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NON AU CONGRES DE TOURS A L’ENVERS !

par COCOS PAS MORTS !

Publie le samedi 28 janvier 2012 par COCOS PAS MORTS ! - Open-Publishing
8 commentaires

Après le lancement de la grande campagne d’essorage/blanchiement de cocos dans le Front de Gauche drivée de main de maître (reconnaissons le !!) par la Troïka PG/GU/direction du PCF sous la houlette de l’ancien sénateur ex-PS Jean-Luc Mélenchon, aile "gauche" externalisée du PS

son aile droite DANS le PS continue le boulot du projet "Congrès de Tours à l’envers"

nous avons nommé Arnaud Monte-Bourges lance son "mouvement", qu’il a eu le culot d’intituler "la ROSE ET LE RESEDA", du nom du célèbre poème d’ARAGON !!!

"Le samedi 4 février prochain nous lancerons à La Bellevilloise à Paris notre mouvement des volontaires. Ce sera l’occasion pour nous tous de nous mettre en campagne autour du candidat issu des primaires citoyennes, François Hollande.

Vous êtes tous les bienvenus pour l’envoi de cette aventure collective à laquelle nous avons choisi pour nom : « La Rose et le réséda ».

Titre d’un poème d’Aragon, « La Rose et le réséda » célèbre le rassemblement des Français face aux difficultés et aux épreuves. Ce nom, associant la rose à cette plante méditerranéenne apaisante qu’est le réséda, évoque la force de la gauche lorsque celle-ci s’appuie sur l’histoire de France.""

QUELLE MANIPULATION ! UNE DE PLUS !

Les camarades du PCF qui se désolent de la "liquidation" du PCF MAIS FONT CAMPAGNE POUR LE FRONT DE GAUCHE SONT DES IRRESPONSABLES OU DES SCHIZOPHRÈNES !

Voilà ce qui arrive quand on ne se fait plus respecter parce qu’on a tout trahi et tout vendu ! On se fait récupérer son héritage culturel par des social-chauvins qui traineront l’étendard rouge hérité du bolchévisme dans LA BOUE !

DITES "STOP", vous avez LE DROIT, et MÊME LE DEVOIR de le faire et il n’est pas TROP TARD. Toutes les logiques d’appareil se paieront cash et très cher !

COCOS PAS MORTS.

Messages

  • En effet, il s’agit bien exactement de cela, un "congrès de Tours à l’envers".

    Blum en rêvait.

    Laurent, Mélenchon et Montebourg l’ont fait.

    Et derrière ce "projet", il est évident que c’est le communisme lui-même qui est attaqué fortement, visé et menacé de dissolution pour un temps.

    PC ou pas, de toute façon, il faut se battre contre cela (si on est lucide).

    La bourgeoisie a plusieurs fers au feu. Comme toujours.

  • Pour rappel les 21 conditions d’admission à l’internationale communiste en 1920 qui avaient donné boussole à la création du PCF.

    Même en tenant compte que les conditions ont changé (il n’y a plus d’internationale communiste et d’URSS), de la sur-impression de la 1ere guerre mondiale, de l’usure des mots et leur remplacement par d’autre, de leçons historiques évidentes, il semble qu’il n’y a plus rien dans le PC qui rattache politiquement à ses origines , sauf une relative continuité de la structure et la marque "communiste".

    Toute la question est de voir si la rupture avec ces conditions d’origine fait partie d’une révolution légitime, si elle est le fruit logique de corrections d’une orientation ou si elle constitue un reniement.

