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Portugal, Irlande, Grèce, Espagne : un plan de sauvetage européen à 320 milliards d’euros.
Publie le mercredi 17 février 2010 par Open-PublishingUn plan de sauvetage européen à 320 milliards d’euros.
Pas de demi-mesure, tel est le secret d’un plan de sauvetage réussi. Suivant cette règle, Paul Mortimer-Lee, économiste chez BNP Paribas, estime qu’il faudrait débourser 320 milliards d’euros pour venir en aide aux pays cruellement dénommés « PIGS » (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne).
« Il faut que le plan de soutien soit suffisamment imposant pour donner suffisamment d’oxygène aux pays visés afin qu’ils se relèvent et afin de faire sortir du bois les spéculateurs et de réconforter les créditeurs », écrit l’économiste dans une note.
D’après les rumeurs de marché, un éventuel plan de sauvetage pour la seule Grèce coûterait 20 milliards d’euros. Insuffisant, d’après l’économiste de BNP Paribas : 20 milliards, c’est le montant des sommes allouées à la Hongrie et à la Roumanie, soit aux alentours de 20 % du produit intérieur brut de ces pays.
Appliqué à la Grèce, le même ratio équivaut à 50 milliards d’euros, à 35 milliards d’euros pour l’Irlande, et à 30 milliards d’euros pour le Portugal.
Le sauvetage le plus cher concernerait l’Espagne, avec une enveloppe de 200 milliards d’euros.
Car, « pour mettre en place un plan qui ait une chance raisonnable de réussir, il faut venir en aide à tous les pays en difficultés », avertit Paul Mortimer-Lee. L’enveloppe totale de 320 milliards d’euros représenterait au final 3,5 % du PIB de la zone euro, ou encore trois fois le déficit budgétaire allemand.
Si la situation se corse, il semble que les pays de la zone euro n’auront guère le choix, vu l’imbrication des économies européennes.
Pour l’instant, aucun responsable politique ne parle d’un plan de sauvetage financier. L’Europe se contente de déclarations de soutien.
Comme le relève l’économiste, « les paroles ne coûtent rien ». Il faut espérer que le poids des mots seul suffira à calmer les marchés.
Putain !
320 milliards d’euros !
Mais où allons-nous trouver 320 milliards d’euros ?
Où ?
Et, surtout, qui va payer ces 320 milliards d’euros ?
J’ai l’impression que les banques privées ne vont pas être mises à contribution. Parce que, vous comprenez, il ne faut pas fragiliser les banques. Il ne faut pas faire payer les banques parce que cela mettrait en péril la " " " reprise " " " .
En revanche, j’ai l’impression que les peuples vont devoir payer ces 320 milliards d’euros.