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Unir à gauche de la "social-démocratie" en Europe !

par CD

Publie le samedi 12 avril 2014 par CD - Open-Publishing
14 commentaires

Position

Unir à gauche du PS en France et à gauche de la "social-démocratie" en Europe !

Unir les forces à la gauche de la "gauche de centre" !

En quelques mots : Le terme "gauche de centre" est plus parlant, plus populaire et dans une certaine mesure plus vrai que celui de "social-démocratie" (mis entre guillemets) qui perdure malgré sa fausseté ! Social-libéral ou néosolidariste sont parfois employés au lieu et place pour indiquer une évolution droitière, qui positionne un recentrage politique.

XX

La Marche contre les politiques d’austérité !

La Marche contre l’austérité en France constitue la première réplique des syndicats (CGT, FSU, Solidaires), des mouvements sociaux (les composantes de l’altermondialisme) et de la gauche que l’on pourrait dire "rouge’ et "verte’ - entendez "hors PS" (sauf quelques opposants internes comme LIEM HOANG NGOC) - contre le gouvernement Valls mais aussi, au-delà, contre ce qui fait l’essence du néolibéralisme contemporain : le concurrentialisme à tout crin, le soutien du grand patronat, la casse des Etats sociaux et l’augmentation des inégalités sociales. Mais cette Marche doit avoir un avenir.

Cette marche anti-austérité doit avoir un avenir !

En France et en Europe !

Pour cet avenir social, écologique et politique, il convient de cesser - c’est l’objet de ce billet - d’abonder dans le renforcement de l’hégémonie du PS et autour du PS en France, il convient, de la même manière, en Europe de renforcer les gauches de gauche ou les gauches vraiment à gauche par des convergences durables.

Mais cela ne signifie pas nécessairement et strictement "établissement d’un cordon sanitaire autour du PS" comme proposé par un blogger médiapart in Pour l’établissement d’un cordon sanitaire autour du PS par THIERRY T. D’OUVILLE

Reste à établir jusqu’ou on peut aller avec la "gauche de centre" (social-libérale ou néosolidariste) sans mettre en danger la construction nécessaire de ce pôle hégémonique !

XX

Bloc hégémonique à gauche vraiment !

On remarquera, avec l’expérience du passé, que c’est chose difficile de créer ce bloc hégémonique à gauche du PS et des "gauches de centre" car chacune préfére souvent l’auto-affirmation de son projet politique dans le silence médiatique du discours minoritaire et donc une certaine inefficacité politique. Si la psychologie dominante des adeptes de la "gauche centriste" est la cécité devant le mal qu’elle génère, la psychologie des gauches à gauche est le dogmatisme, le sectarisme, la fixation d’une série de vérités partielles en orientation rigide. Ces défauts récurrents ont empêché les alliances à gauche or il n’y a que ces alliances, dans le débat notemment entre pro-gouvernement et anti-gouvernement, entre ceux pour le dépérissement de l’Etat et ceux qui pensent qu’il s’agit d’une croyance quasi religieuse, qui permettent de forger un bloc hégémonique à la gauche du PS ou des formations social-démocrates.

Tout comme le PS n’est pas socialiste et ce depuis longtemps, les formations politiques dites "social-démocrates" - ayant explicitement adoptées les thèses du Bad Godesberg (1959) - ne le sont plus non plus. Il n’y a plus guère, aussi (lire étude en lien), de modèle social-démocrate au sein d’Etats nation préservant un fort Etat social. La social-démocratie a peu à peu céder au social-libéralisme ou au mieux à un certain néosolidarisme (mixte de Keynes et Durkheim-Bourgeois-Bouglé).

Au-delà de la bonne caractérisation il y a non seulement l’adoption de la thèse de la "fin de l’histoire" et l’idée que le capitalisme est en quelque sorte "naturel" et éternel (cf Congrès de l’Arche de 1991 en France pour le PS) mais aussi l’idée que ce sont les entrepreneurs capitalistes et non plus les travailleurs, qui créent la société, qui la construisent légitimement sans Etat social, sans dépenses publiques, sans fiscalité redistributive, et ce malgré la perte de cohésion sociale, malgré les inégalités montantes. Le débat se limite alors à la question de savoir s’il faut prendre aux couches sociales moyennes pour donner aux couches sociales pauvres et modestes ou s’il faut soutenir les couches moyennes au titre de classe hétérogène d’appui du capitalisme dominant. Mais dans les deux cas, on n’empêche pas l’enrichissement extraordinaire du 1% d’en-haut (oligarchie) ni même des riches serviteurs (3% d’en-haut).

