Accueil > Nous demandons la sortie, sans plus attendre, du PCF du processus des « (…)

Nous demandons la sortie, sans plus attendre, du PCF du processus des « primaires » pour 2017.

par Vivelepcf

Publie le dimanche 13 mars 2016 par Vivelepcf - Open-Publishing
36 commentaires

Nous demandons la sortie, sans plus attendre, du PCF du processus des « primaires » pour 2017. Cette démarche politicienne ne doit pas phagocyter le congrès du PCF.

Militants et responsables du PCF, nous lançons un appel dans le Parti. 12 mars 2016

Lien pour signer la pétition.

Depuis début janvier, unilatéralement, les premiers dirigeants du PCF ont décidé d’intégrer notre parti dans un processus de « primaires de la gauche et des écologistes » pour les présidentielles de 2017, suivant plusieurs appels émanant de personnalités diverses. Le secrétaire national à « ouvert la porte » du Parti à cette procédure. Le porte-parole du Parti participe aux réunions, à l’Assemblée nationale, du « Comité d’organisation de la primaire des gauches ».

Les « primaires » sont la caricature de la forme la plus discréditée de la démocratie bourgeoise et rejetée par les travailleurs en lutte. Nous ne pouvons pas laisser l’opposition qui monte, à travers le refus du projet de loi provocateur El-Khomri, contre la politique du gouvernement au service du patronat, être canalisé par les courants de la social-démocratie, du réformisme, de la collaboration de classe.

Nous faisons constater que cette position, qui engage profondément notre organisation, a été prise sans aucune consultation des communistes. A l’issue de la réunion du Conseil national des 16 et 17 janvier, aucune résolution n’a été adoptée. L’initiative des dirigeants n’a pas été validée. Après deux mois de faits accomplis et d’enflure médiatique, la direction a fait adopter par le CN des 5 et 6 mars une proposition de base de discussion pour le 37ème congrès du PCF qui inclut la démarche des primaires. Mais ce n’est pas une position décidée et valable aujourd’hui.

Il serait mortel pour notre parti que le congrès des communistes, les débats indispensables, entre eux, sur le bilan de la ligne du Parti depuis 2012, l’analyse de la situation et le projet communiste soient pollués, confisqués par l’option institutionnelle, politicienne des primaires, l’évolution des rivalités dans la « gauche » et son éternelle recomposition/décomposition.

Nous demandons pourquoi le calendrier initial, prévu par le CN début 2015, a été abandonné. La tenue d’une « convention nationale sur le projet » avait été décidée pour le printemps 2016, préalable au 37ème congrès qui se serait tenu à la fin de l’année. Le congrès aurait pu alors également trancher, en connaissance de cause, et en temps et en heure, la question de la candidature pour 2017.

La « convention » est tombée aux oubliettes. Le congrès a été avancé au printemps 2016. La direction laisse les primaires envahir le débat interne. Les adhérents du PCF s’apprêtent ainsi à connaître le contraire de ce qu’on leur avait annoncé : un débat tronqué sur le fond au congrès, une décision pour les candidatures aux présidentielles, pré-conditionnée par la démarche « primaires », qui échappera à leur souveraineté à la fin de l’année.

Que le PCF puisse accepter l’idée de primaires à l’américaine est tout bonnement impensable ! A quoi bon prétendre dénoncer la présidentialisation de la démocratie bourgeoise si c’est pour en reprendre l’ultime caricature ?

Depuis deux mois déjà, les combinaisons politiciennes vont bon train, laissant nombre de militants désemparés où les luttes exigent de nous un mobilisation maximum. Au final, ce sera dix fois pire que l’épisode, vécu si douloureusement par les communistes, des « collectifs antilibéraux » de 2006. La personnification de la politique, le choc des ambitions, petites ou grandes, éclatent. La ministre de l’austérité de la justice, Christiane Taubira, est remise en selle après sa démission. La partenaire privilégiée de nos dirigeants aux départementales et aux régionales, Emmanuelle Cosse, est soudain dévalorisée pour avoir préféré une bonne place – tout de suite – dans le gouvernement remanié… Les primaires font également le jeu de Mélenchon qui les refuse. Mais ce qui est bon pour la stratégie égocentrique et politicienne de Mélenchon, ne peut pas l’être pour les communistes.

Rentrer dans la démarche des primaires, c’est se soumettre à la perspective fausse que le changement viendra de la présidentielle. C’est laisser écraser le contenu et les initiatives communistes sous ce choix stratégique.

Tous les programmes communistes que l’on pourra rédiger ensuite, subordonnés à ce cadre, ne pourront qu’être réduits à des éléments d’appoint. Certains camarades viennent de l’expérimenter aux régionales sous le poids des alliances recherchées ou obtenues avec EELV puis avec le PS. L’alternative à la droite et au social-libéralisme ne peut pas s’imaginer aujourd’hui dans un regroupement électoral préalable, à objectif majoritaire, dans une compatibilité politique, avec les « frondeurs » aubryistes sur la base de la nostalgie du programme de Hollande 2012, sinon avec un marchand de cosmétiques comme Hulot ou un anticommuniste et pro-européen viscéral comme Cohn-Bendit à l’initiative du premier appel aux primaires…

La démarche des primaires n’aboutira peut-être pas d’ici 2017. Beaucoup de ses défenseurs avouent préparer plutôt une recomposition politique à gauche pour après 2017 suivant des exemples – non concluants voire démobilisateurs – d’autres pays d’Europe. Cela ne change rien à la nocivité de la démarche pour le PCF ; pas davantage que l’éventualité d’une candidature issue du PCF dans ce cadre (le secrétaire national s’est déclaré à la presse être prêt « à forcer sa nature » pour cela). La participation au processus des primaires aura donné une caution « communiste » aux autres candidatures de « gauche » ; en particulier avec la priorité affichée d’éviter à tout prix un deuxième tour droite-FN. Une telle candidature ne pourra qu’aggraver, plus encore qu’en 2007, l’effacement de l’identité et des positions communistes.