    • Les communistes n’ont pas besoin d’internationale dirigeante mais plutôt d’échanges d’expérience dans une structure non bureaucratique .L’ancienne internationale issue de la révolution d’octobre 17 a été sans nulle doute nécesaire au départ mais elle a vite dégénéré ,sous l’impulsion de Staline, vers une dictature des idées dogmatiques qui entrainèrent la liquidation de camarades de grande qualité et retardèrent tragiquement les révolutions populaires dans le monde entier . La "marque" communiste s’inscrit dans l’histoire et ce sont les peuples en action révolutionnaire qui en définissent les contours et les applications sociètales . Alors ne cherchons pas à ressusciter une Internationale mais plutôt des rencontres enrichissantes sur la base de nos actions communes pour enterrer le capitalisme au plus vite. La délégation de pouvoir c’est finie, elle n’est plus nécessaire pour la plupart des peuples ,soyons-en bien conscient..

      Bernard SARTON ,section d’Aubagne

    • Les "communistes" n’ont pas besoin d’internationale dirigeante mais plutôt d’échanges d’expérience dans une structure non bureaucratique

      A part les guillemets que j’ai ajouté, je partage pour une fois ton point de vue, sans condition et rédition écrite à la main et signée (en trois ex, un PG, un GU et un que Fabien doit aller amener.

      Les guillemets c’était parce que tu insulte les communistes.

      Carland

    • Les communistes n’ont pas besoin d’internationale dirigeante mais plutôt d’échanges d’expérience dans une structure non bureaucratique .L’ancienne internationale issue de la révolution d’octobre 17 a été sans nulle doute nécesaire au départ mais elle a vite dégénéré ,sous l’impulsion de Staline, vers une dictature des idées dogmatiques qui entrainèrent la liquidation de camarades de grande qualité et retardèrent tragiquement les révolutions populaires dans le monde entier . La "marque" communiste s’inscrit dans l’histoire et ce sont les peuples en action révolutionnaire qui en définissent les contours et les applications sociètales . Alors ne cherchons pas à ressusciter une Internationale mais plutôt des rencontres enrichissantes sur la base de nos actions communes pour enterrer le capitalisme au plus vite. La délégation de pouvoir c’est finie, elle n’est plus nécessaire pour la plupart des peuples ,soyons-en bien conscient..

      Bernard SARTON ,section d’Aubagne

      Je ne sais si une internationale communiste dirigeante est nécessaire mais une internationale pour le pouvoir des travailleurs oui, certainement.

      Ca évitera le chauvinisme social-démocrate de ton parti et contre lequel s’était fondamentalement crée le PC, par exemple.

      Mais ça n’empêche que je te repose la question de me citer quelques points sur les 21 qui ont conditionné la création du PC qui puissent faire penser qu’entre ton parti actuel et sa création il y ait une quelconque continuité d’orientation politique.

      Perso aussi je suis en rupture avec ces principes de fondations du PC sur plein de choses mais pas pour revenir à la social-démocratie, voir pire.

      Le congrès de Tours à l’envers est le chemin qu’a accompli ce qu’est devenu ton parti.

      On peut faire une critique du congrès de Tours et des solutions préconisées mais revenir à la social-démocratie c’est autre chose, un congrès de Tours à l’envers.

      Tu peux prendre la question autrement, sur la bureaucratisation et le réformisme :

      2. Toute organisation désireuse d’adhérer à l’Internationale Communiste doit régulièrement et systématiquement écarter des postes impliquant tant soit peu de responsabilité dans le mouvement ouvrier (organisations de Parti, rédactions, syndicats, fractions parlementaires, coopératives, municipalités) les réformistes et les « centristes » et les remplacer par des communistes éprouvés, - sans craindre d’avoir à remplacer, surtout au début, des militants expérimentés, par des travailleurs sortis du rang.

      C’est à dire qu’il y ait un volontarisme dans le PC pour mettre en avant des travailleurs du rang (Poutou oui, mais Laurent, Melenchon, Buffet, Dartignolles, bessac, une grande partie de l’appareil actuel du PC non), et communistes.

      Rien à apprendre de cela ? Plus grand chose dans le PC actuel en tout cas.

