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Une paillote commune pour le NON français à la Constitution européenne

Publie le dimanche 14 août 2005 par Open-Publishing

Contre la pratique du « diviser pour régner » : l’union, tactique, fait la force

ECONOMIE

Une pensée commune sous la paillote :

 Rejeter l’inéluctabilité d’une l’économie « tout Marché » mondialisée, ce modèle (anglo-saxon) de mal-développement qui, non seulement provoque des dégâts irréversibles à l’environnement, mais aussi, précarisant l’emploi et le revenu, insécurise la population et ainsi empêche à la fois des comportements individuels responsables et des politiques écologiques réellement efficaces permettant la sauvegarde de l’écosystème.

Une autre économie est possible : dans laquelle le rôle des acteurs (entreprises, administrations, associations, sujets du mutualisme) dans les différentes branches économiques est autre que celui ayant cours dans le système du « tout Marché », aussi extrême et totalitaire que celui du « tout Etat ». Cette autre économie, à mettre en œuvre comme indiqué ci-dessous, est urgente.

Pour l’action politique locale :

 Réoccuper le terrain, usurpé par le Marché, de l’économie vitale (agroalimentaire, services aux couches faibles de la population telles enfants, personnes âgées et handicapées, logement ...), traditionnellement de compétence de l’économie familiale et de voisinage (Micro-Mutualisme), à travers des sujets d’intérêt public, les Districts de Développement Local (DDL) appartenant à l’économie coopérative et mutuelle (Petit Mutualisme) fondés sur des circuits intégrés de production-consommation locale. Une première étude réalisée dans le cadre du programme européen Urban, a recommandé une réalisation pilote de ce sujet inédit standard (école-entreprise) afin de disposer d’un prototype permettant la diffusion des DDL sur le territoire.

Spécificités du DDL : apprentissage sur le lieu de travail par transmission intergénérationnelle des savoir faire, formateurs et apprentis réunis dans une entreprise commerciale de type coopératif et mutuel (circuit de production-consommation qui, bien que monétisé au niveau des prix et du revenu, peut être assimilé à l’auto production des ménages), sujet privé opérant sur des espaces équipés (salles de classe et laboratoires) de propriété publique, redevable d’un loyer en proportion directe au degré d’hétéronomie de sa production (empêchant, par construction, tout phénomène de concurrence déloyale).

Les forces de la métamorphose devraient se concentrer d’urgence sur la réalisation du prototype, ignition du processus, dans un point précis du territoire : ce qui reviens à exercer la pression non pas par le plat de la lame, ni par son côté tranchant mais par la pointe.

Par une politique successive de diffusion capillaire de ces sujets, sources de proximité de revenu familiale complémentaire, accompagnée d’ une politique de partage du temps de travail dans le secteurs public (voir point suivant) et de participation dans le secteur privé, viser à la pleine activité du système (chômage zéro).
Ceci dans une logique conséquente de bon-développement.

La fragmentation de la production dans le branches de l’économie vitale et sa répartition plus homogène sur le territoire, conséquence de la diffusion des DDL, sujet du mutualisme où l’on « produit pour soi », permettent à la fois l’utilisation de sources énergétiques renouvelables (solaire, éolien, biomasse) et la réduction des transports par le rapprochement des lieux de production aux lieux de consommation.

L’absence des conflits d’intérêts « capital-travail » et « producteur-consommateur » caractérisant respectivement l’économie coopérative/participative et mutuelle, garantissent une production écologiquement compatible et la sécurité alimentaire au sein de l’économie vitale, et une production responsable dans le reste de l’économie.

Pour l’action politique nationale

 Réoccuper le terrain, usurpé par le Marché sous le faux prétexte productiviste, des services d’intérêt général (Energie, Transports publics, distribution d’eau...) à travers des sujets (Administrations, Agences) du Secteur public (le Grand Mutualisme). Ceci facilite la mise en œuvre, au niveau sectoriel, d’une double politique : Socio-économique : Favoriser le partage du temps travaillé dans tout l’arc de la vie active, dans ce Secteur public ramené à sa configuration physiologique normale, à tous les niveau géographiques (par ex. introduction de contrats de 10 ans à plein temps et de 20 ans à mi-temps).

Ceci, conjointement à la nouvelle source d’activité de proximité constituée par les DDL qui devient ainsi accessible à un plus grand nombre de ménages, contribue à sécuriser ultérieurement la population en termes d’emploi et revenu, dans une logique de revenu familial composite , en termes de sources, qui pourrait inclure un revenu de citoyenneté symbolique individuel (ex.100 € ), et amène une plus large participation citoyenne dans l’administration publique et dans la gestion des services d’intérêt général.
Ecologique : Favoriser la production d’énergies douces, encourager le transports en commun.

 Une fois enrayé le Marché, aujourd’hui déferlant dans l’ensemble de l’économie, dans les branches économiques de sa pertinence (un rétrécissement de sa base qui n’implique nullement une réduction de son volume de production, mais bien de son contenu et de son impact sur l’environnement) et, surtout, une fois sécurisée la population par une situation permanente de pleine activité et de plein revenu (chômage zéro, y compris ses composantes structurelle et frictionnelle, « inéluctables » dans une économie « tout Marché »), mettre en œuvre une politique écologique forte par imposition des seuils écologiques conséquents garantissant la réelle sauvegarde de l’écosystème.

Donner au Marché ce qui est du Marché et au Mutualisme ce qui est du Mutualisme.

Pour l’action politique européenne

 Passage de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), où l’on s’organise pour désorganiser, à l’Organisation du Commerce Mondiale (OCM). Pour un commerce international rationnellement organisé fondé sur une visions des échanges diamétralement opposée à celle du libre échangisme idéologique, irresponsable vis-à-vis de l’homme et de la planète.

Une paillote commune pour le NON francais