Les privatisations, les marchandisations, les financiarisations, les libéralisations forment les axes forts de l’établissement bien assuré désormais du capitalisme dit néolibéral . Les effets anti-sociaux sont étendus : le chômage de masse et la précarité, la montée des inégalités sociales etc. Ces politiques économiques ont débouché sur une véritable "casse de l’Etat social" tant en France que dans d’autres pays européens. Le PS comme les formations social-démocrates ont apportées leur travail négatif à cette casse. Et c’est grave ! Les couches sociales populaires le voient, le savent. Bien sûr, cet Etat social n’a pas totalement disparu mais il a perdu, tendanciellement décennie après décennie, de sa force d’intégration sociale. Ce qui avance en Europe c’est le concurrentialisme, un néologisme qui repousse l’idée de solidarité (rabattue sur celle de charité) et de justice sociale (rabattue sur des politiques ciblées) et qui permet au contraire de valider les thèses d’un Spencer ou les faibles doivent déperrir et les forts s’enrichir à travers la finance.

*

Au total, la social-démocratie est incapable de répondre à la crise multiple qui sévit en Europe, ici l’Union européenne (UE). La caractéristique de la social-démocratie n’est même plus la trahison des demandes de ses couches sociales d’appui, car elle affiche de plus en plus une pleine acceptation des politiques économiques et sociales de type néolibérales. Elle attire encore cependant, au titre du "moins pire", les électeurs de gauche, soit une fraction des différentes couches sociales du peuple-classe - ouvriers, employés privé ou public, techniciens, cadres, cadres supérieurs parfois, etc - mais elle n’arrive pas à satisfaire leurs intérêts économiques et leurs droits sociaux . De plus en plus, et selon une longue et lourde tendance, c’est bien l’oligarchie qui accapare les revenus du travail. Grosso modo, il faut compter aussi, au-delà du fameux 1% d’en-haut, avec les couches d’appuis bénéficiaires qui forment les 3 ou 4 % d’en-haut pour soutenir les politiques néolibérales.

Christian Delarue

à la suite de :

Les mesures anti-populaires toujours socialement injustes, ce qu’on ne dit pas ! sur Bellaciao

Pensée binaire : Euro-béats contre euro-sceptiques ! sur Bellaciao

 Sur la définition complexe de la social-démocratie :

Où va la social-démocratie européenne ? - Université Libre

http://digistore.bib.ulb.ac.be/2007/i9782800413402_000_o.pdf

 Sur la Marche du 12 :

Du NPA jusqu’au Front de Gauche en passant par la CGT et la FSU et Solidaires, ce sont 200 mouvements et personnalités issues du monde associatif, politique et culturel qui appellent ce samedi 12 avril à Paris à une marche "contre l’austérité et pour un meilleur partage des richesses".

 Sur quelques couacs ou discordances :

Côté PS lire  : Moi, parlementaire socialiste, je manifesterai samedi contre le pacte d’austérité

http://blogs.mediapart.fr/blog/liem-hoang-ngoc/110414/moi-parlementaire-socialiste-je-manifesterai-samedi-contre-le-pacte-d-austerite

plus cette vidéo : UE la crise de la dette Rapport de Liêm Hoang-Ngoc, économiste et député européen - Vidéo Dailymotion

http://www.dailymotion.com/video/x1h5xgl_ue-la-crise-de-la-dette-rapport-de-liem-hoang-ngoc-economiste-et-depute-europeen_news?start=2

Côté syndicats lire : Confusion à la CGT autour de la marche contre l’austérité du 12 avril | Question(s) sociale(s)

http://social.blog.lemonde.fr/2014/04/03/confusion-a-la-cgt-autour-de-la-marche-contre-lausterite-du-12-avril/

et les débats sur Bellaciao (chacun peut les poster en commentaire)

Messages

  • Cher Ami,
    Vos réflexions -pas seulement dans cet article- partent d’une analyse qui relève , selon moi, davantage d’une tentative discutable de"scanner" les rapports entre elles des diverses représentations politiques , TOUTES atteintes d’une fracture avec equ’on appelle le Peuple, et que je préfère nommer les "couches opilaiares", les travailleurs , etc ..
    ... que d’une contribution à la construction d’un véritable rapport de forces entre le K et le Travail.