La priorité du Parti dans les semaines qui viennent est de contribuer à élever la lutte contre les provocations antisociales que sont le projet de loi El-Khomri, la criminalisation du mouvement syndical, l’état d’urgence… De larges convergences sont possibles entre la défense du code du travail, celle des statuts de la fonction publique et des cheminots, etc. Une première victoire – le retrait total du projet – doit servir à remettre en cause tous les coups les plus graves du pouvoir depuis 2012. Aussi, ce serait un contresens pour les communistes de rentrer dans le jeu et de laisser la loi El-Khomri être le prétexte pour toutes les déclinaisons de la « gauche » de se poser en opposants, en vue de recréer des illusions électorales réformistes et pro-européennes, d’anticiper une recomposition politique, qui signifierait une nouvelle étape de l’effacement du PCF et de ce qu’il représente comme force révolutionnaire historique dans le pays. Agir efficacement en communistes dans les luttes et penser les primaires sont incompatibles !

Pour toutes ces considérations, nous appelons nos camarades à demander :

– Que les dirigeants du PCF, autrement qu’à titre strictement personnel, suspendent toute participation au processus des primaires et le fassent savoir aux médias

– Que le Conseil national du Parti qui sera convoqué à la mi-avril décide l’organisation d’une consultation nationale des communistes – préalable à la préparation du congrès et indépendamment d’elle – sur la participation ou non à un quelconque processus de primaires pour les présidentielles de 2017.

Initiateurs de cet appel, nous ne cachons pas que nous contestons de façon générale l’orientation de la direction du Parti depuis des années et que nous déposerons un texte alternatif au congrès. Pour autant, nous mettons cet appel à la disposition de tous les communistes – qu’ils partagent ou non totalement les mêmes vues – parce qu’il s’agit de garantir des possibilités véritables de débat et de décision au congrès de juin.

Lien pour signer la pétition.

A L’INITIATIVE DE CET APPEL (fédération, section) :

