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Les riches ont élevé le marché au rang de religion et le marché est même devenu une religion pour les religions

Publie le jeudi 13 mai 2010 par Open-Publishing
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Le dogme du marché dont les riches ont sans cesse fait la promotion en particulier depuis les trois dernières décennies semble être devenu la nouvelle religion qui a remplacé les autres religions en Occident.

La nature dogmatique de l’économie de marché capitaliste permet aux riches de balayer du revers de la main les critiques à l’endroit du marché.

En effet, les principes de l’économie de marché capitaliste ont désormais acquis le statut de vérité immuable.

Le célèbre économiste italien Riccardo Petrella a déjà déclaré que l’économie de marché capitaliste était en réalité une vaste supercherie destiné à perpétuer l’emprise des riches sur la société.

Cela n’empêche pas cependant nos dirigeants politiques d’être devenus simplement des représentants du marché auprès du peuple.

Le problème de la religion du marché, c’est que l’adoption de cette religion signifie l’abandon de l’espoir d’un monde civilisé. Et il n’y a qu’à regarder les trente dernières années pour voir le retour progressif à la barbarie que la société a définitivement entamé.

De plus, le marché a recours à tous les moyens possibles pour se perpétuer : terrorisme, guerres, rumeurs de guerre, renflouement des banques etc...

Les peuples sont désormais tenus en otages par une poignée de riches qui réussit à convaincre et à acheter la collaboration de juste assez de gens, y compris des représentants des religions chrétiennes, pour maintenir le pouvoir qu’ils ont sur la société.

Dans ces conditions, la préséance des droits de l’Homme exigeant pour tous un revenu suffisant pour une vie décente devient de plus en plus utopique.

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