    Permettez moi une opinion qui, au delà de vos commentaires , se veut simplement une façon de participer au débat de ce"Que faire pour s’en sortir, " qui est au coeur des recherches, conscientes ou non que traduisent les élections depuis quelque temps.

    Encore plus en ce moment ou beaucoup de "petites gens". ;pensaient élire Hollande à la fois pour virer SARKO mais en croyant POSSIBLE une politique dite de"gauche" , c’est à dire faite de mesures soulageant le prolétariat (ausens large) et tous ceux qui souffrent,pour ne pas dire"qui crèvent" !

    La quasi totale absence dans le débat, des explications MARXISTES qui seules permettent de pouvoir COMPRENDRE que l’enjeu de 2012 était simplement , pour la bourgeoisie, de faire rentrer sur le terrain, son équipe de remplacements à maillot rose pour poursuivre et aggraver les nécessaires mesures de tsunamianti socail, antidémocratique , explique le désarroi et, -ne le prenez pas comme de la "suffisance"de militance communiste" ) que l’"on" nous serve , ces jours ci, toutes les recettes d’un possible" MIEUX"..politicien.

    Qui serait envisageable avec je ne sais quel attelage à gauche de la gauche, avecde je ne sais quelles coalitions politiciennes
     !
    Vous écrivez

    Cette marche anti-austérité doit avoir un avenir !

    En France et en Europe !

    Pour cet avenir social, écologique et politique, il convient de cesser - c’est l’objet de ce billet - d’abonder dans le renforcement de l’hégémonie du PS et autour du PS en France, il convient, de la même manière, en Europe de renforcer les gauches de gauche ou les gauches vraiment à gauche par des convergences durables.

    (gras assumé.A.C)

    Cher Ami,

    Nous aurons l’occasion (attendons de voir l’écho qu’ a eu ce samedi 12) de débattre, si vous le voulez bien , à partir de réflexions en contre pied total avec votre opinion.
    En gros, pour réfléchir ensemble, à deux trois petites questions à partir de ce qu’est la réalité de conscience de classe aujourd’hui.. et la REALITE dans l’affrontement desFORCES en présence.
    Deux trois mots :

      Si on admet qu’aucun changement de situation en terme de"PROGRES"ne peut s’arracher sans que la Lutte des classes monte en puissance , certes dans les"manifs" comme aujourd’hui mais dans chaque ENTREPRISE, LOCALITE, FAC , etc-

     Si on veut bien acter du DIVORCE consommé entre la C.O, lajeunesse d’avec ce que lui "offre"en politique" , avec parfois du propos unitaire, souvent avec de la polémique boutiquière,venant des PARTIS existant, et j’ajoute, y compris une forme de défense "revendicative" plombée-voir remous internes CGT- par un renoncement aux "fondamentaux" de laLDC.

     Si on accepte l’idée que le choix n’est plus, dans le mouvement dit"social" entre "social-démocratie/réformisme" et "Communisme -Luute de classe
    " , mais que c’est plus que jamais, "Barbarie ou processus REVOLUTIONNAIRE(certains ns disent"Socialisme" , qui est au carrefour du Futur, pour cause de CRISE SYSTEMIQUE dusystéme capitaliste

      Si on veut bien cesser de penser pour agir, avec lesseuls "marqueurs" des 19 et 20 sicle,

    ..à partir de ses"si",ne pensez vous pas :

     qu’ alors se pose la question de l’ALTERNATIVE, autrement qu’en recherchant les frontières entre" Droite " et"Gauche" et donc, ENCORE MOINS entre ce qui serait une frontière DE CLASSE, entre une partie de la"gauche" (en gros le PS)et ce qui est à coté, en position critique mais perçu-à tort ou à raison- comme disponibilité pour faire une autre politqiue..

    Bref des concurrents , pas des solutions par une AIDE aux LUTTES !

    Comment pourrait-il en être autrement dans les"têtes" sans que s’éclaircisse le"champ du POSSIBLE" ?

    Sans que soit porté dans les Masses, par une Organisation moderne duCOMMUNISME de cemillénaire, un projet qui , ne tournant pas autour du pot, trace les contours d’une Société ou les MASSES dépossèdent les POSSEDANTS ?