Suzanne BARBAUX (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Corinne BECOURT (02 Aisne, Saint-Quentin, secrétaire de section, Conseil départemental) ; Laurie CARPENTIER (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Serge CARRIER (02 Aisne, Saint-Quentin, Conseil départemental) ; Gautier DUCOS (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Jean-Jacques GABERT (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Michèle GABERT (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Francis GUEZOU (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Aurélien JAN (Aisne, Saint-Quentin, Conseil départemental) ; Barbara KNOCKAERT (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Franck MOUSSET (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Christian PLE (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Didier TASSIN (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Jean-Luc TOURNAY (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Josette TOURNAY (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Olivier TOURNAY (02 Aisne, Saint-Quentin, conseiller municipal, conseil départemental) ; Georges VARENNE (02 Aisne, Saint-Quentin) ; Antoine LUBRINA (03 Allier, Montluçon) ; Henri SABATTIER (07 Ardèche, Sud-Ardèche) ; Daniel TOURNAY (07 Ardèche, Pont-d’Arc) ; Lisette TOURNAY (07 Ardèche, Pont-d’Arc) ; Thibault ALBANESE (13 Bouches-du-Rhône, La Ciotat) ; Olivier APPRUZESE (13 Bouches-du-Rhône, Trets) ; Magali DALET (13 Bouches-du-Rhône, Aix) ; Fabien MARION (13 Bouches-du-Rhône, Aix, secrétaire de cellule) ; Robin MATTA (13 Bouches-du-Rhône, Port-de-Bouc, cheminot) ; Léa TALRICH (13 Bouches-du-Rhône, Marseille) ; Ysaline WAGNER (13 Bouches-du-Rhône, Marseille) ; Noël ZICCHINA (2A Corse-du-Sud, Ajaccio, Conseil départemental) ; Robert JEAN (2B Haute-Corse, Cap Corse, secrétaire de section) ; Serge FRICOUT (24 Dordogne, Lisle, conseil départemental) ; Amy LACAUD (24 Dordogne, Lisle) ; Karen LACAUD (24 Dordogne, Lisle) ; Robert BERTRAND (31 Haute-Garonne, Verfeil) ; Jacky BOURBON (33 Gironde, Coutras) ; Anne-Marie KOLLI (33 Gironde, Arcachon) ; Jacqueline DANG TRAN (35 Ille-et-Vilaine, Rennes) ; Guy HAREL (37 Indre-et-Loire, Montlouis, cheminot) ; Diana KDOUH (38 Isère, Saint-Martin-d’Hères, conseillère municipale) ; Florence LANDOIS (38 Isère, Saint-Martin-d’Hères, Conseil départemental) ; Dominique NEGRI (38 Isère, secrétaire de section de Saint-Martin-d’Hères, membre du Conseil national) ; Nino PICARRETTA (38 Isère, Echirolles, conseil départemental) ; Laurent RICHARD (38 Isère, Terres Froides, secrétaire de section, membre du Conseil départemental) ; Jérôme RUBES (38 Isère, Saint-Martin-d’Hères, adjoint-au-maire, Conseil départemental) ; Thomas FEVRE (42 Loire, Saint-Etienne) ; Michel GAGLIANO (42 Loire, Saint-Etienne, cheminot) ; Jules FAUCOUP (42 Loire, Saint-Etienne) ; Nicolas KIEFFER (42 Loire, Saint-Etienne) ; Alain LEYDIER (42 Loire, Saint-Etienne) ; Bernadette LEYDIER (42 Loire, Saint-Etienne) ; Martin PONTIER (42 Loire, Saint-Etienne) ; Lucas WINIARSKY (42 Loire, Saint-Etienne) ; Roger PINET (45 Loiret, Briare) ; Jean-Claude PATE (50, Manche, Cherbourg) ; Eric MONNINI (54 Meurthe-et-Moselle, secrétaire de la section de Jarny) ; Pierrick SPIZAK (54 Meurthe-et-Moselle, Villerupt, secrétaire de section) ; Pierre VIRGILIO (54 Meurthe-et-Moselle, Thil, secrétaire de section) ; Alain GIRARD (55 Meuse) ; Basile ACKERMANN (57 Moselle, Orne-Basse) ; Jean-Baptiste DELGENNES (57 Moselle, Thionville) ; Dominique DROUET (57 Moselle, Thionville) ; Paul RIO (58 Nièvre, Guérigny) ; Jean-François LAROSIERE (59 Nord, Douai) ; Aymeric ASSEMANN (62 Pas-de-Calais, Hénin-Beaumont) ; Joël COPIN (62 Pas-de-Calais, Rouvroy) ; Frédéric BERNABE (70 Haute-Saône, Vesoul, Conseil départemental) ; Nasser DIFFALAH (70 Haute-Saône, Couthenans, Conseil départemental) ; Georges DROUARD (70 Haute-Saône, Luze, Conseil départemental) ; Hubert GUERRIN (70 Haute-Saône, Plancher-Bas, Conseil départemental) ; Fabienne LIEVIN (70 Haute-Saône, Saint-Rémy, conseil départemental) ; Patrick LIEVIN (70 Haute-Saône, Saint-Rémy, conseil départemental) ; Cyrille MORLOT (70 Haute-Saône, Vesoul, secrétaire départemental) ; René MORLOT (70 Haute-Saône, Lure, Conseil départemental) ; Patrick MUZARD (70 Haute-Saône, Gray, Conseil départemental) ; Jean-Pierre POINSOT (70 Haute-Saône, Gray, Conseil départemental) ; André RUIZ (70 Haute-Saône, Ronchamps, Conseil départemental) ; Marie-Jeanne VILETTE (70 Haute-Saône, Conseil départemental) ; Albert BARRE (75 Paris, 15ème) ; Antoine BIMBEAU (75 Paris, 15ème) ; Matthieu BOLLE-REDDAT (75 Paris, 15ème, cheminot) ; Emmanuel DANG TRAN (75 Paris, secrétaire de section de Paris 15ème, membre du Conseil national) ; Pierre DARGHAM (75 Paris, 15ème) ; Olivier DAVOISE (75 Paris, 15ème, RATP) ; Henri DERRIEN (75 Paris, 15ème, ancien conseiller de Paris) ; Claude FAINZANG (75 Paris, 19ème, membre du Conseil national) ; Paul FOURCHARD (75 Paris, 15ème) ; Josette GAWSEWITCH (75 Paris, 15ème, membre du Conseil départemental) ; Joran JAMELOT (75 Paris, 15ème, AP-HP) ; Pierre YAGHLEKDJIAN (75 Paris, 15ème, membre du Conseil départemental, RATP) ; Russel YATES (77 Seine-et-Marne, Meaux) ; Armelle HERVE (78 Yvelines, Mantes-la-Jolie, secrétaire de section) ; Pierre ILLE (78 Yvelines, Les Clayes-sous-Bois) ; Marc JAMMET (78 Yvelines, Mantes-la-Jolie, conseiller municipal) ; Marcelle AVENTIN (81 Tarn, Gaillac, Conseil départemental) ; Robert AVENTIN (81 Tarn, Gaillac) ; Joël CASTEX (81 Tarn, Bastides, Conseil départemental) ; Eric JALADE (81 Tarn, Castres, secrétaire départemental, membre du Conseil national), Christiane ODETTI (81 Tarn, secrétaire de la section de Lavaur, Conseil départemental) ; Danielle RALLIERES (81 Tarn, Bastides, Conseil départemental) ; Yves RALLIERES (81 Tarn, Bastides, Secrétaire de section, conseil départemental) ; Hélène BEGLIA (83 Var, Toulon) ; Monique CHATAIN (83 Var, Carqueiranne) ; Alain TOURNAY (83 Var, Toulon) ; Aurélia TOURNAY (83 Var, Toulon) ; Benjamin LANDAIS (84 Vaucluse, Avignon) ; Michel PERRIN (87 Haute-Vienne, ancien secrétaire fédéral, section limoges-cheminots) ; Richard DUCLOS (91 Essonne, Sud-Essonne-Etampes) ; Jean CHANTRELLE (92 Hauts-de-Seine, Malakoff) ; Laurence CHANTRELLE (92 Hauts-de-Seine, Malakoff) ; Julien VILLAIN (92 Hauts-de-Seine, Clichy-la-Garenne) ; Alfred HERRERO (93 Seine-Saint-Denis, Bagnolet) ; Christian JOINEAU (93 Seine-Saint-Denis, Bagnolet) ; Christian GRAUX (94 Val-de-Marne, Créteil) ; Martine GUERZEDER (94 Val-de-Marne, Orly-Ville) ; Jean-Jacques SUZANNE (94 Val-de-Marne, Orly-Ville) ; Guy NIEL (94 Val-de-Marne, comité de section de Gentilly) ;Yohann PUDELKO (94 Val-de-Marne, Valenton) ; Jacques VOVARD (95 Val-d’Oise, Argenteuil) ;

PETITION A LA DIRECTION DU PCF ET A L’ADRESSE DE TOUT LE PARTI

Nous demandons la sortie du PCF du processus des « primaires ». Cette démarche politicienne ne doit pas phagocyter le congrès du PCF.

