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MAINTENANT, IL FAUT FAIRE DU NEUF À GAUCHE

Publie le vendredi 22 décembre 2006 par Open-Publishing
19 commentaires

Mythe du rassemblement autour du PC, culture minoritaire à la LCR : l’union est plombée.

La décision du Parti communiste de présenter Marie-Georges Buffet ­ bien qu’elle ne fasse consensus ni au sein des collectifs, ni entre les organisations, et sans attendre les résultats de la nouvelle consultation des collectifs ­ marque une rupture avec la perspective d’un candidat commun de la gauche antilibérale à l’élection présidentielle. Malgré l’aspiration unitaire de milliers de militants communistes, notre rassemblement est ébranlé. De son côté, la majorité de la LCR, toute à son affirmation identitaire, avait porté le premier coup à cette construction en se mettant à l’écart du processus dès le mois de septembre, puis en présentant Olivier Besancenot.

L’évolution unitaire positive du PCF ces dernières années montre ses limites avec cette incapacité de comprendre que notre rassemblement pluraliste ne pouvait s’incarner dans la candidature de la principale dirigeante d’une de ses composantes. Malgré des déclarations contraires, force est de constater que le vieux schéma du « rassemblement autour du Parti » a la vie dure, alors même que les combats émancipateurs dans le monde se font aujourd’hui à partir de nouvelles références et de nouvelles pratiques. Cette expérience montre aussi l’incapacité de la majorité de la LCR à sortir d’une culture minoritaire et à se hisser au niveau des exigences de la construction d’une alternative.

Nous sommes tristes en pensant aux millions d’hommes et de femmes qui souffrent des politiques néolibérales et qui attendent une alternative politique. Nous sommes tristes en pensant aux nombreux participants de nos derniers meetings et à celles et ceux qui s’étaient mobilisés pour la victoire du non au traité constitutionnel européen.

Mais nous sommes aussi en colère contre ces mauvais choix qui ont conduit à sacrifier une chance historique de battre la droite tout en faisant réussir une alternative à gauche. Pour n’avoir pas su choisir jusqu’au bout la logique du rassemblement antilibéral, le PCF risque de le payer très cher au printemps prochain. Sa direction risque alors d’être écartelée entre deux options : le repli dans une marginalité identitaire et la satellisation autour du Parti socialiste via des circonscriptions concédées. Avec, dans les deux cas, une incapacité à peser sur l’avenir politique de notre pays. Quant à la démarche solitaire et cantonnée à la protestation, choisie par la majorité de la LCR, elle n’apporte aucune réponse crédible à nos concitoyens qui attendent au plus tôt un changement de leurs conditions d’existence. Nous ne pouvons nous résigner à cette double impuissance.

L’enjeu, c’est la recomposition du paysage politique à gauche et la capacité de la gauche de transformation à ne pas être durablement marginalisée. Laisser le paysage politique s’organiser dans un bipartisme sans espoir, partagé entre un parti libéral réactionnaire et un parti social-libéral, avec l’ombre menaçante du Front national comme réceptacle de toutes les exaspérations sociales, serait dangereux pour l’avenir démocratique et l’espérance sociale dans notre pays.

La tâche est ambitieuse. Nous héritons des conséquences d’un siècle tragique. Les guerres capitalistes et les oppressions coloniales l’ont ravagé. Et les diverses tentatives d’émancipation humaine ont échoué. L’espérance révolutionnaire s’est enlisée dans le cauchemar bureaucratique et policier du stalinisme. Les expériences de transformations progressives du capitalisme se sont achevées en capitulations sociales-libérales.

Dans le même temps, ces dernières décennies, de nouveaux mouvements sociaux ont cherché à ouvrir de nouvelles voies pour l’émancipation (féminisme, écologie, altermondialisme...) et pour l’affirmation des droits. Sur d’autres continents, notamment en Amérique latine, de nouvelles contestations du capitalisme libéral se développent. Et, depuis 1995 en France, le réveil des luttes sociales s’est combiné avec un rejet croissant des politiques néolibérales.

Nous avons la responsabilité de reconstruire l’espoir de la transformation sociale, environnementale et démocratique, de bâtir un projet alliant le meilleur de la tradition du mouvement ouvrier et des combats républicains, avec les apports des nouveaux mouvements sociaux.

Nous avons d’ores et déjà réalisé de grandes avancées. Partant d’histoires et de cultures politiques très diverses, nous avons travaillé ensemble, appris à nous connaître, et réussi à élaborer un socle politique commun ambitieux, tant sur les questions de stratégie que de programme.

