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PCF : scission de la cellule de Marseillan

Publie le samedi 12 janvier 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

Nous, militants communistes de Marseillan, avons pris la décision de fonder la cellule Élysée et Antonin Gros suite aux profondes divergences qui nous opposent aux élus PCF de la municipalité sortante car nous refusons de cautionner des pratiques incompatibles avec les valeurs que nous défendons :

les violations des droits de l’homme notamment à l’égard des personnes en situation de précarité, les ingérences dans le fonctionnement des établissements scolaires et le harcèlement des fonctionnaires et de tous ceux qui expriment des divergences, toute forme de réhabilitation du colonialisme, du pétainisme et d’obstruction à la mémoire de la résistance, la privatisation des espaces publics, la spéculation foncière et les atteintes à la protection du littoral, le clientélisme dans l’attribution des emplois publics et des logements sociaux, toute forme de complaisance à l’égard des intégrismes religieux, en particulier quand ils portent atteinte aux droits des femmes et s’opposent à l’information sur l’avortement, la contraception et la prévention du sida prévus par la loi de 2001.

Les menaces, les pressions et le mensonge sont des méthodes inacceptables qui empêchent tout débat démocratique.

Nous souhaitons travailler à l’avancée des luttes antilibérales dans une ambiance fraternelle, avec les autres forces qui se sont opposées au traité constitutionnel et avec toutes les personnes attachées à la défense des droits de l’homme, de la laïcité et des valeurs républicaines, dans une cellule indépendante de la municipalité.

Les militants de la cellule Élysée et Antonin Gros
Marseillan 34

Messages

  • Effectivement, Marseille bouge :