NOUS DEMANDONS :
– Que les dirigeants du PCF, autrement qu’à titre strictement personnel, suspendent toute participation au processus des primaires et le fassent savoir aux médias
– Que le Conseil national du Parti qui sera convoqué à la mi-avril 2016 décide l’organisation d’une consultation nationale des communistes – préalable à la préparation du congrès et indépendamment d’elle – sur la participation ou non à un quelconque processus de primaires pour les présidentielles de 2017.

Lien pour signer la pétition.

Portfolio

Messages

  • La position du PCF n’est pas étonnante, vu ce que ce parti est devenu.

    Ce que je trouve sidérant, c’est que des militants qui se disent réellement communistes (et aucune raison de ne pas les croire) s’imaginent encore que quelque chose de positif est récupérable dans cette coquille... vide de toute visée communiste. S’imaginent qu’un congrès ou une pétition peuvent ramener au communisme un parti dont le seul souci est de collaborer avec le PS (qui lui-même collabore avec Gattaz) pour sauver son appareil et ses places.

  • L’objectif n’est pas de penser qu’une simple pétition ou qu’un texte de congrès va permettre de changer radicalement les choses dans le parti. Cet appel est une étape pour continuer la reconstruction d’un parti de classe tourné vers les luttes des travailleurs et non vers les simples élections, et ce en rassemblant l’ensemble des camarades (et ils sont très nombreux) qui s’opposent aux orientations mortifères de la direction.

    Il est en effet important de le faire dans le parti car le PCF a représenté historiquement quelque chose de central dans les luttes et continu de représenter quelque chose d’important chez les travailleurs. Fuir le parti pour constituer des groupuscules n’a jamais donné rien de bon...

    • Il est en effet important de le faire dans le parti car le PCF a représenté historiquement quelque chose de central dans les luttes

      Un parfum de naphtaline combiné à de la nostalgie qui fleure bon la " bonne vieille france" en somme.

      et continu de représenter quelque chose d’important chez les travailleurs.

      Sauf que la France du 21ième siècle n’a plus grand chose à voir avec celle du milieu du 20ième sur plein de plans.
      De char d’assaut, le PCF a muté en ambulance du social. Pour combien de temps reste t-il du stock de pansements ?

    • "Cet appel est une étape pour continuer la reconstruction d’un parti de classe"
      D’étapes en étapes, où s’en va le PCF, où s’en va la marche au communisme avec le PCF ? Dans le mur camarade.
      Nous ne sommes pas au Tour de France, nous sommes dans la réalité des luttes sociales.
      Alors camarades du PCF encore communistes et qui y croient (plus grand monde je pense), arrêtez de nous em.... avec vos états d’âme et vos fantasme : sortez de ce parti moribond, il y a assez de place à l’extrême-gauche pour trouver chaussures à son pied et repartir sur de nouvelles bases pour enfin marcher au communisme.

    • "Cet appel est une étape pour continuer la reconstruction d’un parti de classe"
      D’étapes en étapes, où s’en va le PCF, où s’en va la marche au communisme avec le PCF ? Dans le mur camarade.
      Nous ne sommes pas au Tour de France, nous sommes dans la réalité des luttes sociales.
      Alors camarades du PCF encore communistes et qui y croient (plus grand monde je pense), arrêtez de nous em.... avec vos états d’âme et vos fantasme : sortez de ce parti moribond, il y a assez de place à l’extrême-gauche pour trouver chaussures à son pied et repartir sur de nouvelles bases pour enfin marcher au communisme.

    • Parce que l’extrême gauche serait l’issue de secours de notre monde libéralisé ? Si c’était le cas, je n’aurais pas attendu.....Un peu comme si l’on pouvait compter sur nos purs écolos....Misayre !!

  • pas de sushi restez avec cette clique d’imposteurs a composante dynastique

    Dans la famile laurent je demande le ......

  • Novembre 1932 : élections en Allemagne ; le parti nazi (37%) sort en tête devant le SPD et le KPD (total 55%) qui n’ont pas voulu s’unir. Hitler arrive donc au pouvoir (janvier 33), il bloque les locaux des deux partis de gauche et organise, à sa façon, les dernières élections avant 1949. Il y obtient 45% des voix contre 35% à la gauche toujours désunie dont les deux partis vont être interdits. Le camp de Buchenwald est inauguré....

    Aujourd’hui dans les écoles allemandes on explique que si Hitler est arrivé au pouvoir, c’est à cause des communistes qui "ont refusé l’union de la gauche". Personne ne parle des responsabilités du SPD, ni de la droite "civilisée"...... Je n’ai pas envie que mes petits enfants entendent de pareilles leçons !

    A ceux qui croient, et nous racontent, que 6 mois suffiront pour renverser MLP en cas de victoire, je leur recommande une étude serrée sur Béziers où depuis l’arrivée de Ménard à la mairie (2014-division à droite et aussi à gauche), le FN détient les trois cantons (début 2015), et a obtenu 45% au 1° tour des régionales (fin 2015)....

