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Pourquoi sommes-nous dans la seringue ?
Publie le vendredi 17 février 2012 par Open-Publishing1 commentaire
En propos liminaire, je pose la question : Pourquoi les budgets de notre pays sont-ils en déficit depuis 1974 ?
Pourquoi pas depuis l’année 1982 ? Ou depuis 1965 ? Non, c’est bien depuis 1974 !
Eh bien figurez-vous que la réponse à cette question existe, et qu’elle est même très précise. Elle date exactement du 3 janvier 1973, date de la fameuse loi Pompidou Giscard qui oblige l’Etat français à emprunter sa trésorerie aux banques privées et non plus à la Banque de France. Avant cette date, l’Etat français pouvait « battre monnaie ». Depuis cette date, il ne le peut plus : la monnaie appartient aux banques privées. Et l’Etat doit donc payer des intérêts aux banques.
Cette loi a ensuite été confortée au plan européen par les traités de Maastricht et Lisbonne.
Mais pourquoi donc cette loi a-t-elle été promulguée ? Et par qui ?
Réponse : Figurez-vous que c’est à la demande de l’Allemagne, et pour faire plaisir à nos amis d’outre Rhin que cette loi a été votée.
Par qui ?
Le Président Pompidou était en même temps directeur de la Banque Rothschild. On comprend pourquoi il était favorable. Tout ce qui rapporte des intérêts aux banques… je ne vous fais pas de dessin. Le ministre des finances, Valéry Giscard D’Estaing est, comme chacun sait, un germanophile convaincu. Donc, voilà, la loi est passée.
Rappel : Pour un pays, le droit de « battre monnaie » est un droit souverain des plus fondamentaux. Ce droit lui permet d’emprunter à sa banque nationale à 0% d’intérêts et de rembourser ensuite l’argent emprunté.
Conséquences :
Depuis cette date de 1973, puisque nous nous sommes enlevé le droit de « battre monnaie », nous devons rembourser à la fois l’argent emprunté ET payer les intérêts de la dette. La charge des intérêts de la dette, payés aux banques, est très lourde pour les français, beaucoup plus lourde que le remboursement de l’argent emprunté. En effet, le montant des intérêts payés aux banques depuis 1974 s’élève à 1.400 Milliards d’euros, alors que l’argent emprunté, lui, ne représente que 300 milliards d’euros.
En résumé, le montant total de la dette, 1.700 milliards d’euros, se répartit comme suit :
1.400 milliards d’intérêts payés + 300 milliards d’argent emprunté = 1.700 milliards d’euros.
En d’autres termes, si nous n’avions pas voté cette oh combien funeste loi de 1973, le montant de notre dette serait seulement de 300 milliards d’euros !
J’en reviens à ma question initiale : Pourquoi les budgets sont-ils en déficit depuis 1974 ?
Réponse : c’est à cause des intérêts payés aux banques.
Le pire, c’est la seringue : les banques privées nous font payer les intérêts qui les intéressent, c’est-à-dire le plus cher possible. Nous sommes à leur merci. Et bien par notre bêtise.
Il ne tient qu’à nous de nous sortir de cette situation idiote, si nous le souhaitons : il y a des moyens.
Mais malheureusement, beaucoup ne le souhaitent pas, par bêtise, ou par ignorance, ou peut-être par peur. Et c’est pourquoi, d’ici à quelques années nous serons réduits à l’état de mendiants, comme les grecs.
http://www.boursorama.com/monbourso/redaction-participative/article.phtml?id=422
Messages
1. Pourquoi sommes-nous dans la seringue ?, 17 février 2012, 23:43
Ne pas oublier le fameux "emprunt Giscard" qui fit la fortune de nombreux rentiers pendant de nombreuses années que seuls "le Canard enchaîné" et l’Humanité dénoncèrent en leur temps. Pompidou fut un précieux conseil pour le groupe Bettencourt-Schueller (L’Oréal) qui atteignant le seuil critique de la Nationalisation se fit racheter en partie par un célèbre groupe suisse. Cela explique un peu les relations étroites entretenues avec l’UDR, puis le RPR, et L’UMP, les relations quasi familiales de Sarkozy en plus : son père travaillait aussi chez l’Oréal.
Nous aussi d’ailleurs nous allons atteindre le seuil critique de la révolte contre ce grand banditisme des riches.