant que la plupart du temps, il ne s’agit pas de choix qu’on a adopté mais d’orientation contrainte ; sachant cela, on devrait éviter d’à son tour contraindre l’orientation vers les méandres, la pensée spéculative, le mésamour chez les nouveaux-nés et les enfants, vers l’évitement de la joie de vivre, et construire même des dispositions (genre Summerhill) pour que nous ne puissions pas imposer ces contraintes en faisant confiance à la vie chez ces enfants, nos petits humains. Il faut parler de personnes concernées à personnes concernées, sans autre intermédiaire, et que les prises de décisions soient réellement collectives : il n’y a que pour un chef que cela paraît impossible !

    Tout autant, il faut bien se dire que chacun de ces comportements est le résultat de permissions sociales, de ce que la société du quantitatif autorise, un compromis qui, bien qu’en pire pour la personne, est en mieux pour la société qui "gère" ce genre de problème à la louche, à la prison et aux psychotropes, entre ce que l’on est soi capable et ce qu’on peut en faire dans le monde où on vit. Et comme c’est cette société qui nous nourrit ... elle ne perd rien.

    Je confesse que j’aurais pu pousser plus loin l’organisation des structures que je décris, ou que j’ai travaillé à l’ébauchoir : je suis paresseux.

    Méandres de la cuirasse jeune :

    Principalement lors de la puberté, on se doit de trouver les moyens pour

    a) ne pas les sentir avec plaisir, mais comme une gêne, quelque chose de dérangeant ;
    b) ne pas les sentir du tout (ce qui est difficile, mais on y arrive aux frais de nombreuses souffrances) ;
    c) ne pas les sentir avec douleur (car, à les sentir, sentons les dans l’indifférence) ;
    d) ne plus les sentir (il fut un temps, jadis, où, dans le paradis, ...)
    e) en sentir l’agréable présence, ce qui apporte, somme toute, le moins de désagréments pour soi car cette sensation est intégrée dans la sensation générale de la vie, une partie d’un tout indissociable, mais pose des problèmes pour l’entourage, alors même (et peut-être à cause de cela) qu’on n’en fait rien d’ostentatoire.
    Je parle bien sûr de ses propres organes génitaux, c’est-à-dire de ce que l’on reconnaît, ou plus, comme source de satisfaction vitale.

    Ensuite il y a les moyens d’y répondre par

    a) l’abandon
    b) la modulation
    c) le report
    d) la dénégation
    et régir la difficulté de leur intensité par la maîtrise de

    a) leur déroutement
    b) leur détournement
    c) leur retournement
    d) leur intensification
    c’est-à-dire des manières

    a) de s’en sentir responsable
    b) de s’en déresponsabiliser
    c) d’en rendre autrui responsable
    d) d’en rendre responsable un événement ou un élément interne ou externe
    e) de s’en séparer par dissociation
    f) de le partager aussi
    De là les attitudes qui veulent montrer

    a) qu’il n’en est rien, de tout cela, ou si peu
    b) qu’il en est bien tout au contraire, ou tout à fait, ou seulement un peu
    c) qu’on s’en moque, que ce n’est pas si important
    d) ou que cela n’a pas (toute) l’importance qu’on lui accorde
    e) qu’il est bien dommage qu’il en soit ainsi
    f) de n’en rien faire paraître
    g) qu’il est inconvenant d’en faire paraître ou d’en dire quoi que ce soit
    L’attitude consiste donc à

    a) se prémunir d’une sollicitation extérieure ou intérieure
    b) faire en sorte de se le rappeler à tout moment
    c) le rappeler tout le temps à son entourage
    d) dominer son entourage en cas de manifestation intempestive d’une émotion directement en relation avec les organes génitaux
    e) n’en faire cas qu’au moment opportun
    À cela s’ajoute le DEVOIR de dépenser l’énergie excessive ou excédentaire sous la forme de

    a) la RAGE
    b) la passivité, qui est de la rage contenue, car on ne sait quoi en faire
    c) le dédain, qui est de la rage intellectuelle introvertie
    d) l’excessivité, qui est un prétexte d’exprimer sa rage par la réaction jugée inopportune à autrui de n’avoir pas pu la dépenser autrement et avec un plaisir légitime
    b) de ne savoir quoi faire de cette énergie encombrante qui explosette de partout
    c) de ne savoir quoi faire de cette énergie qui ne prend pas la forme qu’on voudrait lui voir prendre
    d) de voir qu’on ne peut réprimer ou maîtriser la forme qu’elle prend
    On ne s’exprime finalement à autrui que selon les modalités que l’on a adoptées pour ne pas trop éveiller d’émotions chez soi, vis-à-vis de sa sensation d’organe (ce qui revient à dire - j’espère que ce n’est pas là un absolu - qu’on considère ses organes génitaux comme des étrangers). Dans ces conditions, la relation à l’autre a pour base essentielle un minimum d’excitation. Non pas qu’il s’agisse d’être toujours en excitation — j’ai entendu le poulailler se réveiller au mot ’excitation’ — mais quelle peut être cette relation lorsqu’on la vit au niveau d’un minimum ? Et la transmission de la culture à l’enfant est bien de rester tranquille, sans bouger, dans sa relation à la vie et aux autres. Non ? Et les bancs de l’école ?

    La musique est un rapport sensuel au monde, qu’on l’écoute ou qu’on la fasse. On y répond selon sa propre sensualité, c’est à dire suivant la manière avec laquelle on ressent ses organes génitaux (en rappelant que la personne qui les ressent comme agréables, n’y porte pas davantage d’intérêt, car ils sont intégrés à sa vie comme partie d’un tout indissociable). Les goûts musicaux sont des manières en particulier et y correspondent.

    Je le répète, donc, toutes nos réactions sont correspondantes à la manière dont on ressent ses propres organes génitaux, c’est-à-dire l’excitation qu’ils provoquent, et qu’ils procurent, ainsi que la résolution qu’on donne à leur tension. Car TOUS les autres sens leurs sont directement liés : les yeux à la beauté (ou la laideur conditionnée par le caractère), la peur qu’évoque la vivacité, l’intelligence, etc. Il n’y a qu’à voir comment réagit un religieux, surtout mutilé, circoncis, à la moindre évocation du plaisir, qui est avec raison, primordialement génital !!!