    A ce jour la direction du PCF travaille à l’élimination des "hollandistes" pour les élections de 2017 pour éviter une situation où le PCF serait obligé d’appeler à voter Juppé, voire Sarko pour barrer la route de MLP ; je soutiens cette démarche !

    • éviter Hollande ? en appelant à voter pour un autre apparatchik PS ?
      pour eviter Le Pen en 2017 ? peut être ,mais c ’est donc faire à ce Lepen un boulevard pour 2022 car le PS est un parti au service du capital.
      Donc en trompant les masses,en laissant croire qu’on peut encore dire le PS de gauche,c ’est gagner peut être 5 ans (c ’est pas certain) et c ’est assurer une eclatante victoire du facscime en 2022.
      Quel bilan !!
      Quel triomphe !!
      Mais comparer l’allamenagne de 32 avec la France de 2016 c ’est osé ! rien n’est plus pareil,et si effectivement le PS a pu être perçu comme de gauche par le peuple en 1932,il n’en est plus rien du tout.Encore et encore l’electoralimse ,je ne soutiens pas cette démarche.

    • Pas de triomphe certe, mais ne pas prêter la main à une opération soutenue par la partie la plus réac de la bourgeoisie qui compte sur Le Pen pour restaurer ses profits, sans se préoccuper des risques politiques adjacents que les prolos paieront plein pôt, relève de la prudence élémentaire. Je souhaite bien du plaisir à tous ceux qui, plus tard, devront assumer leur laisser faire de 2017...

      Au fait, que pensent les copains de Béziers, pourtant très critiques par rapport à la direction nationale, de leur cohabitation forcée avec Ménard ?

    • "Je souhaite bien du plaisir à tous ceux qui, plus tard, devront assumer leur laisser faire de 2017...""
      j’ai voté Chirac pour contrer le pen en 2002,j’assume tres mal justement ce qui est arrivé ensuite.
      Ce fut une grave erreur .
      Je comprends ton inquiétude,mais les prolos ont déjà payé plein pot avec chirac,sarko et hollande.
      Certes LE pen est autre chôse,tu as raison,cependant la comparaison avec 1932 me semble non pertinente avec 2016.
      C’est bien le PS et l’union avec lui que rejettent les prolos,C’est un ennemi de classe qui construit jour apres jour le fascisme.
      C’est dans les actions,les initiatives de luttes que se construit notre riposte.
      Les élections avec 50% d’abstention deviennent encore plus secondaires.
      Et bloquer le pen avec des élections c ’est illusoire sur le fond.
      l’épouvantail Le pen comme en 2002,non merci.
      l’opération de la bourgeoisie c ’est aussi sauver le capital avec des élections en mettant en avant le risque Lepen,ça à marché avec chirac(j’ai fait cette lourde erreur,j’ai appris !! hélas) ils espérent que ça marche avec un macron,un juppé,un Mélenchon, qui refusait de combattre Hollande dés son election !!!enfin tout sauf une révolution.
      alors primaires,pfffffffffff
      luttes et luttes

    • Moi aussi j’ai voté Chirac et je m’en félicite puisqu’il m’a remboursé en 2003 par sa position sur l’Irak, je ne suis pas sûr que Jospin en aurait fait autant. Pour autant, si tu te renseigne sur les élections allemandes de 32 tu verra que le KPD tenais alors, sur le SPD, un discours voisin du tien (social-fasciste, social traitre etc...) et le SPD n’était pas en reste (stalinien avec toutes les déclinaisons...)

      L’IC a tiré, en 34, les leçons de cette catastrophe, et Thorez a alors lancé le "Front populaire"...

    • J e ne supporte plus ce chiffon rouge brandi à chaque élections .
      Cela fait trop longtemps que le ps trahit les communistes .Ainsi ils sont passés de 25% à 2%.grâce aux socialistes qui les ont avalés .
      pour moi , la vieille qui ai milité au pc c est FINI.OVERDOSE

    • je ne me suis jamais senti remboursé par Chirac avec son refus d’aller en Irak,pas du tout,et avec les attaques contre les salariés,encore moins.Et les interventions continuelles en afrique pendant son septennat je dois les passer par pertes et profits aussi ?? je ne crois pas
      vais je voter encore une fois à droite parcequ’une guerre se fera sans la France ?Et Etre responsable par mon vote des désatres sociaux tragiques ?
      Non la situation n ’est pas du tout la même en 2016 chez nous,et en 1932 en allemagne,car personne ou si peu n’ose dire que le PS est de gauche de nos jours.
      D’autre part si la blocage du fascisme en 36 en France peut être mis sur une arrivée de Blum au gouvernement C’est aussi la marche vers la guerre ,et les camps d’exterminations nazis ,les 20 millions de morts soviétiques qui vont arriver ,par l’assassinat de la république espagnole .Donc on peut dire que le facsime a été bloqué en france par Blum au pouvoir et une politique d’union avec le pcf, mais c’est aussi la mise en place de la deuxieme guerre mondiale que cela va engendrer !!!!!
      Le front populaire à réussi en France,échoué en Espagne,on ne peut pas en déduire une certitude .

      Alors si pour une fois la ligne devait être morale,je pense que ça manque chez certains marxistes: : pas de voix a nos ennemis déclarés même s’ils portent le nom de socialistes ,la ficelle est un peu grosse !!

    • Moi aussi j’ai voté Chirac et je m’en félicite puisqu’il m’a remboursé en 2003 par sa position sur l’Irak,

      T’as pas oublié les retraites ?! Moi je le paie tout les jours mon vote chirac...

  • Cette idée de participer à des primaires est stupide.

    Laurent et compagnie manquent en plus de mémoire.