    Afin quel a DEMOCRATIE -qui vient du grec pouvoir du peuple"- soit un terme signifiant que naissent formesINEDITES de rreprésentation politque, -y compris avec un suffrage vraiment"universel"-proportionnelle, vote des Immigrés - et que cette expression démocratique soit d’un "TOUT", d’un horizon ou le "BONHEUR" soit compris comme à portée de LUTTES.

    Tout le reste, aussi clairement affirmé soit-il, avec des arguments queje ne rejette pas en bloc, ne trouvez vous pas, cher Claude D et Camarade, que cela n’est qu’une reprise de propos que l’on entend souvent ausein du FDG,voire d’une partie de la"gauche du Parti Socialiste" ?

    Pour le dire sans langue de bois, question :

     Est-ce ce que TOUT ce qui ne porte pas en débat de masse la question de" QUE FAIRE et COMMENT ". ;pour pouvoir récupérer NOTRE BIEN -les moyens de production les outils finaciers , ET les POUVOIRS de DECISION PAR les MASSES - n’est pas,objectivement, du discours qui retarde la conscientisation de la Classe ouvrière ?

    Dit sans esprit polémique et surtout sans certitudes inébranlables.

    Cordialement

    A.C

    NB : je vous avoue que le numéro de"gauche de la gauche" qu’ont offert sur Canal Besancenot et Mélenchon m’a conforté dans mon opinion !

    A voir en cliquant sur la VIDEO " Une autre gauche est possible."
    Elle se construit. », sur le site de Sa Suffisance JLM :

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/04/10/valls-beark-beark-beark/

    • Mon texte part d’une thèse simple : c’est la division des forces de gauche (à gauche du PS) qui fait que le PS soit si puissant, si hégémonique. Il importe alors de favoriser les rapprochements pratiques malgré les divergences.

      La chose est certes difficile et pas (pas seulement en tout cas) du fait d’une division entre réformistes et révolutionnaires mais du fait (surtout) d’une division sur l’UE, certains étant pour en sortir (de l’euro aussi) et d’autres étant pour la transformer radicalement sans oublier le statut de la BCE.

      Si mon texte est faible - je le concède - c’est peut être par euphémisation du désaccord entre les souverainistes de gauche dit "eurosceptiques" et les alter-europeistes voulant encore et toujours aller vers une Europe des peuples-classe, chose qui apparait, je vous l’accorde, de plus en plus utopique ! Mais peut-on se passer de cette perspective ?

      C’est pourquoi j’espère que par le débat des rapprochements soient encore possible. Pour ma part je peux suivre une critique radicale de l’UE pour peu que l’on puisse encore penser d’un point de vue "socialiste-communiste" qu’une autre europe soit à construire. Mais je peux, moi aussi avoir des illusions ! Et les illusions sont pires que des erreurs ! Mais sous prétexte d’éviter des illusions, certains en viennent trop aisément à défendre le seul repli national, ce qui ne mène pas vers le socialisme mais plutôt vers un bon vieux capitalisme national adossé à un Etat social fort ; ce qui n’est pas rien si cette perspective a quelques validités argumentatives.

    • ""Mon texte part d’une thèse simple : c’est la division des forces de gauche (à gauche du PS) qui fait que le PS soit si puissant, si hégémonique. Il importe alors de favoriser les rapprochements pratiques malgré les divergences.""

      La thése est simple en effet mais surtout assez fausse.
      L’hégémonie du¨PS depuis plus de 40 ans ne vient pas des divisions ,pas plus que quand il était à 5% sa faiblesse ne venait d’une quelconque union des forces de gauche.
      Cette égémonie a d’autres causes (illusion,pragamatisme,éffondrement du pcf,affaiblissement des repéres de classes..etc..).
      Le rapprochement sans contenu de classe ou si trop peu,ne peut que conduire a encore plus de désillusions.
      ce qui avance en Europe ce n’est pas " le concurrentialisme" c ’est la simple application du capitalisme et il est incorrect de dire " Au total, la social-démocratie est incapable de répondre à la crise multiple qui sévit en Europe" car elle ne le veut tout simplement pas,elle fait consciemment la politique du Capital.
      Mais cet appel à l’union sans de réel contenu de classe évite soigneusement de lancer le vrai appel : construisons par nous même dans nos luttes,nos usines,nos quartiers des structures de communisme ,prenons au dela des partis existant notre vie en main,nos luttes .
      et affichons nos exigences de classe :
      Pas par des unions,qui vont tellement loin à droite""Reste à établir jusqu’ou on peut aller avec la "gauche de centre" (social-libérale ou néosolidariste) sans mettre en danger la construction nécessaire de ce pôle hégémonique !"" mais par la créations de nos orgas communistes à la base.