    Appel du Collectif d’initiative pour un Nouveau
    Parti Anticapitaliste des Bouches-du Rhône
    D’années en années se développe une politique de plus
    en plus réactionnaire revenant sur plus d’un siècle de
    conquêtes sociales. Les atteintes à tous les droits fondamentaux
     : droit au travail, droit au logement, droit à la culture
    et à l’éducation, droit à la santé, droit de libre circulation
    des hommes et des idées, démantèlement des services
    publics….
    Avec l’élection de Nicolas Sarkozy elle a atteint un
    niveau intolérable.
    Contre cette politique se sont développées et se développent
    de nombreuses luttes sociales et des mouvements
    d’ampleur nationale qui ont imposé, parfois, comme pour
    le CPE , (grâce à la détermination et la radicalité de la
    jeunesse) des reculs aux gouvernements en place . Mais
    elles restent insuffisantes, en particulier quand domine un
    syndicalisme « d’accompagnement » plus qu’un syndicalisme
    de lutte de classe qui assume la portée politique du
    combat social. D’une manière plus générale, il manque un
    débouché politique lui-même appuyé sur un projet de
    société alternatif.
    Cette alternative ne peut venir du Parti socialiste dont
    les dirigeants sont plus préoccupés de postes que de programme,
    d’adaptation au libéralisme que de résistance aux
    politiques de droite. Elle ne peut non plus venir du Parti
    communiste qui continue à payer ses erreurs passées qui
    l’ont conduit à la marginalisation et à la subordination au
    parti socialiste, mettant en danger sa propre existence en
    se coupant des couches populaires.
    La seule proposition crédible susceptible d’ouvrir des
    perspectives est celle d’un changement de société, c’est
    celle d’une société qui en finisse avec l’exploitation de
    l’homme par l’homme, avec le pillage de la planète et la
    destruction de la nature, le machisme, le racisme, la domination
    impérialiste et les occupations militaires. Il faut en
    finir avec le système capitaliste.
    C’est pourquoi, nous, militants anticapitalistes, issus
    d’histoire et d’itinéraires différents appelons à la création
    d’un nouveau parti anticapitaliste.
    Un nouveau parti qui soit l’héritier du meilleur des
    combats passés, sans reproduire les erreurs qui nous ont
    menés dans l’impasse. Un parti qui affirme clairement son
    refus de la gestion du capitalisme comme des institutions
    de la classe dominante, et donc son indépendance stratégique
    vis-à-vis du Parti Socialiste et de ses alliés. Un parti
    qui place le débat démocratique au centre de toute chose.
    Réconcilions le mouvement social et la lutte pour une
    autre société, une société où les choix seront faits démocratiquement
    et non pas dictés par les marchés financiers,
    où les populations disposeront de la propriété sociale des
    grands moyens de production et d’échange.
    Cet appel à tous ceux qui luttent, à tous ceux qui sont
    prêts à résister sans rien lâcher, ni abandonner personne,
    à tous ceux qui rêvent d’un monde meilleur.
    Cet appel s’adresse à tous ceux qui luttent contre
    Sarkozy et le Medef, pour le droit à l’emploi, le droit au
    logement, le droit à la santé, à l’éducation, à une retraite
    digne…
    Cet appel s’adresse à tous ceux qui luttent contre la
    destruction de notre environnement, l’exploitation des
    hommes et la marchandisation de la nature, tous ceux qui
    veulent construire une société respectueuse des contraintes
    écologique et de la justice sociale.
    Cet appel s’adresse à tous ceux qui se solidarisent avec
    les peuples en luttes pour le droit à disposer d’eux-mêmes
    et de leur terre, ceux qui luttent pour la régularisation de
    tous les sans-papiers.
    Cet appel s’adresse à tous ceux dont la mobilisation
    fait régulièrement trembler le gouvernement et les puissants.
    Cet appel s’adresse à tous les travailleurs, français et
    immigrés, aux chômeurs, à la jeunesse.
    Ensemble participons à la création de ce nouveau parti
    Oui, il y a urgence. C’est le moment où il nous faut
    inventer l’avenir.
    Battini Jean-Marie (militant LCR)
    Bottero Cédric (militant LCR)
    Casabona Rosy (militante syndicale)
    Castan Alain (militant « Résister »)
    Castellani-Labranche Nadine (militante syndicale)
    Charcosset Aude (militante LCR)
    Chevassu Armelle (militante collectif antilibéral)
    Costes Michel (militant syndical)
    Guimard Florimond (militant associatif)
    Johsua Samuel (militant LCR)
    Labranche Jean-Claude (militant syndical)
    Larrivée Frédéric (Militant syndical)
    Lopez Yannick (militant vert alterekolo)
    Malevezin Bruno (militant des « Alternatifs »)
    Marchetti Jean-Louis (militant LCR)
    Mignon Jean-Paul (militant « Ballon Rouge »)
    Mignon Marie-Christine (Militante « Ballon Rouge »)
    Ori André (militant syndical)
    Pérez Matthias (militant LCR)
    Poulet Jérôme (militant syndical)
    Rauzy Antoine (militant associatif)
    Roux Camille (militante LCR)
    Saby Serge (militant syndical)
    Shermann Anna (militante collectif antilibéral)
    Stevenson Chloé (militante LCR)

    • Ah !

      Combien de divisions ? Tu sais des fois, l’esprit de résistance peut démarrer d’un petit coin de France , faire symbole et exemple à très grande échelle.

      Je connais un tout petit village de gauche dans une zone très à droite , voir facho, qui a toujours voté très à gauche (jusqu’à 80%, 75% aux dernières présidentielles....) , des féroces, au bout d’une petite route de montagne.... Le syndrome du petit village gaulois d’Astérix ça existe, comme des poches irréductibles. 300/400 habitants....

      Une bataille politique peut parfaitement démarrer d’un de ces symboles particuliers.

      L’esprit de Marseillan, c’est comme décompter le nombre de guérilléros survivants au débarquement du 2 décembre 1956 à Cuba (20, 30 ?) risible n’est-ce pas ?

      En + Marseillan ça doit faire quand même un paquet de milliers d’habitants permanents (plus de 6 à 7000, non ?)....

      Allez Marseillan !

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