    2007 : les collectifs antilibéraux désignent démocratiquement leur candidate, M G Buffet avec quelques 60% des voix.

    Ensuite, personne ne joue le jeu : Besancenot et Bové font leur spectacle, et la droite ne s’y trompe pas. Par exemple Arlette Chabot, qui menait les principales émissions de la campagne, désignait ces deux individus comme les candidats des antilibéraux et MGB comme candidate "auto-désignée".

    Même si Laurent espère sortir vainqueur d’une primaire de la gauche, ce qui est loin d’être acquis, il pourra compter que le scénario se renouvelle.

    Les verts et les rouges folkloriques ne savent que magouiller contre le PCF depuis toujours et recommenceront, avec la complicité des successeurs d’Arlette Chabot.

    Ceci dit en plus de tout ce qu’on peut reprocher au PCF depuis que Robert Hue lui a baissé la culotte.

    Je l’ai quitté en 1999 (liste "Bouge l’Europe" menée par des ouiouistes de Maastricht) et je n’ai aucune envie d’y revenir.

  • A CEUX QUI COMPARENT 2017 à 1932

    beaucoup s’amusent à se faire peur.

    Quoi de comparable entre 1933 où la bourgeoisie avait la peur des rouges et de l’URSS et 2017 où la bourgeoisie est conquérante ?

    peut être sommes nous au bord d’un effondrement économique pire que 1929 MAIS il n’y a plus d’organisations puissantes comme en 1933.

    se faire peur pour continuer, EN FAIT, le soutien à la gauche de droite.

    prenons nos affaires en main et rejetons tous ces politiciens qui n’ont que faire de la vie de millions de salariés / chomeurs

    • Entre 33 et 2017 il y a effectivement des différences.

      -1 L’"infime minorité" bourgeoise est encore plus infime
      -2 L’"énorme majorité" du prolétariat est encore plus énorme
      -3 La division des prolétaires est, encore plus décisive, pour la bourgeoisie, comme pour le prolétariat.
      -4 en 2017 la mondialisation capitaliste est infiniment plus développée et pèse un max sur les taux de profits.
      -5 Nombre de bourgeois, européens surtout, sont menacés de déclassement dans le prolétariat !

      En fait, le stock des conditions favorables, électoralement, à l’extrême droite s’est fortement accru. Mais on peut toujours considérer que le pire n’est pas obligatoire, et que l’on peut négliger, sans risquer de les revivre, les enseignements de l’histoire.....Et en plus affirmer, qu’avec la disparition de l’URSS a simultanément disparu le danger d’extrême droite !...

    • ""En fait, le stock des conditions favorables, électoralement, à l’extrême droite s’est fortement accru.""
      et les conditions qui conduisent le prolétariat à une supériorité du nombre, et une nécéssité d’une lutte anticapitaliste encore plus énorme.
      nous avons encore plus de raisons objectives de briser nos chaines.

    • L’isolement de l’extrême droite n’est pas contradictoire avec la promotion des intérêts du prolétariat. En 36, c’est la victoire de la gauche aux élections, avec une forte progression du PCF, qui a déclenché le mouvement social.

    • "L’isolement de l’extrême droite n’est pas contradictoire avec la promotion des intérêts du prolétariat. En 36, c’est la victoire de la gauche aux élections, avec une forte progression du PCF, qui a déclenché le mouvement social.""

      Les intérêts du prolétariats sont distincts des élections bourgeoises,et encore plus avec une union avec le MEDEF/PS.
      Les acquis de 36,c ’est les millions de grévistes et les occupations,pas les élections,par exemple les congés n’étaient pas au programme de Blum.

      Et la gauche en 36 c ’est aussi l’assassinat de la république espagnole.
      Bilan très mitigé ,si bilan à un sens.

    • Le but initial du Front Populaire (directive IC qui voulait éviter que la France suive l’Allemagne) était de barrer la route à l’extrême droite, il a été atteint à 100%. Le reste vint en prime suite au mouvement social déclenché par le résultat positif des élections.

    • Si le but était de bloquer l’extréme droite en France aux risques d’une guerre mondiale des fascistes et des nazis ,(ce qui arriva : 50 millions de morts !!!)àlors le but est une horreur sans nom et absolument pas une politique communiste,ni même antifaciste cohérente.
      Si cette conséquence"collatérale" (la deuxiemme guerre mondiale à cause de l’assassinat pas le front popu de la république espagnole n’a pas été pensée par l IC,c ’est d’une telle énormité que je n’y crois pas trop.
      le but atteint à 100% dis tu, est pour moi une défaite tragique des peuples à 100%
      certainement pas à recommencer.
      Heureusement y a plus d’IC Stalinienne criminelle .

    • Tous les marxiste savent que l’arme majeure, et décisive, du prolétariat (ceux qui doivent travailler pour vivre) est son unité. Du coup, la seule, et décisive mission des partis communistes est de favoriser la réalisation, en tous temps, et tous lieux, de cette union qui est le mot d’ordre final du Manifeste Communiste de Marx (1848).

      Le rôle, l’identité, des individus, dans un sens ou l’autre ne sont que colatéraux de l’évènement !