Nous devons répondre à l’attente suscitée par la victoire du 29 mai, et ne pas laisser se disperser les forces qui s’étaient rassemblées dans la campagne du référendum. Nous ne tirons un trait sur personne, sur aucune tradition historique, sur aucune sensibilité politique. Mais nous sommes persuadés qu’il faut résolument faire du neuf à gauche.

Nous sommes déterminés à poursuivre dans la voie d’une nouvelle perspective de transformation et à faire vivre l’unité nécessaire pour la porter. Les bases existent avec les réflexions et actions menées en commun depuis deux ans. Nous avons au fil des mois tissé des liens de travail et de lutte. Nous ne sommes pas au bout du chemin, mais ce qui est déjà engrangé est prometteur. Ensemble, nous avons la possibilité de faire vivre une autre voie à gauche.

http://www.liberation.fr/rebonds/22...

Messages

  • HA HA HA !
    Réfugié chez Libé !

    A quand l’appel du 22 decembre ???

    Sans moi
    Francesca

  • Enfin des démocrates qui s’expriment : DEBONS, transfuge de la CFDT dont on connait les méthodes, JENNAR qui connait bien la "démocratie" via ATTAC et enfin SALESSE, véritable messie de la liberté qui en tant que candidat signe une pétition avec AUTAIN pour demander à une autre candiate de partir !
    Vous parlez d’unité ? Elle existe dans les collectifs locaux que vous avez méprisé en voulant revenir à des méthodes archaïques où les états-majos décident à la place de la base... vous êtes les casseurs d’unité...
    Mais celle-ci se fera avec le peuple et le PCF y sera comme toujours dans son histoire..
    La transformation à gauche ne viendra pas de petis bobos parisiens qui n’ont jamais mis les pieds dans une usine et parlent d’ouvriers !
    Et j’attends de vous voir vous et vos "militants" quand il faudra aller au charbon !
    Allez, vive Marie-George et vite en campagne
    Gérald

  • A vous entendre, vous vous êtes servis de ce front antilibéral pour faire passer vos idées d’un nouvel ordre politique à la gauche de la gauche : j’ai également confirmation de cela dans l’intervention de Aguiton dans Libération.
    Somme toute, de remplacer le parti communiste ou le rendre inutile : ce n’était donc pas unir des forces mais créer votre propre force politique.
    C’est misérable et politicien de se servir d’une élection pour d’autres buts que ceux avoués.
    Votre tentative a échoué et c’est bien. Compter que je vais me battre avec beaucoup d’amis et de camarades non communistes pour que le changement antilibéral auquel j’aspire se fasse malgré les calculs politiciens que je viens de lire dans votre intervention.

    Babeuf naif a manqué de se faire avoir ouf je vous salue bien.

  • Merci pour cet article qui permet d’approfondir la réflexion. Et qui apaise un peu (un peu seulement) notre désarroi.

    • iL FAUT GARDER LA TETE FROIDE ? mgb MET FIN AU POURISSEMENT DE LA SITUATION ET SAUVE AINSI CE QUI DOIT L’ETRE ? SA CAMPAGNE SERA CELLE DE TOUT LE COLLECTIF ? CHACUN Y A SA PLACE ? àéGALIT2é ? TOUS PORTE PAROLE. Tous ensemble. Comment en effet pouvions nous trancher cette situation ? Prendre la responsabilité de le faire expose certes à la colère mais il faut esperer que chacun retrouvera son calme. MGB n’est qu’un candidat parmi d’autres. Fraternellement et joyeusement, ne nous noyons pas dans un verre d’eau.

  • En gros d’accord avec vous, mais je persiste à penser que nous sommes forcément piéger par la présidentielle.
    Vous demandez au PCF :
     d’aller jusqu’au bout de la logique du rassemblement anti-libéral, donc de ne pas avoir de candidat même unitaire, commun et malgré tout désigné par les collectifs.
     d’accepter (et de contribuer) à la recomposition du paysage politique à gauche. Donc en gros de se fondre dans un mouvement, un rassemblement, un collectif, que sais-je encore, qui le moins que l’on puisse dire, tire à hue et à dia, même si il se fonde sur un programme de 125 propositions concrètes.

    Ces deux demandes sont évidement impossible à accepter à l’heure actuelle par le PCF.
    J’ajoute qu’il est en droit de considérer que c’est un piège qui lui était tendu. Piège qu’ a éviter la LCR en refusant toute option unitaire depuis le début. Piège qu’a éviter José Bové, aussi. Mais, je considère qu’ils ont fait preuves de duplicité.
    Je persiste à croire que le PCF a joué le jeu jusqu’au bout. Maintenant, il ne pouvait plus attendre au risque de disparaitre du jeu électoral et le mouvement anti libéral aussi.

