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NON A LA CENSURE : LE VOIR, LE CROIRE ET LE SAVOIR PAR LA VOIX

par Loudena

Publie le mardi 8 novembre 2011 par Loudena - Open-Publishing
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"Dans un boudoir d’hommes, c’est-à-dire dans un fumoir attenant à un élégant tripot,
quatre hommes fumaient et buvaient. Ils n’étaient précisément ni vieux, ni beaux, ni laids ;
mais vieux ou jeunes, ils portaient cette distinction, non méconnaissable des vétérans de la joie, cet indescriptible je ne sais quoi, cette tristesse froide et railleuse qui dit clairement : Nous avons fortement vécu, et nous cherchons ce que nous pourrions aimer et estimer". Petits Poèmes en prose de Beaudelaire

Qu’en est-il aujourd’hui, dans le contemporain, du regard porté sur l’autre, sur les images, sur l’étrangeté ?
L’industrialisation est certainement un trait historiquement et socialement fondamental des sociétés modernes. Là, émerge un questionnement sur les rapports qui font rupture et doivent s’accompagner d’une lecture de la capacité de fabriquer du lien avec le passé, le patrimoine, la mémoire en actes des traces archivées.
La mémoire des ouvriers qui ont fabriqué ce monde avec leur sueur, leurs mains de magiciens : par exemple, la fabrication artisanale de la soie à Lyon, la fabrication
artisanale du papier dans les Alpes du Nord, les monuments historiques, la fabrication
artisanale du fromage, de la charcuterie, etc.......
Tout ce puzzle des cultures des travailleurs font partie des arts et sont des sources d’énergie et des visages du mouvement ouvrier.
Qu’est-ce qu’on est en train d’en faire de toutes ces richesses qui représentent symboliquement l’humanité ?

Nous sommes dans le symbole extrême de la toute puissance totalitaire de l’argent et de l’évaluation.
Loudena