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Retraites : la mobilisation [spontanée- NDP] des lycéens ne faiblit pas

Publie le vendredi 15 octobre 2010 par Open-Publishing
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NB : Où Le Figaro lui-même torpille par deux fois le MENSONGE éhonté propagé par toute la droite hier des "syndicalistes (et notamment la CGT et SUD) qui envoient les jeunes au front comme de la chair à canon".

Même le canard de Dassault le reconnaît : la mobilisation des lycées est SPONTANEE. Alors le prochain fouille merde umpiste qui porte des accusations aussi graves contre les syndicats, vous pouvez lui sortir le Figaro...


"Vendredi, le fonctionnement de 306 lycées était perturbé d’après le ministère de l’Education. Si le chiffre est en légère baisse par rapport à jeudi (342), la spontanéité de la mobilisation inquiète le gouvernement.

Le conflit autour de la réforme des retraites dans les lycées semble vouloir s’installer dans la durée. Après la journée d’action de mardi au cours de laquelle plus de 350 lycées avaient été perturbés, le mouvement lycéen avait pourtant eu l’air de s’essouffler : seuls 135 lycées connaissaient des difficultés mercredi. Mais depuis jeudi et l’appel à la mobilisation de l’Union nationale lycéenne (UNL), le mouvement a repris de la vigueur. Jeudi, le fonctionnement de 342 lycées était perturbé par les élèves (chiffre du ministère, l’UNL dénombrait 700 blocages et un total de 1100 lycées perturbés). Et vendredi, encore 306 établissements (soit 7,1% des 4302 établissement du pays) restaient en difficulté, annonçait le ministère de l’Education.

Etant donné les débordements qui ont accompagné les nombreuses manifestations de lycéens à travers la France jeudi, le phénomène inquiète sérieusement la majorité. Vendredi matin, Jean-François Copé ne cachait pas ses craintes. « Lorsqu’il y a des manifestations de lycéens, il y a forcément des risques graves, et j’en appelle à la responsabilité des parents et des enseignants », déclarait-il sur France Info. La ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a également condamné sur Canal + « la violence aux portes des lycées » tout en reconnaissant aux jeunes le « droit de manifester ». « Vous vous exprimez, bien sûr, vous avez le droit de vous exprimer, vous avez le droit de poser toutes les questions, nous sommes là pour y répondre », leur a-t-elle adressé en rappelant toutefois qu’elle était contre le blocage des établissements.

Quelques débordements vendredi matin

En dépit de ces appels au calme, des manifestations ont eu lieu de manière spontanée dans toute la France, et à Montreuil en particulier.

C’est dans cette ville de Seine-Saint Denis qu’un lycéen avait été blessé jeudi par un tir de flash-ball. A Paris, des élèves du Lycée Turgot (3e arrondissement) ont bloqué la rue de Turbigo, devant leur établissement, provoquant un immense embouteillage au centre de la capitale. La Fidl, deuxième organisation lycéenne, prévoit, elle, un rassemblement à 11 heures devant l’Hôtel Matignon. L’UNL n’avait, elle, appelé à aucune assemblée générale.

Une autre manifestation de lycéens est en cours à Nice, où plusieurs lycées sont bloqués ou perturbés. De nombreux rassemblements de 50 à 200 lycéens avaient également lieu devant les établissements toulousains. A Limoges, les lycéens se sont regroupés après des AG dans chaque établissement et convergeaient par groupes vers l’Hôtel de Ville en début de matinée. Un seul lycée avait été bloqué la veille.Selon le rectorat de Lille, « il y a une majorité d’élèves qui ne se sont pas présentés en cours ce matin » et une trentaine d’établissements de l’académie sont touchés par des mouvements, vendredi matin. Dans cette académie, aucun lycée n’était bloqué selon le rectorat, qui affirme qu’il y a « toujours un accès libre » pour chaque établissement.

Quelques manifestations ont déjà connu des débordements vendredi matin. Dans un rassemblement à Cannes, un policier a été blessé par un jet de pierres et a été hospitalisé. A Villeneuve-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne, un défilé de 300 lycéens a également dégénéré. Un petit groupe de lycéens a causé des dégâts en centre-ville en marge de la manifestation. Les vitres d’un bus et d’un véhicule de police ont été brisées. Deux jeunes ont été interpellés. A Agen, ce sont 200 jeunes qui ont bloqué partiellement des lycées publics avant d’occuper les voies de la SNCF. Quatre lycéens ont par ailleurs été interpellés au lycée Gustave Eiffel de Cachan, dont trois pour rébellion et jets de projectiles sur des policiers. Les lycéens avaient jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, sans faire de blessés. "

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/10/15/01016-20101015ARTFIG00417-retraites-la-mobilisation-des-lyceens-ne-faiblit-pas.php

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