    • Tous les marxistes savent ? je suis marxiste je pense et je suis en désaccord avec ce savoir qui serait toujours partagé par tous.
      l’unité sur quoi ? l’unité en 81 on vu ce que ça a donné:perte considérable de l’influence communiste,perte des repéres de classe,et bien entendu tout cela au bénéfice de nos ennemis.
      L’unité syndicale recherchée avec la cfdt par exemple fut une tragique avancée vers le réformisme libéral.
      Non l’unité n ’est pas en soi et seule une garantie d’une arme éfficace .
      C’est un moyen si certaines conditions existent,sinon c’est insuffisant.
      oui c ’est le mot d’ordre final du manifeste.
      Condition nécéssaire mais pas suffisante selon moi.Apres deux siecles d’histoire peut être Karl pondérerai sa phrase finale.
      Tout comme la primauté des masses dans l’histoire est un fait vérifié,mais je ne crois pas que le rôle des individus ne soit que colatéraux,ainsi si ni Lénine,ni Trotski n’avaient agi,la révolution d’octobre aurait été pluus que compromise.
      Dans l’autre camp,le rôle de De Gaulle est la preuve qu’un individu peut bien contraindre le cours des chôses autant que les masses.
      notre rôle c ’est de faire la révolution à nous communiste,rechercher l’unité oui,sans base de classe ,pas du tout.

    • être marxiste n’est pas une obligation, on peut même vivre longtemps sans l’être. Mais moi, je crois, mais peut-être ai-je tort, que la "lutte des classes est le moteur de l’histoire", les individus qui disposent des qualités nécessaires, et qui ont la chance de se trouver au bon endroit, au bon moment, peuvent rencontrer un strapontin, voire un fauteuil dans les livres d’histoire.

      Mais l’essentiel reste toujours la lutte de la classe des prolos, qui veulent étendre, ou défendre, leurs intérêts, qui sont contradictoires avec ceux de la classe bourgeoise (ex loi Komri) qui dispose de moult moyens pour défendre ses privilèges (Medias, etat etc...). En face, le prolétariat ne dispose, pour vaincre, même provisoirement ou partiellement, que de son unité à la réalisation de laquelle doivent s’employer toutes les orgas (communistes en particulier) qui prétendent prendre en compte les intérêts du prolétariat.
      Désolé, mais je ne vois pas comment on peut se dire "marxiste" en voulant "pondérer" la conclusion du Manifeste....
      @ 90.40
      La motivation du prolos pour le travail est, avant tout sa survie et celle de sa famille. C’est pour cela qu’il consent à l’exploitation de son travail par le capitaliste !

    • je répondais à l’unité de la classe exploitée.
      Sur la lutte des classes,je n’ai aucun désaccord et c ’est pas le sujet.
      Le sujet est bien l’unité des travailleurs et là non ça ne suffit pas absolument pas.
      Marx dans le manifeste montre la necéssité de la lutte de classe et le refus de toute collaboration de classe,et c ’est sur ce fond qu’il finit pas la fameuse phrase.
      Pour moi cette phrase sur l’unité à la fin justement de sa pensée sur la lutte totale contre le capital,son refus de la collaboration ,oui cette phrase est totalement conditionée par le refus d’une union sans contenu de classe.
      Marx ne parle absolument pas d’une unité sans objet et sans contenu,pas du tout.
      Et vu la pensée de MArx,c ’est logique et cela va sans dire. Et donc il ne le dit pas.
      C’est pour cela qu’au vu de ce qui va se passer ensuite dans le mouvement ouvrier,(guerre 14,réformisme,colonialimse des sociaux démocrates,ps ,etc...) je pense que Marx aurait peut être ajouté autre chôse,relativisé ou pondéré son appel à l’unité sans contenu de classe
      ëtre marxiste c ’est aussi critiquer le marxisme ,car depuis deux siecles,l"histoire a montré que certaines parties de sa théorie ont besoin d’être actualisées ,voire abandonnées.

    • Le marxisme supporte toutes sortes de critiques depuis plus d’un siècle, et ne s’en porte pas si mal. Reste que la force de "l’immense" prolétariat est son nombre, mais c’est aussi son point faible car on peut le maîtriser en le divisant. De l’autre coté, "l’infime " minorité bourgeoise peut s’unir plus facilement, mais, pour gagner, elle doit diviser le prolétariat et pour cela elle cherche constamment à recruter des prolos pour ce job qui, dans certain cas, peut être très bien rémunéré. Le gibier prioritaire se trouve parmi toutes les variétés de septiques de la nécessité unitaire..... Et pas parmi ceux qui, inlassablement et systématiquement, travaillent à l’union du prolétariat.

    • """ Le gibier prioritaire se trouve parmi toutes les variétés de septiques de la nécessité unitaire....."""
      tu ne comprends pas la question du contenu de l’unité,tu refuses de voir que Marx dans le manifeste est tres clair sur l’independance de classe et l’unité sans contenu de classe.
      Personne n’est contre l’unité,c ’est sur son contenu que se pose le débat.
      Et ça en fait en deux siecles des trahisons unitaires qui aident la bourgeoisie.
      le Marxisme supporte donc les critiques,donc inutile d’en faire un argument.
      Si la Marxisme supporte les critiques depuis son apparition,c ’est parcequ’une théorie n ’est jamais compléte et encore moins vraie à 100%,ce qui veut dire qu’il y a des erreurs.

      Le marxisme est tellement de chôses à la fois,qu’il est bien difficile de le cerner,d’autre part,je ne crois pas qu’épistémologiquement ce soit une science.

    • A propos de contenu, voyons l’exemple du Front populaire (36)

      – Le pain       contre les capitaliste pour mieux faire payer la force de travail !
      -La liberté contre les menaces fascistes

      Et chacun reste ce qu’il est, et continue de penser ce qu’il veut, socialiste ou communiste, peu importe !

