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Toulouse. Ce que l’on sait sur Mohammed Merah

par Bono

Publie le mercredi 21 mars 2012 par Bono - Open-Publishing
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L’homme de 24 ans soupçonné d’être l’auteur des tueries de Montauban et de Toulouse est "quelqu’un qui a des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme", a déclaré sur place le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. bfmtv
Mots-clés : Toulouse, Claude Guéant, Al-Qaïda, djihad, Afghanistan, Pakistan

Ce jeune homme armé retranché dans un immeuble du quartier de la Côté Pavée de Toulouse depuis 3 heures du matin est-il l’auteur des fusillades de Montauban jeudi 15 et de Toulouse dimanche 11 et lundi 19 mars ? Agé de 24 ans, Mohammed Merah, Français d’origine algérienne, est pour l’heure fortement suspecté.
1. Qui est ce jeune homme ?

Né le 10 octobre 1988 à Toulouse, Mohammed Merah a grandi à Toulouse. Selon nos informations, il a été arrêté par la police en 2005, à Toulouse, pour des faits de petite délinquance. "LePoint" précise qu’il aurait postulé pour intégrer la Légion étrangère en 2010, sans succès. Selon une autre source proche de l’enquête citée par l’AFP, il aurait aussi été arrêté fin 2010, à Kandahar, en Afghanistan, pour des faits de droit commun.

Ce Français est "quelqu’un qui a des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme" et a effectué "des séjours en Afghanistan et au Pakistan par le passé", a déclaré à Toulouse le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. Ces zones sont un fief d’Al-Qaïda. "Cette personne" dit "être un moudjahidine", "appartenir à Al-Qaïda et dit avoir voulu venger les enfants palestiniens et s’en prendre à l’armée française", a ajouté le ministre.

"Dans sa discussion avec le Raid", l’unité d’élite de la police, à Toulouse depuis l’aube, "il se revendique d’Al-Qaïda", a dit pour sa part une source proche de l’enquête. Aucune revendication de ses actions au nom d’Al Qaïda n’a cependant été rendue publique.
2. Un suspect suivi depuis Montauban

"Dans sa discussion avec le Raid", l’unité d’élite de la police, à Toulouse depuis l’aube, "il se revendique d’Al-Qaïda", a dit pour sa part une source proche de l’enquête. Aucune revendication de ses actions au nom d’Al Qaïda n’a cependant été rendue publique.

"Il était dans le collimateur de la DCRI (la Direction centrale du renseignement intérieur), comme d’autres, depuis les deux premiers attentats" de Montauban et Toulouse ayant visé des militaires.

Il aurait été identifié mardi après que les enquêteurs ont pu effectuer tous les recoupements nécessaires entre les éléments de renseignements et ceux de l’enquête de PJ, a-t-on appris mercredi de sources proches de l’enquête.

C’est le "croisement des éléments de renseignement et de ceux judiciaires qui ont permis d’affiner le choix de l’objectif, parmi une quinzaine de possibilités, jusqu’à mardi, les enquêteurs n’avaient pas de certitude absolue", ont expliqué ces sources mercredi à l’AFP.

La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait dressé "deux courtes listes de suspects potentiels dans les deux pistes principales retenues, celle de l’ultra-droite radicale et celle de l’islamisme radical dans la région Midi-Pyrénées", ont-elles poursuivi.

Parallèlement, l’enquête de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) "a rassemblé de son côté de nombreuses indications dans différents domaines".

Le suspect visé par le RAID "fait partie de ces gens de retour de zones de combat qui ont toujours été une inquiétude pour les services", indique une source proche de l’enquête.

Les services de renseignement occidentaux estimaient récemment à "quelques dizaines" ces jeunes djihadistes de retour des zones troublées à la frontière du Pakistan et de l’Afghanistan, dont quelques-uns en France. Il n’y a pas eu d’attaques islamistes en France depuis la vague d’attentats à la bombe de 1995.

Mais le passage à l’acte de la part de ces individus a toujours été considéré comme la principale menace constituée par ces djihadistes.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120321.OBS4238/toulouse-ce-que-l-on-sait-sur-mohammed-merah.html

Messages

  • Il faut TOUJOURS garder un petit terroriste sous le coude en cas de difficultés électorales. Et nous avons ici notre clampin : fliqué jusqu’à la culotte, prévisible (encore qu’on en sait pas si c’est LUI : mode opératoire étrange et quasi LÉGIONNAIRE, agit seul avec des armes ne correspondant pas à l’emploi, etc.), SAGE, et hop : voici sorti du chapeau de la sécurité nationale le PION qui manque pour donner un certificat d’utilité publique aux Forces de l’Ordre en place, c’est-à-dire :
     les journafientes (qui sont une sorte de bicarbonate de soude qui permet de digérer l’infâme soupe du pouvoir),
     les politiques "adverses" (sorte de clowns pris au piège),
     les télévisionesques (avec plein de couleurs et de femmes à poil dans les jeux passe-temps),
     l’Armée elle-même (qui voit sont utilité renforcé par cette prise au Corps),
     les polices et LEUR mode opératoire,
     et le reste,
     et notre Chef qui puise sa force dans l’abêtisation des gens.