Sarkozy le valet du capitalisme

de Michel Barrionuevo

Le débat sur la réforme des retraites montre à l’évidence que la véritable Présidence de la République n’est pas l’apanage d’un homme élu par les français en 2007.

En croyant élire Sarkozy qui promettait une France meilleure, les français ont choisi malgré eux, Mme Parisot.

Nicolas Sarkozy est le domestique zélé qui a pour rôle de servir le MEDEF !

Dès lors, la représentation nationale dispose comme projet celui de Mme Parisot, consistant à privilégier davantage la caste de la bourgeoisie française.

Dans ce monde là, la première des tâches est de se servir et d’asservir la grande majorité de ce peuple qui travaille qui produit les richesses, qu’une caste va lui prélever !

Retraite à 62 ans au plus tôt, et pour les autres, notamment les femmes, les précaires, pas avant 67 ans !

En matière d’annuités, il faudra 42 ans ! Ceux qui tentent de faire croire que la retraite à 60 ans est d’actualité en exigeant à minima 42 années de labeur aménage volontairement ce système de vassalisation d’un peuple vis à vis du patronat.

Que de contradictions en ce moment ! Lorsque je suis les débats sur le site du Sénat , je ne peux m’empêcher de penser à ces femmes, à ces hommes manipulés pour tenter de leur faire croire à différentes solutions possibles.

Avec force j’apprécie ce combat du groupe CRC-SPG dont l’AFP dit qu’ils se battent sans concession. Il n’y a pas d’un côté des privilégiés à ménager, mais un monde où celui et celle qui subira sera celui ou celle qui ne possède que son travail pour vivre !

Car, c’est bien de vie dont il s’agit ! De vie lorsque l’ouvrier en moyenne vit en bonne santé jusqu’à 59 ans, pour lui la retraite à 60 ans, c’est déjà presque trop tard pour profiter de quelques instants de bonheur supplémentaire !

Lorsque je vois les progrès détournés, avec cette productivité qui s’accroit sans cesse, jusqu’où ira ce rythme infernal qui consiste à fabriquer davantage dans un laps de temps de plus en plus court et qui grossit les poches d’une poignée de possédants.

Alors, oui j’apprécie que l’on parle de répartition des richesses, de partage des avancées scientifiques et techniques.

Oui, ce qui compte avant tout, c’est l’Homme et non le profit de quelques uns.

Sarkozy est le valet de cette société de classe, le domestique des grandes places financières ; la meilleure façon de le combattre, c’est de nous placer en opposant de cette doctrine, en faisant toute la lumière pour que les femmes et le hommes ne se dirigent pas vers les moins pires, mais se forgent leurs propres analyses.

Changer de société, rompre avec ce capitalisme qui nous ronge est le message d’espoir que j’aimerai délivrer à cette jeunesse qui s’engage dans les combats.

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