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MENACE SUR JANN MARC

Publie le mercredi 1er octobre 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

ce que dit jann marc
http://linter.over-blog.com/article-23326317.html

la réponse au parquet de Jann marc
http://linter.over-blog.com/article-23325960.html

lu sur
http://linter.over-blog.com/article-23325750.html

Hier justement, nous indiquions les combats que nous devons mener : la solidarité avec les militants d’Action directe, emprisonnés, et durant le processus de "libération" : semi-liberté, libération conditionnelle" et au-delà pour protéger leur identité et nous invitions à nous mobiliser pour une libération sans condition. Car toute autre mesure est un moyen de pression incessant.

Aujourd’hui, il apparaît plus clairement que jamais combien notre vigilance, notre solidarité est indispensable, dans une démarche collective toujours et décidée.

Jean-Marc a donné une interview à l’Express. Il y explique son engagement tel qu’il le voit aujourd’hui

Et comme les journalistes ne peuvent s’empêcher de poser des questions qui visent au sensationnel, Jean-Marc doit répondre à une question sur les actions d’Action directe et il dit :

Je n’ai pas le droit de m’exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m’exprime pas est une réponse. Car il est évident que si je crachais sur tout ce qu’on avait fait, je pourrais m’exprimer. Mais par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique."

Que dit-il d’autre que la réalité. La seule expression possible et autorisée sur les actions est la condamnation : la seule qui ne serait pas sanctionnée d’un nouvel emprisonnement bien au contraire. Tout autre expression signifie l’emprisonnement.

Or tous les prisonniers révolutionnaires ont une éthique politique : la revendication collective de l’action de l’organisation. Ceci a été défendu vingt ans durant dans des conditions d’emprisonnement extrêmes et lors de toutes les procèdures d’exception.

Cela a été le cas aussi des audiences pour les demandes de libération. Les prisonniers d’Action directe sont restés sur cette base et c’est sur cette base que la semi-liberté a été accordée. Et c’est ce que le Parquet cherche à remettre en question.

Alors que dire face à ce déchaînement de la presse et à la demande du Parquet si ce n’est l’extrême danger que courent les prisonniers d’Action directe et la nécessité de se mobiliser.

Et de se mobiliser aujourd’hui contre toute tentative de réemprisonnement de Jean-Marc.

Car, ce que l’on reproche à Jean-Marc, ce n’est pas la phrase incriminée, on le voit mais bien le fait qu’il reste comme il le dit "profondément politique" Conscient et attentif au développement du capitalisme, de l’oppression, de l’exploitation.

C’est ce militant qui est, de nouveau en danger
Et dont nous serons chacun, c’est certain, solidaires.

linter

Libérez les prisonniers politiques !

Messages

  • Oui la bourgeoisie s’acharne contre JM Rouillan car 1)il refuse de se renier et 2)il continue d’avoir des idées militantes "dangereuses" pour les bourges car il est intelligent.

    C’est à gerber !

    Appelons toutes et tous à sa libération totale et immédiate.

    François

  • on se moque ?

    Personne ne met en doute la douleur de la famille de Besse.

    Mais l’instrumentaliser en défense du capitalisme, il faut oser !

    Je suis assez admiratif devant le risque conscient pris par JM Rouillan : cela fait partie du combat qu’il n’a pas cessé

    Sur le fond, il réaffirme une position cohérente : la révolution, de quelque forme qu’elle soit, ne peut être à un moment donné que violente. La bourgeoisie n’a jamais eu de scrupules pour commanditer ses crimes individuels ou collectifs

    Cela c’est une évidence ! Peu importe que Rouillan eu tort ou raison à un certain moment de l’histoire

    Le capitalisme n’a pas ces scrupules : combien de criminels de guerre sont-ils jugés ? Combien de reponsables des famines mondiales ? des pandémies ? Combien de patrons condamnés pour la mort d’un ouvrier ? Il serait plus condamnable d’appuyer sur une gachette que sur un bouton ?