    Vous reconnaitrez avec moi qu’il y a aussi dans ce mouvement des positions anti-PCf complètement sectaires, et des positions anti-organisations en général assez immatures.

    J’espère que la campagne électorale montrera que malgré tout, le rassemblement se fait "avec le PCF" et non pas "autour du PCF", parce qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas de solutions de rechange.
    Enfin, je voudrais que l’on m’explique sincèrement le pourquoi de la proposition de la candidature de F.Wurtz. Cher R.M Jennar, celà fait un peu, politique politicienne,non.

    Merci, en tout cas pour vos contributions toujours argumentées.
    Je reste optimiste quant à la possibilité de faire vivre et perdurer une autre voie (voix ?) à gauche sans exclusives et sans arrière-pensées.

    François de Paris

    • d’accord avec les déclarations de raoul, claude et yves .

      quand aux réactions de quelques PCF nostalgiques elles ne reflétent que le dépit de ceux qui pensaient que tout ne pouvait se faire que et avec le PCF et que les autres n’avaient que leur gratitude à exprimer alors

      Quelle suffisance et aveuglement d’écrire qu’il n’y a que les militants du PC pour faire le travail de terrain ; mais sans doute ceux là n’ont pas participé à la campagne du tce

      Quelle naiveté archaique que de penser que les batailles politiques se font aux portes des usines !

      c’est dans les têtes qu’elles se gagnent et - je le regrette- le PCF ne fait plus rêver, même pas ses propres militants puisque ce sont seulement 46% de ses membres qui ont soutenu MGB (82% des 56% votant)

      pourquoi cet appel dans Liberation ? parcequ’il ne serait pas passé dans L’Huma et qu’il touchera plus de lecteurs

      Pour l’avenir il est essentiel que les collectifs unitaires s’organisent puis se fédérent sur un mode autogestionnaire et interactif .

      Il est important aussi qu’ils apparaissent dans la campagne sous une forme à définir et qui les dissocie de la candidature PCF

      militant du 29 mai pour une refondation antilibérale

    • Je suis un marxiste,ancien militant du Pcf que j’ai quitté à22 ans parceque si quelque chose était proposé par le secrétaire général de Fédé,Claude Llabrès, cela était accepté avec enthousiasme mais si un simple militant avait proposé exactement la même chose auparavant cela était raillé dans la cellule. J’ai par la suite toujours voté PCF jusqu’à l’agression de la Serbie par la france socialiste avec des ministreds communistes qui n’ont pas démissionné. J’ai eu l’espoir d’une candidature antilibérale mais La LCR a été la première à la torpiller .L’article vient de Libé ça me fait rire parcequ’ils étaient pour le OUI au référendum... La candidature de Buffet et des comités, je ne la soutiendrai pas parceque elle est dans l’Europe.Mais leur idée a été vue par ceux qui n’étaient pas au PCF comme un moyen de faire un enfant dans le dos au PCF. Si ces gens là voulaient que ce ne soit pas Buffet ils auraient dû amener un tas de gens non PCF ou apparenté pour peser sur le choix du candidat,mais ils n’ont rien fait et ils voulaient d’une manière tout e antidémocratique désigner un candidat avec une minorité de suffrages mais une majorité de comités de 3 ou 4 membres. C’eszt foncièrement malhonnête et anticommuniste en plus d’être antidémocratique, et je le dis d’autant plus à l’aise que je ne voterai pas pour Buffet mais pour SCHIVARDI qui veut rompre avec l’Europe porteuse de malheur ;et pourtant je ne suis pas trotskiste je serai même plutôt stzalinien et j’ai compris que SCHIVARDI est un homme de bon sens qui a la tête sur les épaules et en plus il est intègre,ce qui de nos jours est rare.. ; J’étais vraiment embêté pour choisir un candidat jusqu’à ce que j’entende parler de sa candidature en Décembre. Quant à LAGUILLER grâce à qui nous avons MASTRICHT je la mets de côté comme beaucoup de français qui ne l’ont jamais vue dans les luttes de travailleurs dont elle parle tant mais qui savent qu’elle a permis MAASTRICHT par son abstention et qu’elle est toujours àla rescousse des multinationales. D’ailleurs pour la constitution européenne on ne l’a ni vue ni entendue défendre vigoureusement le NON.

