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Occupation du secrétariat d’Etat à la lutte contre l’exclusion ! (En ce moment !)

Publie le mardi 13 juillet 2004 par Open-Publishing
4 commentaires

Transmis par Jacques (AC !)

14h10 :

Depuis quelques minutes, une cinquantaine de chômeurs et précaires
occupent le secrétariat d’Etat à la lutte contre l’exclusion.
(7e rue St Georges, Paris IXe).

Ceci afin de faire un point, avant l’allocution traditionnelle du 14
juillet que Chirac fera demain, et qui serait très orienté sur le projet
de loi sur la cohésion sociale. Nous voulons aussi avoir des nouvelles
sur l’avancée de dossiers concernant certaisn d’entre nous, qui ont été
confiés à Nelly Ollin il y a quelques temps.

Quasiment personne dans les bureaux. Nelly Ollin est absente, mais son
chef de cabinet est là.

Les flics, arrivés peu après, bloquent les accès. Nous avons mis une
banderolle aux fenêtres, au 5e étage.

14h40 :

Un flic est venu faire le petit messager pour nous dire que le
secrétariat d’Etat acceptait une délégation... de cinq personnes, au
rez-de chaussée, avec un conseiller technique...

Nous demandons le temps d’en discuter...

Pendant ce temps, les flics se massent dans les escaliers...

Stay tuned...


Extraits du communiqué du vendredi 9 juillet

A l’heure où le ministre Borloo présente son " Plan national de cohésion
sociale ", il est temps de revenir sur les chiraquiennes promesses non
tenues et sur la partition sociale qui est orchestrée. Nous n’en voulons
pas ! (...)

Nous exigeons :

 la libération des 14 sans-papiers en lutte incarcérés suite à l’action
du square Séverine à Paris ;

 l’abandon de la réforme de l’Allocation Spécifique de Solidarité
entrée en application le 1er janvier 2004, comme l’avait annoncé le
Président de la République le 1er avril 2004 ;

 le retrait du Rma ;

 la suppression du " Plan national de cohésion sociale " et une
négociation immédiate de mesures d’urgence ;
 l’indemnisation, avec une allocation ayant le Smic pour plancher, de
tous les chômeurs, sans condition d’ouverture de droits (cf.
allocataires des minima sociaux, primo demandeurs d’emploi, démission,
licenciements quelle qu’en soit la cause …) ;

 Une expertise indépendante et la publication des données économiques
et sociales de l’Unedic ;

 l’abrogation de la convention, et l’unification du système
d’indemnisation du chômage et une vaste négociation avec la
participation des chômeurs, précaires, intermittents et de toutes les
organisations syndicales ;

 une refonte totale de l’Unedic et de la gestion dite " paritaire "
actuelle ;

 le libre choix de son emploi et de sa formation ;

 le droit d’expression et de réunion pour les chômeurs et précaires
dans les ASSEDIC et les administrations qui les concernent.

Paris, le 13 juillet 2004

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