    • tu ne réponds pas vraiment à mes positions quant à la nécéssaire clarté dans l’union.
      Tu écris pour justifier une union grand angle coupée et totalement iréelle de ce que fut justement l’union en 36 :
      ""Et chacun reste ce qu’il est, et continue de penser ce qu’il veut, socialiste ou communiste, peu importe !"
      belle phrase !! qui n’y souscrirait pas ?
      MAIS ce qui arriva réellement ce fut l’assassinat de la révolution Espagnole ! as tu oublié Guernica ?
      Pour beaucoup ce fut aussi le refus de la révolution en France
      Donc les mots union,union,liberté ,pain ne veulent pas dire grand chôse ,il faut voir la pratique.
      En 36 derriere des mots ce fut la mises en place de la 2eme guerre mondiale !!
      Union,pain liberté ouais,comme si en ce moment on se mettait avec la CFDT pour lutter contre la loi Khomri !!car la cfdt est elle aussi pour l’union,le pain,la liberté.
      Et derriere elle approuve tout en fait.
      les belles phrases pour arriver au sommet et apres faire une politique de gérant loyal du capital,on connait,enfin pas tous apparemment.
      Que dire aux misérables de notre temps ,acculés ,perdus,volés de leur vie,pour d’autres si nombreux tués ou sucidés au boulot,aux jeunes sans avenir,aux vieux qui font les poubelles ?
      on oublie ,on refait la même chôse,union,union,union, liberté ,pain,et le reste on s’en fout ?
      mano el mano avec ceux qui sont responsables de nos miséres ?
      Non merci.
      refaire 36 certainement pas !!
      avec les mêmes en plus ?
      faire la révolution de notre temps,lutte contres les capitalistes et leurs soutiens,ps,cfdt, expropriation du capital(tu crois que la cfdt ,le ps nous suivront là dessus ?)
      Chacun reste ce qu’il est ? justement on sait très bien maintenant qui ils sont : nos ennemis.

    • "Tu écris pour justifier une union grand angle coupée et totalement iréelle de ce que fut justement l’union en 36 :"

      L’irréalité est toujours relative, en 36, bien des "petits bourgeois" , bien nourris, adeptes déjà des résidences secondaires, ont beaucoup "dégoisés" sur les gueux qui salopaient "leurs" plages. Les prolos, eux, avaient un autre regard.... et ce même si les 40h, par exemple, ne sont devenues réellement effectives qu’après 1968 ! Ceci pour la France.

      En Espagne, c’est sans doute parceque "l’angle de l’union" était trop étroit que Franco , et ses sbires, ont pu trouver assez de soutien dans le peuple pour battre les républicains qui, eux, n’ont pu surmonter les divisions, pourtant secondaires par rapport au danger fasciste.

    • la défense de l’union coute que coute sans contenu va bon train.
      Oui les bourgeois n’ont pas aimé 36 et alors ? normal,ça ne signifie pas du tout que cette union a été une "bonne" union,loin de là.
      C’est un argument connu,le patronat n’aime pas la cgt DONC la cgt fait tout bien.NON ça veut juste dire qu’entre une classe sans syndicat et une classe avec un syndicat,le patronat combattra toujours le syndicat quel qu’il soit.Peu importe que ce syndicat soit jaune ou pas,une classe organisée,le patronat en a horreur.
      Et bien pareil pour 36 le patronat a eu la trouille,mais il a été vite rassuré par l’absence de contenu de classe de ce front populaire .
      Les prolos avaient un autre regard dis,tu,certes la majorité,mais pas tous,loin de là.Et cet autre regard n’absout pas ceux qui firent l’union qui conduisit à l’assassinat de la république espagnole.
      la défaite de la république en Espagne est due à bien des causes,mais je ne crois pas que l’angle de l’union était trop étroit.
      Là aussi tu parles d’"angle" et pas de contenu.
      au fait l’union avec la cfdt qui soutient la loi khomri,tu approuves ce genre d’union ?
      je condamne totalement la cfdt,et dans les manifs,je le dit haut et fort aux militants cfdt ,ça aide à la clareté.
      ¨Pareil pour les membres du PS en 2010 sur les retraites dans les manifs !
      mes ennemis meme me faisant risette,je les combats partout.
      Et en 1936 si
      j’avais su que mes 40h,mes congés payé avaient été le pendant de la mort de mes camarades Espagnols,de l’assassinat de la république, du soutient objectif au faschiste Franco,j’espére que j’aurais refusé cette union ,que je l’aurais condamnée.
      n

    • "Peu importe que ce syndicat soit jaune ou pas,une classe organisée,le patronat en a horreur."

      Détrompe toi, les patrons sont prêts à débourser de grosses sommes pour diviser les prolos en créant des syndicat "jaunes" (CFT chez PSA). Et il est évident que ceux qui sont hostiles à la loi El Khomri ne peuvent, contre cette loi, s’allier avec ceux qui en sont partisans (ex CFDT).

      Par contre je ne vois pas le lien entre les conquêtes sociale de juin 36 et la rebellion de Franco qui a débuté en juillet 36, si ce n’est que les prolos français ont constitué les 2/3 des Brigades Internationales recrutées, pour l’essentiel par le PCF.

    • ok pour le refus de s’allier avec la cfdt qui en fait est quasi demandeuse de la loi El khomri.
      la liaison entre le front popu,et l’Espagne c ’est que l’union s’est bien faîte sur une défaite de l’Espagne par refus du gvt Blum d’armer le république.
      il y a pour moi un lien entre le refus d’une révolution chez nous(la pause) et le lâche assassinat de la république espagnole.
      L’union censée bloquer le fascisme chez nous, a eut pour prix le fascisme en Espagne et une guerre mondiale.
      Donc je ne suis pas prêt à une telle union.