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"Notre devoir est d’oublier le coût politique et de penser à la survie de la patrie."

Publie le vendredi 26 février 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

Quoi que l’on pense des dirigeants politiques grecs,

Quoi que l’on pense des socialistes grecs,

Quoi que l’on pense des conservateurs grecs,

Chacun d’entre nous peut être sensible au discours historique de George Papandreou devant le Parlement grec.

Ce discours est poignant. Ce discours est pathétique. Ce discours est tragique.

Aujourd’hui, la Grèce se retrouve seule, complètement seule.

Aujourd’hui, devant le Parlement, le Premier ministre grec a prononcé ces deux phrases extraordinaires :

1- "Aucun autre pays ne paiera pour nos dettes. Personne d’autre que nous ne peut résoudre le problème."

2- "Notre devoir est d’oublier le coût politique et de penser à la survie de la patrie."

Ce discours est historique.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=6608b5176b7170687705720ef62096d5

Messages

  • au dela de la Grece :

    Des fonds spéculatifs parient contre l’euro, et visent la parité euro-dollar
     
    26.02.2010, 10h13

    Des grands fonds spéculatifs mondiaux ont lancé des paris de grande ampleur à la baisse contre l’euro, estimant que la monnaie européenne devrait tomber à terme à la parité avec le dollar (un dollar pour un euro), affirme le Wall Street Journal, qui cite des "sources proches".

    Selon le journal, des gérants de grands fonds comme SAC Capital Advisors LP ou Soros Fund Management LLC, du célèbre milliardaire américain George Soros, ont estimé lors d’un dîner privé que l’euro tomberait "probablement" autour de un dollar et y ont vu une opportunité pour empocher d’énormes gains.

    L’euro, qui s’échangeait à 1,51 dollar en décembre, évolue autour de 1,35 dollar ces jours-ci, notamment en raison d’incertitudes sur la solidité financière de la Grèce, mais aussi d’autres pays de la zone euro.

    "En utilisant des effets de levier, les traders -qui empruntent souvent 20 fois leur propre mise, augmentant ainsi les gains ou les pertes- pourraient faire l’affaire d’une vie, si l’euro descendait à un dollar", explique le journal.

    Si des investisseurs mettent 5 millions de dollars sur la table, afin de réunir 100 millions sur une opération, une variation de 5% peut doubler leur investissement initial", détaille-t-il.

    "Il est impossible de calculer précisément l’effet des paris à la baisse" de ces grands fonds, estime le Wall Street Journal, "mais ils ont augmenté la pression à la vente sur la monnaie européenne".
    Il n’est pas interdit aux fonds spéculatifs de faire ce genre d’opérations, à moins que les autorités de régulation estiment qu’il y a collusion entre eux, rappelle le Wall Street Journal.

    La semaine dernière, George Soros avait estimé dans une tribune parue dans le Financial Times que la crise budgétaire grecque mettait en évidence les failles de la zone euro et devait la pousser à se réformer pour être en mesure de surmonter la prochaine crise.

    En 1992, George Soros avait réalisé une opération très lucrative en spéculant contre la livre sterling, ce qui avait forcé son retrait du système monétaire européen.

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/des-fonds-speculatifs-parient-contre-l-euro-et-visent-la-parite-euro-dollar-26-02-2010-829583.php

  • Ce discours n’est ni pathétique ni poignant c’est un beau numéro d’acteur dans une scène classique d’enfumage. Papandréou, Karamanlis, des dynasties de brigands. Pour s’en sortir le peuple grec n’a pas d’autre choix que de les virer. Que pourrait-il craindre ? Sa situation ne peut pas être pire que ce qui l’attend s’il se laisse abuser par ce discours "si poignant".

  • Discours classique d’union sacrée contre les travailleurs.

    La dette ne doit pas être payée, les bourgeois grecs doivent voir leurs comptes et leurs biens saisis.

    Toute lumière doit être donnée sur les spéculateurs internationaux avec mandats d’arrêts internationaux adaptés.