    • Je suis un marxiste,ancien militant du Pcf que j’ai quitté à22 ans parceque si quelque chose était proposé par le secrétaire général de Fédé,Claude Llabrès, cela était accepté avec enthousiasme mais si un simple militant avait proposé exactement la même chose auparavant cela était raillé dans la cellule. J’ai par la suite toujours voté PCF jusqu’à l’agression de la Serbie par la france socialiste avec des ministreds communistes qui n’ont pas démissionné. J’ai eu l’espoir d’une candidature antilibérale mais La LCR a été la première à la torpiller .L’article vient de Libé ça me fait rire parcequ’ils étaient pour le OUI au référendum... La candidature de Buffet et des comités, je ne la soutiendrai pas parceque elle est dans l’Europe.Mais leur idée a été vue par ceux qui n’étaient pas au PCF comme un moyen de faire un enfant dans le dos au PCF. Si ces gens là voulaient que ce ne soit pas Buffet ils auraient dû amener un tas de gens non PCF ou apparenté pour peser sur le choix du candidat,mais ils n’ont rien fait et ils voulaient d’une manière tout e antidémocratique désigner un candidat avec une minorité de suffrages mais une majorité de comités de 3 ou 4 membres. C’eszt foncièrement malhonnête et anticommuniste en plus d’être antidémocratique, et je le dis d’autant plus à l’aise que je ne voterai pas pour Buffet mais pour SCHIVARDI qui veut rompre avec l’Europe porteuse de malheur ;et pourtant je ne suis pas trotskiste je serai même plutôt stzalinien et j’ai compris que SCHIVARDI est un homme de bon sens qui a la tête sur les épaules et en plus il est intègre,ce qui de nos jours est rare.. ; J’étais vraiment embêté pour choisir un candidat jusqu’à ce que j’entende parler de sa candidature en Décembre. Quant à LAGUILLER grâce à qui nous avons MASTRICHT je la mets de côté comme beaucoup de français qui ne l’ont jamais vue dans les luttes de travailleurs dont elle parle tant mais qui savent qu’elle a permis MAASTRICHT par son abstention et qu’elle est toujours àla rescousse des multinationales. D’ailleurs pour la constitution européenne on ne l’a ni vue ni entendue défendre vigoureusement le NON.

  • Le pc a siflé la fin de la récréation, on peu raler gueuler crier à la trahison,force est de constater qu’on ne l’a pas volé.
    Le mouvement unitaire a manqué de maturitée ce qui m’a mis la puce à l’oreille fut tout d’abord la floraison de candidats, pire qu’au ps, alors que les militants unitaires parlaient de tirage au sort,disait que le candidat n’avait aucune importance dans un mème temps une miriade de présidentiables se levaient et s’epenchaient dans les médiats.un vrais chantier de tour de babel,
    concretisé par des départs(bove,jenard, puis bavai) et les renforts attendu qui n’arrivent jamais(LCR) .ALORS en vouloir au PC c’est un racourci pratique,mais pas très juste,j’ai voté clemantine,le retrait de marie george,sans conviction tout en sachant que la problématique du chois du candidat resterait la mème après le retrait eventuel de MGB.
    un echec qui ne doit pas ypothèquer la perspective du rassemblement.
    NOUS DEVONS CONTINUER .une foi les aigreurs discipées, remetons nous au travail pour réussir une union durable et une perspective politique dont le pays a besoin , c’est beaucoup plus important que les présidentielles, mème si le contre temps est facheu
    une coco qui garde l’espoir .
    coco33

  • Vous parlez de « l’ombre menaçante du Front national comme réceptacle de toutes les exaspérations sociales ».

    Pourquoi répétez-vous cette insanité qu’on entend sans arrêt dans les médias du pouvoir ?

    Êtes-vous vous-mêmes hypnotisés par la télé ? Dans ce cas pourquoi vous ferais-je confiance pour trouver une voie vers la libération ?

    En répétant vous-mêmes ce qu’on entend sans arrêt dans les médias du pouvoir, vous faites le jeu de ce dernier.

    Le pouvoir n’a de cesse d’hypnotiser les gens en leur disant : « le vote protestataire, c’est le vote Le Pen ! ». Pourquoi répétez-vous cela ?

    Non ! le vote protestataire, c’est l’abstention, c’est le vote Besancenot, c’est le vote Arlette, c’est le vote Shivardi ! Et c’est surtout le vote de la grève !

  • L’ union antilibérale, représentant une alternative au bipartisme, reste inscrite comme une nécessité.

    Elle ne pourra donc se réaliser qu’en regroupant les artisans du Non de Gauche.