    • Cher C.D

      Vous me sembler continuer de parler sans répondre non pas aux questions, mais aux réalités de ce qu’implique la Lutte des classes..
      Soyons clairs:vous ne vous y référez pas, cen’est pas votre "boussole" !
      C’est votre droit absolu de ne pas y voir comme lesMarxistes, le moteur e l’HISTOIRE
      .
      Vous revenez sur des seuls petits sujets politiciens, d’alliances de" ceux ci" avec une partie de "ceux là"

      Voulez vous un conseil fraternel d’un vieux singe du militantisme de classe, d’un "communiste "qui afui du Pc justementpour essayer de devenir COMMUNISTE ?.

      Quant on veut s’essayer à l’autocritique de ce qu’on écrit, un exercicesimple suffit:imaginer la réaction de ses camarades de Classe et "compagnons demisère" , si on leur offrait une solution d’ESPOIR.
      On s’essaie à ce petit jeu, juste pour polémiquer avec le sourire ?

      Votre copain d’HLMque vous venez voir pour le gagner au"vrai changemen" :

       "Claude, rentre une minute..Tu sais comme on (sur) vit à la maison.
      .Le fils avec son Bac plus 5 est au chom’du depuis un an, moi , on vient de me jeter de la boite , comme un kleenex au nom du Profit-roi,-on me proposait une reconversion en Haute-Volta ou "ils "délocalisent-, et mon Père retraité à 800 euros par mois est dans l’impossibilité, à 82 piges, de pouvoir rentrer dans une maison de retraite,
      Merde, on avoté Hollande, Claude !

      En mai 2012, "ils" nous avaient annoncé des politiques qui allaient renverser la table , détricoter les saloperies de Sarko, et s’attaquerà l’ennemi de la"Gôôche" "LA FINANCE"...c’est quoi ce bordel ?"

      C.D :

      OUI, c’est parce que le PS est trop fort

      c’est la division des forces de gauche (à gauche du PS) qui fait que le PS soit si puissant, si hégémonique. Il importe alors de favoriser les rapprochements pratiques malgré les divergences.

      La chose est certes difficile et pas (pas seulement en tout cas) du fait d’une division entre réformistes et révolutionnaires mais du fait (surtout) d’une division sur l’UE, certains étant pour en sortir (de l’euro aussi) et d’autres étant pour la transformer radicalement sans oublier le statut de la BCE.

      Votre copain :

       "Claude, on parle bien de la meme chose ?

      Je te demande à toi qui fait de la politique et qui est devenu un rédacteur sur Bella Ciao, un site demilitants, comment on se SORT, TOUS ensemble de lamerde !
      Je comprend pas trop ton explication..et je vois que tu me l’as imprimée pour que je la relise..

      VOUS/

      « Si mon texte est faible - je le concède - c’est peut être par euphémisation du désaccord entre les souverainistes de gauche dit "eurosceptiques" et les alter-europeistes voulant encore et toujours aller vers une Europe des peuples-classe, chose qui apparait, je vous l’accorde, de plus en plus utopique ! Mais peut-on se passer de cette perspective ? »

      Votre AMI :

      "Excuse, Claude,..je dois être un peu con , je comprends pas tout !!

      .
      C’est un peu comme quand dans "C dans l’AIR" y"a des "élites" qui me causent ce qu’ils appellent POLITIQUE

      Je te sers un Ricard et je file : j’ai un ancien collègue licencié comme moi qui s’est suicidé hier..On va l’accompagner , les tripes nouées.
      On a un pôte qui doit être un peu gauchiste et moins instruit que toi qui dit :
      "Les capitalistes l’ont assasiné, et si on prépare pas un vrai révolution qui soit à NOUS, avec un Parti à NOUS, qui unisse ettrace la perspective, on va tous crever"

      Comme moi et mes proches, ces magouiilles entre la"fausse gauche" qui trahirait et" la gauche de gauche" qui se fixe comme ambition d’être plus influente aux élections que la soeur socialiste , en s’unissant etc etc..mon camarde "gaucho" et NOUS, on s’en tamponne !

      Vous aurez compris tout ce qui nous sépare, cher Claude D ?.