      1. La propagande et l’agitation quotidiennes doivent avoir un caractère effectivement communiste et se conformer au programme et aux décisions de la III° Internationale. Tous les organes de la presse du Parti doivent être rédigés par des communistes sûrs, ayant prouvé leur dévouement à la cause du prolétariat. Il ne convient pas de parler de dictature prolétarienne comme d’une formule apprise et courante ; la propagande doit être faite de manière à ce que la nécessité en ressorte pour tout travailleur, pour toute ouvrière, pour tout soldat, pour tout paysan, des faits mêmes de la vie quotidienne, systématiquement notés par notre presse. La presse périodique ou autre et tous les services d’éditions doivent être entièrement soumis au Comité Central du Parti, que ce dernier soit légal ou illégal. Il est inadmissible que les organes de publicité mésusent de l’autonomie pour mener une politique non conforme à celle du Parti. Dans les colonnes de la presse, dans les réunions publiques, dans les syndicats, dans les coopératives, partout où les partisans de la III° Internationale auront accès, ils auront à flétrir systématiquement et impitoyablement non seulement la bourgeoisie, mais aussi ses complices, réformistes de toutes nuances.

      Tout n’est pas à jeter là dedans ni doit s’estomper dans les couloirs du temps. J’ai mis en gras ce qui nécessitait toujours à mon sens un regard et une attention inébranlables.

      Rien à apprendre de cela ? Plus rien dans le PC actuel en tout cas.

      3. Dans presque tous les pays de l’Europe et de l’Amérique la lutte de classes entre dans la période de guerre civile. Les communistes ne peuvent, dans ces conditions, se fier à la légalité bourgeoise. Il est de leur devoir de créer partout, parallèlement à l’organisation légale, un organisme clandestin, capable de remplir au moment décisif, son devoir envers la révolution. Dans tous les pays où, par suite de l’état de siège ou de lois d’exception, les communistes n’ont pas la possibilité de développer légalement toute leur action, la concomitance de l’action légale et de l’action illégale est indubitablement nécessaire.

      Rien à apprendre de cela ? Plus rien dans le PC actuel en tout cas.

      4. Le devoir de propager les idées communistes implique la nécessité absolue de mener une propagande et une agitation systématique et persévérante parmi les troupes. Là, où la propagande ouverte est difficile par suite de lois d’exception, elle doit être menée illégalement ; s’y refuser serait une trahison à l’égard du devoir révolutionnaire et par conséquent incompatible avec l’affiliation à la III° internationale.

      Le travail dans la police et dans l’armée ? l’agitation systématique et persévérante ?

      Hum ?

      On est passé à la glorification de l’armée républicaine d’une nation inter-classiste. Du Allende, mais à petit pieds et dégénéré.

      5. Une agitation rationnelle et systématique dans les campagnes est nécessaire. La classe ouvrière ne peut vaincre si elle n’est pas soutenue tout au moins par une partie des travailleurs des campagnes (journaliers agricoles et paysans les plus pauvres) et si elle n’a pas neutralisé par sa politique tout au moins une partie de la campagne arriérée. L’action communiste dans les campagnes acquiert en ce moment une importance capitale. Elle doit être principalement le fait des ouvriers communistes en contact avec la campagne. Se refuser à l’accomplir ou la confier à des demi-réformistes douteux c’est renoncer à la révolution prolétarienne.

      Sur la place de la paysannerie je comprends car elle n’a plus l’importance qu’elle avait avant. Mais il est interessant de voir qui ils estiment nécessaires de mener la propagande en direction d’autres classes.

      6. Tout Parti désireux d’appartenir à la III° Internationale, a pour devoir de dénoncer autant que le social-patriotisme avoué le social-pacifisme hypocrite et faux ; il s’agit de démontrer systématiquement aux travailleurs que, sans le renversement révolutionnaire du capitalisme, nul tribunal arbitral international, nul débat sur la réduction des armements, nulle réorganisation « démocratique » de la Ligue des Nations ne peuvent préserver l’humanité des guerres impérialistes.

