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Libé : pétition de lecteurs pour sa "liberté de ton" et ses "engagements"

Publie le lundi 26 juin 2006 par Open-Publishing
15 commentaires

Même si souvent libé m’a emmerdé ... trop parisien ... trop ...
Ca m’emmerde de le voir disparaître ...
et je ne suis pas la seule !

PAS d’AFP sur bellaciao merci !

Messages

  • J’espère que toutes les belles ames qui signent pour la préservation du journal des bobos parisiens s’inquiètent au moins autant des difficultés de l’Huma.
    Parceque "la liberté de ton" revendiquée par Libé elle s’est surtout manifestée par des colonnes noircies d’idées libérales et rétrogrades.
    Du "Juppé l’audace" qui barait la une fin 95 à l’insulte vis-à-vis des électeurs opposés au TCE en passant par la glorification des privatisations sous Jospin, Libération depuis 10 ans a surtout été le journal d’une "gauche" raliée non seulement au capitalisme mais aussi au libéralisme.

    Les "engagements" de Libération ne sont donc pas vraiment differents que ceux de ses "grands" confrères (grands par le tirage), Le Monde et Le Figaro. Encore recemment, Libération a utilisé sa "liberté de ton" à des fins manipulatoires en essayant de faire passer Chavez pour antisémite. Mais il faut dire que les courageux "engagements" de ce journal le poussent à cracher et désinformer sur toutes les expériences antilibérales de par le monde : Cuba, Venezuela, maintenant Bolivie ....

    Je ne souhaite pas particulièrement la mort de ce journal (c’est déjà fait) mais je crois que ce n’est pas celui là qu’il faut défendre en priorité si on est vraiment attaché au pluralisme et aux engagements à contre-courant des pensées dominantes mais l’Humanité.

    Jips

    • Tout à fait d’accord avec toi. Que Libé disparaisse ainsi que ces pseudos journalistes qui aident à la diffusion de la pensée unique en s’affichant comme un canard de gauche, je m’en fouts. Qu’ils aillent pointer au chomâge, ils sauront enfin ce que peuvent ressentir les gens qui ne les lisent pas et qui ne gravitent pas dans leurs sphères. Leur sens de la morale et de la réalité refera peut être surface..

  • Que ce journal, crève. Avec sa pestilentielle idéologie selon laquelle "il faut savoir tourner la page", "être de son temps", etc., il n’aura sans doute pas été la seule cause de tous les maux, mais en tous cas il les aura assez remarquablement accompagnés.

    L.

  • Et puis quoi encore ? Durant toutes ces années-fric, les articles de François Wenz-Dumas (le délégué du SNJ-Libération) affichaient la couleur : vive le PS libéral, vive la (contre)réforme... Eh bien, qu’il assume ! On récolte les fruits de ce que l’on a semé, n’est-ce pas ?

    Ne soyons pas complètement négatifs. Je suggère aux journalistes de Libération de reprendre comme revendication la proposition de Florence Aubenas, exprimée lors de la dernière grève : transformer Libération en journal gratuit. La mue sera complète et ce journal sera vraiment un catalogue publicitaire.

  • Libé disparait ? c’est une bonne chose, bon débarras, il ne trompera plus ses lecteurs.

  • On ne peut se satisfaire de la disparition d’un journal, quelqu’il soit.

    Copas

    • Vrai en général. Mais impossible de se mobiliser pour un journal qui n’a cessé de cracher sur la CGT, les communistes et tout le mouvement populaire.

      Qu’est ce que ça peut bien foutre à "ceux d’en bas" que disparaisse un journal dont Rotschild et les banques sont les proprios et qui a toujours fidèlement accompagné le social-libéralisme, cette soupape de sûreté du capitalisme.

      Qu’il crève ou se transforme en gratuit, ça fera sans doute beaucoup de peine aux bobos du XVI° et à Mme Royal (mais il lui reste "le Monde"...), mais tous ceux qui galèrent chaque jour, ils en ont vraiment rien à battre !

      El Viejo Topo.

    • Vecchou,

      Je galere chaque jour, je ne suis pas Bobo, j’en ai autant contre le social-liberalisme mais je ne trouve toujours par aussi génial que celà que Libération passe à la trappe...

      Ce qui ne m’empeche pas de rappeler que Libé est dirigé par des gens qui sont passés liberaux et de droite sur le fond, ce qui est leur droit, comme le mien de ne plus les acheter. Mais je n’éprouve pas de réjouissance à les voire disparaitre ni à tomber completement sous la coupe d’un financier.

      Tout en rappelant que l’Huma est toujours dans la zone rouge et qu’une grande page de la gauche dans le monde, le quotidien Il Manifesto, est en zone rouge.

      Vive la liberté

      Copas

    • Je suis assez d’accord avec Copas. Je n’achète plus ce torchon depuis longtemps, mais je me dis que la disparition de Libé va contribuer à ce qu’il y ait encore moins de pluralisme.
      Le problème est donc, plutôt que de signer une pétition pour l’Huma d’un côté, pour Libé de l’autre, de se battre pour revenir à un système assurant le pluralisme de la presse d’opinion, comme l’avait mis en place le Conseil national de la Résistance au lendemain de la guerre.
      Ce système a été complètement dévoyé. Prenons, par exemple, l’aide au transport des journaux. Elle est en fonction du poids. Ce qui fait que les journaux qui ont des gros cahiers publicitaires, comme le Figaro, reçoivent le plus d’argent, c’est complètement illogique.
      Je regrette vivement que les partis de gauche ne s’emparent pas POLITIQUEMENT de cette question des médias. RIEN dans les programmes sur le sujet.

      Raymondo

    • c’est quoi la différence
      entre un canard de gauche ou de droite ? (lagardère/dassault/rotchild et vive le pluralisme !)
      entre un énarque de gauche ou de droite ?
      entre un petit porteur de gauche ou de droite ?

    • Exactement. Je ne vois pas de pluralisme dans la presse depuis longtemps. Tous les grands journaux véhiculent la même pensée puante depuis bien longtemps, ce qui a fait évoluer le "politiquement correct" en un ignoble bourrage de crâne plus qu’incorrect. Libé en tête. Adieu donc.

    • Je propose une pétition pour que ce torchon libéral crève. Vive la presse de la vrai gauche. Non à la presse libérale. Quant aux journalistes de libé je suis content pour ceux qui se font ou se sont fait les propagandistes du libéralisme. J’espère qu’ils vont le vivre en direct le plus tôt possible. Arthur

    • contrairement à ce qu’indique El Viejo Topo (22 juin 2006, 22h56) Libération est loin, d’avoir craché sur l’infâme CGT. Et dans ce domaine, aussi : il aura contribué, à rendre respectable ce qui ne l’est pas.