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Réouverture du Club post-1984

Publie le vendredi 3 mars 2006 par Open-Publishing
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Inauguré pendant la campagne eurocritique conte le référendum pour la constitution, le collectif Club post-1984 Mary Shelley et C° s’était mis en veille après avoir participé à l’issue victorieuse pour le Non, et s’être illustré notamment par un non-manifeste "Pour une Europe impure" qui après avoir été publié sur les listes fut édité par le site activiste euromouvements :
http://www.euromovements.info/html/....

Devant les réformes dont chaque loi entaille les droits fondamentaux avec une progression fulgurante, privant les citoyens des droits de réagir, et en même temps les immergeant dans la montée au pouvoir des lobbies d’extrême droite, qui allient nationalismes et communautarismes et les vecteurs de la communication, dans un environnement mortifère et guerrier exclusif de l’altérité, le collectif a décidé de reprendre son activité.

Le projet activiste et poétique qui se désigne maintenant est la réécriture collective d’une convention des droits de l’homme actuelle, de la communiquer largement, et de la soumettre aux hommes politiques non pour déterminer des choix électoraux de la part citoyenne selon les réactions de la part élue, mais pour radicaliser le prochain débat de la campagne électorale présidentielle, en lui opposant une altérité imaginative.

Voici l’éditorial qui inaugure la réactivation du site :

http://www.clubpost1984.org


ÉDITO : Aujourd’hui tous les jours à la fois

... Réouverture du Club le 2 mars 2006

A la fin de 2004 et en 2005, à l’occasion du référendum français pour la constitution européenne, nous le peuple, d’origines diverses mais tous francophones et nous étant rencontrés sur Internet, nous avons ouvert le site clubpost1984.org avec la publication du non-manifeste contre l’Europe de la constitution Frankenstein, nous ressaisissant de la métaphore littéraire de Mary Shelley qu’abusivement monsieur de Villiers, député d’extrême droite et nationaliste français, s’était approprié.

Pour notre part, adoptant la signature transgenre George-Mary, et le domicile colllectif informel - même pas une association - d’une fédération plastique et nomade, domaine nommé et relai des listes de discussion collectives sur Internet, nous pensons avoir fait la différence par l’information d’un lieu communal virtuel, conceptuellement pertinent, en l’intitulant club post-1984 Mary Shelley & C°. Ce titre informait en même temps la résistance solidaire contre les abus des chartes sécuritaires depuis le 11 septembre 2001, et leur corrélation institutionnelle avec les outils moraux, anti-démocratiques, au titre desquels les nouvelles machines de gestion du "parc humain" furent et poursuivent d’être imposées par l’éxécution civile des marchés, contre les droits modernes fondamentaux, sans contrepartie.

Sous l’information pseudonyme collective de notre signature, notre acte contre-constitutionnel d’abord communiqué localement, puis dans les listes euopéennes, fut republié dans le site activiste "euromouvement".

Allier le dépassement de Big Brother à celui de Frankenstein nous a clairement placés en critique du pouvoir et en défense des libertés, prédictiblement de devoir les réinventer de leur désuétude, peu de temps après. Un an plus tard, l’environnement ruiné par le monde extensif des règles du vecteur, qui se réalise en accéléré sous le terme étendu de "réformes", atteste que celles-ci arment l’économie marchande de la confiscation totalitaire, progressive, des libertés humaines individuelles et citoyennes. L’affaire se fait dans l’urgence éxécutive.

Pour nous, l’alliance référente d’objets littéraires visionnaires et radicaux, intégrés dans le titre hybride que nous avons adopté, lève toute ambiguité avant gardiste ou futuriste, ou unionniste ou même multiculturaliste (s’agissant des cultures passées) relevant du parti, du dogme ou de la secte - toutes conceptions monovisuelles du monde.

A la marge du Queer et après, nous nous sommes placés dans l’informel théorique, pour le pragmatisme d’une recherche socio-critique vraie (en terme d’autonomie réflexive) : la culture est libre, elle invente des réalités cognitives directes et indirectes actualisées en phénomènes sociaux et civiques toujours transgenres, à la fois exprimés comme environnement et comme acte publics vivants, plastiques en deça et au-delà des contradictions et en quoi en émergent toujours les solutions, les pires et même l’idéologie des guerres, comme les plus pacifiques et les meilleures. Où s’émeuvent les droits et les devoirs individuels et communs jamais définitifs.

A distance des communautarismes, nous voulant certes divers mais de surcroît variables, sédentaires ou de passage, tant par nos provenances délocalisées que par nos sensibilités, et même nos susceptibilités, nous ne nous en remettons qu’à l’événement aléatoire du sens de notre participation ensemble, comme énigme. Énigme actualisée notoirement par les actes du club, sans rapport perceptible à nos origines ni à nos réseaux. Notre ailleurs est nécéssairement déserté, ne serait-ce qu’un instant et pour s’en échapper, le temps de traverser en différences cette auberge, immatérielle - pour qu’elle soit de toutes façons possible. Et de cette commune de l’impossible, à connaître l’entropie qui l’influence comme celle qui l’absorbe, apprendre et retenir ce que nous voulons possible.

Réification du potentiel imaginaire procédant des confrontations inhabituelles, critique de fait des moyens et des fins, face aux manipulations ordonnées et désinformées de l’univers matériel et gestionnaire de nos civilités bafouées, qu’au lieu de prolonger, nous entendons court-circuiter par l’hyperespace d’autres faits prédictibles.

Donc nous, le peuple par définition et son impact, nous déclarons que le virtuel nous appartient en propre, que nous sommes multilingues et délocalisés, et nous recommençons à écrire nos droits souverains : ici.

.....

Club post-1984 Mary Shelley & C° Le 2 mars 2006

George-Mary

http://www.clubpost1984.org/article...

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