    Besse était lui aussi responsable de vies broyées, et emblème moteur d’un système
    Je n’approuve pas son assassinat : cela ne le rend pas innocent pour autant, ni lui, ni aucun autre des suppôts du capialisme

    Rouillan n’a qu’un tort : celui de ne pas être du côté des gagnants. Sinon, on le citerait comme un héros

    Patrice

  • Je ne me laisserai pas éloigner du but. Celui d’avoir le droit de parler et de s’engager politiquement.

    La liberté d’expression est un droit fondamental. Elle peut, par exception, être condamnée. En tout état de cause elle ne l’ai jamais par principe.

    J.M Rouillan a parlé et je ne pense pas que ses propos soient condamnables puisqu’ils ne sont de toute façon pas assez clairs et précis. En ces temps, propice à une pagaille en France (crise, parachutes plus que dorés), on comprend déjà ce qu’il en est.

    Il s’agit donc bel et bien de nuire à un citoyen tenté de faire une entrée en politique. Il s’agit donc bien aussi d’un véritable procès politique injuste n’ayant qu’un seul but : éliminer un opposant politique.

    Qu’on ne s’étonne pas, le droit pénal est en partie fait pour cela. En démocratie, on ne tue plus (normalement...) ses opposants politiques. Non, on les embastille à vie.

    Je suis solidaire a 200 % avec cet homme et je ne peux qu’espérer que le juge d’application des peines ne tombera pas dans un panneau trop grand pour ne pas être vu. Rappelons tout de même, que ces gens sont "jugés" depuis le début par des juridictions d’exception. Donc pas par un jury populaire. D’ailleurs, le J.A.P qui devra statuer bientôt est aussi un J.A.P d’exception puisque depuis peu seul Paris (plus prompt à recevoir les ordres ?) a compétence d’attribution en matière de "terrorisme". Qu’est-ce que le "terrorisme" ? Rien du tout. Officiellement, aucune définition juridique et certains États seraient bien en peine si il y en avait une... On crée donc des infractions (qui se doivent d’être précises pour être constituée) sans définition du terme "terrorisme". Après tout, quelques français ont été ainsi qualifiés il y a quelques dizaines d’années non ? Guy Moquet, Jean Moulin,... J’ai honte de mettre des points de suspension tellement j’ai de Respect pour ces Braves. Eux aussi étaient des "terroristes" et en sont morts d’ailleurs. Le "terroriste" cela ne veut rien dire.

    Je ne souhaite qu’une chose, que Me Chalenset qui est me semble-t-il son avocat plaide la rupture. Car depuis le temps, et spécialement maintenant, il y a de quoi...

    En somme, ces citoyens (justiciables comme vous et moi) ont vraiment raison de crier au scandale. Cela depuis le début. A juridiction d’exception, scandale d’exception...

    Justice de classe un temps (Action Directe), justice de classe tout le temps (Sang contaminé, Bruay-en-Artois, Sentence arbitrale "Tapie", L’affaire du scooter et de la BMW, Angolagate, Affaire des HLM, Clearsteam, Affaire Elf, Affaire des frégates,..........)

    Solidarité totale avec toi. En n’oubliant pas les autres, notamment les plus malades.

    Andréas.

    • Erreur sur l’affaire bruay en artois : on aurait bien voulu ( libé notamment) que le coupable fut le méchant bourgeois ( un notaire je crois ) , ce n’était pas le cas : résultat , une vie brisée ( en plus bien sur de la victime )

  • « si l issue nous est favorable ,nous serons appelés defenseur de la liberté ,si elle nous est defavorable nous serons appelés rebelles »

    Pascal Paoli.

    jean Marc n a jamais renié ses idées ,quand il a été relaxé c etait en connaissance de cause.aujourd hui le moindre pretexte est bon pour le harceler.
    l état ne pardonne pas ,l état éxècre toute forme de rebellion,
    et la presence en temps de trouble et d agitation ,a nos coté d un homme qui a payé ses convictions et son engagement du prix de sa liberté le dérange.
    elle le preferait au fond d une geole !

    liberté pour jean Marc et tous les camarades !

    solidarité !

    gloria a te ,gloria voi .

    Makhno