    Mais quand ?

    Passons sur le leurre que va agiter MGB sur sa "légitimité" à représenter la Gauche Antilibérale.

    Allons nous faire l’impasse sur l’élection présidentielle ?

    Il serait utopique d’espérer s’inscrire dans la campagne sans candidat. En effet, le temps des élections, surtout celle de la présidentielle, constituent des temps de bouillonnement exceptionnel. Rappelons-nous les avancées opérées au temps du référendum !

    La question à se poser : une candidature Bové, Salesse ou Autain ou ..., donc une candidature supplémentaire à la gauche de la gauche, n’apparaîtrait-elle pas en contradiction avec la volonté affichée de rassembler ?

    A l’opposé, attendre dans l’espoir de mieux sauter, outre de rendre inaudible notre message , risque d’entraîner de sérieuses frustations chez celles et ceux qui n’acceptent pas le passage en force du pcf.

    Se lancer dans la campagne implique donc : 1°) UN MESSAGE POLITIQUE fort axé autour de la problématique du rassemblement unitaire ; 2°) l’organisation concrète de la campagne avec le choix du NOM et le reccueil (chasse) des 500 sigatures.

    En tout état de cause, nous ne pouvons faire l’économie de débattre, rapidement, de ces questions. Malgré la fatigue !

    daniel sommen

  • Tout le monde dans cette triste histoire montre ses limites. Il est un peu facile de faire du PCF le bouc émissaire et le seul responsable de cette impasse. Il fallait au moment de la présentation des candidats poser le veto sur la candidature de MGB, ensuite ce n’est pas acceptable. J’ai entendu à Pessac CA déclarer qu’elle soutiendrait n’importe quel candidat. A ce moment là il n’était pas question de veto. Et que penser de ceux qui ont jeté l’éponge, qui ont mis en avant ces clivages au lieu de consolider l’union : ceci n’est pas le fait du PCF. Le PCF ne sera pas la victime de cet état de fait et ceux qui ont conduit à cette décision ne doivent pas vivre et connaître la précarité sans quoi ils n’auraient jamais pris cette décision insensée de s’en prendre à un parti qui porte leurs idées plutôt que de rester mobiliser pour un changement possible. Que ferez-vous sans tous ces communistes qui souhaitaient l’union pour avancer pas pour sauver le PCF.
    D’autre part MGB n’a pas été choisie par les seuls communistes. Vous portez la responsabilité, votre veto n’est pas acceptable. Il est de bon ton aujourd’hui de renvoyer constamment les responsabilités à d’autres et vous ne faites pas mieux. ce ne sont pas les communistes qui ne se sont pas ouverts aux autres mais quelques autres qui ont refusé les communistes. Malheureusement ils ne sont pas majoritaires mais ils ont fait beaucoup de dégâts comme ils l’ont fait dans le mouvement attac et ailleurs dans d’autres instances.Vous n’êtes pas les seuls à être en colère et vous êtes aussi l’objet de ces colères et pas seulement pour des communistes !!!

    CE GAUCHISME DESTRUCTEUR DE L’EXTREME GAUCHE
    Extrait de l’article publié dans Marianne, n° 504, du 16 au 22 décembre 2006.

    ..."Ainsi, sous l’appellation de « gauche antilibérale », deux mouvances se font face qui n’ont strictement rien à voir l’une avec l’autre : l’une, qui va de Mélenchon à certains minoritaires de la LCR et inclut aussi bien des ex-chevènementistes et des communistes que l’ancienne majorité d’Attac, poursuit (en rupture avec la social-démocratie mais sans la considérer comme une ennemie malgré ses trahisons) le combat qui, toujours, fut celui du républicanisme et de l’humanisme socialiste depuis Jean Jaurès ; et l’autre, qui, en marge de cette tradition, enfermée dans son sectarisme minoritaire, privilégie l’agitation pour l’agitation (ou le mouvement pour le mouvement), se construit dans le rejet de la nation et du républicanisme, tout en attendant de l’immigration qu’elle lui offre un peuple de rechange...

    C’est ce clivage qui a provoqué l’éclatement et, peut-être, la mort du mouvement Attac. Traditionnellement - et les exemples abondent, en particulier en Amérique latine -, alors que la gauche socialiste et l’extrême gauche participent à des mouvements de résistance démocratique, le gauchisme fait systématiquement, par son maximalisme destructeur, parfois volontairement, le jeu de la droite dure ou même (comme au Chili, au Brésil, en Argentine) celui de la dictature militaire.".... mcs