      Ca fait pas penser à quelque chose ?

      Bon, alors, où est la filiation avec le parti qui a rompu avec la social-démocratie en 1920 ?

      Là, en ce moment, nous avons la phase terminale, réformiste, chauvine, qui représente l’antithèse du soulèvement et de l’écœurement face à la social-démocratie qui avait saisi une grande partie des travailleurs et du peuple après la grande guerre inter-impérialiste.

      On retrouve toutes les dérives de la social-démocratie d’il y a plusieurs dizaines d’années dans le PC actuel : nationalisme, réformisme, collaboration de classe, mou du genou sur l’impérialisme, politique favorable au capital dans bien des cas, buraucratisme, pratiques brutales et anti-démocratiques, etc.

      Que ce soit en allant à l’alliance avec le parti bourgeois qu’est le PS ou en allant vers une fusion avec le PG pour fonder un nouveau parti social-démocrate ça serait aussi la mort d’une espérance .

      Les communistes qui restent dans le PCF se voient offrir soit l’alliance au parti bourgeois de Hollande et faire tout de suite une sale besogne, soit de se retrouver dans un nouveau parti social-démocrate sous la houlette d’un Mélenchon qui repasse les plats d’une union de la gauche encore plus à droite que celle des années 70.

      Cela n’est pas possible !

    • Ton analyse sur le choix stratégique du PCF avec le front de gauche peut se justifier si tu en restes aux formules actuelles véhiculées par certains dirigeants du PCF. La candidature Mélenchon, à priori "réformiste" et non révolutionnaire, peut infirmer cette idée de soumission aux sociaux-démocrates . Mais les évènements en cours ,face à cette crise dramatique et finale du capitalisme ,va faire entrer en action idéologique et stratégique la masse de la classe ouvrière et de la jeunesse qui vont inventer de nouveaux processus révolutionnaires dont nous n’avons pas idée actuellement .Les militants doivent remettre en cause les façons de faire et d’obéir aux dirigeants momentanés qui les influencent , ne renouvellons pas l’aveuglement de nos anciens qui restaient bouche bée devant Thorez-Marchais sans chercher à s’émanciper d’un discours dogmatique. Cela a d’ailleurs amener à réhabiliter la social-démocratie discréditée par les guerres coloniales et à la promotion de le 5ème république monarchique que nous subissons par le Bi-partisme .

      Le combat contre le réformisme est difficile mais il doit être intransigeant car il conditionne le changement de société vers une voie révolutionnaire et non vers une adaptation dite sociale du capitalisme en fin de vie . Lisons attentivement ce qu’exprime Fidel Castro dans chacune de ses interventions publiées sur Bellaciao . Le PCF n’est pas une momie , il est un être vivant avec ses contradictions. L’apport de sang nouveau militant en cours contribue à le rendre plus révolutionnaire dans ses profondeurs. Ne regardons pas l’erzatz essentiellement médiatique qui déforme la réalité , les militants ont le pouvoir et ils mettent fin progressivement ,suivant les fédérations et sections, à la délégation de pouvoir . Il y aura toujours des suivistes ,c’est la loi du genre humain,il nous faut donc les marginaliser pour redonner du tonus au courant révolutionnaire qui déferle et va déferler massivement pour renverser le capitalisme .

      bernard SARTON

  • la lutte de classe et l’émancipation sociale ne disparaitront pas parce que les cocos ( suivis des dernières chapelles trotskistes ? ) vont se dissoudre dans le P"S"

    la logique capitaliste et son cortège mortifère subsiste et c’est ça qui fait que toujours la lutte perdurera tant que perdurera le capitalisme.

  • Ce que j’ai pas compris c’est cette sortie sur les social-chauvins. "Produisons français" c’était Montebourg ? Ceci étant, preuve en est, on ne peut qu’être d’accord sur le fond. C’est vraiment le monde à l’envers !