      Respect et sentiments cordiaux

      A.C

  • Tous ceux qui de près ou de loin voient une solution dans un aménagement quelconque du système politico-économique du capitalisme, sont des ennemis du prolétariat et donc de sa cause.
    Il n’y a pas d’autre solution que le communisme et donc parler de gauche du PS, de droite du PCF, ... n’a pas d’intérêts car ces partis, entre autre, sont dans une solution d’aménagement plus ou moins radicale.
    Rien dans leur programme qui soit une remise en cause profonde et irrémédiable du capitalisme ; alors le centre et la droite je ne vous en parle pas.
    Ne perdons plus notre temps à nous chamailler pour apprécier ceux qui se disent de gauche, construisons notre camp en positif.

  • Les anciens ont oubliés et les jeunes ne savent pas.
    Il est donc nécessaire toujours et encore de rappeler que les acquis sociaux ont été obtenus dans une période avec une économie ruinée par la guerre grâce à un PARTI COMMUNISTE FORT et INFLUENT et DE GAULE a été obligé de prendre des ministres communistes qui nous ont mis sur la table les acquis sociaux aujourd’hui complètement détruit parce que le peuple de France a complètement voté à coté de la plaque. Que nous le voulions ou pas la reconquête passera obligatoirement par un P C F Fort ou le peu qu’il en reste disparaîtra complètement y compris la Sécurité Sociale. Seuls les fortunés pourront se soigner. Les derniers votes non pas été dans ce sens, bien loin de là. Donc le peuple de France pourra s’en prendre à lui-même. Ceux qui sont dans la précarité ne votent pas ou bien il votent n’importe quoi et surtout, il votent contre leur propre intérêt. Il n’est pas normal qu’à notre époque il puisse y avoir des millions de gens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Peuple de France sache utiliser à bon escient le vote tant qu’il existe parce que un jour le droit de vote risque de disparaître.

    • " la reconquête passera obligatoirement par un PCF fort ..."

      diable , pourquoi veux tu renforcer un parti qui n est plus communiste et dont tout indique qu’il ne souhaite plus le redevenir ni le devenir sinon pourquoi le FDG ? de plus que veux tu RECONQUERIR ? un programme commun BIS ? des postes de ministres ? des mairies dont les électeurs viennent de chasser les maires "communistes" ?

      Il faut savoir tirer les leçons de l’histoire ce qui est d’autant plus facile lorsqu’elle est relativement récente , IL FAUT FAIRE DU NEUF !!! IL FAUT CONSTRUIRE UN PARTI REVOLUTIONNAIRE , je te conseille amicalement de lire sur ce sujet l’appel lancé par ROUGE MIDI et de signer l’appel pour que justement tous ceux qui se réclament du communisme encartés ou non s ’engagent réellement ET SANS COMPROMISSION AVEC LA SOCIALE DEMOCRATIE à construire ce parti au service des masses .

  • Samedi ,j’ai vu sa suffisance JLM, arrivé à la bastille.De bonne grâce ,il s’offrait aux vivas de la foule de ses adorateurs lesquels s’aplatissaient devant leur guide charismatique .Il n’est pas de sauveur suprême ni dieu ni César ni tribun !

    • OK DANY tu dis " j’ ai vu ..." donc tu y étais , avec ta petite pancarte anti-méluche ? sinon comment distinguer le bon grain de l’ivraie ?

      je ne critique pas les camarades qui ont participé à la manif du 12 , mais faire entendre sa difference dans ce genre de manif préfabriquée pour proximité des europénnes est quasiment impossible et ce qui en reste pour les médias c’est le nombre de participants autour de MELENCHON , les critiques "après coup" sont donc totalement inaudibles ...

      l’important ce n’est donc pas les postures égocentriques de MELENCHON mais comment poursuivre et amplifier l’action ; la réponse se situe à la base , dans les entreprises , les quartiers et dans nos syndicats notamment la CGT ou pour la première fois , on a vu des organisatisons désobéir à LE PAON , puisque plus de la moitié des FEDES , de nombreuses UD et UL , des syndicats d’entreprises ont appelé à la manif ; le combat pour que la CGT redevienne une organisation de classe doit donc se poursuivre , quand il s ’agit de combattre l’austérité , de défendre la sécu , la santé , les retraites , les services pulics , les syndicats doivent être à l’intiative de l’action et ne pas être à la remorque de partis politiques opportunistes qui pratiquent le mélange des genres : un jour je participe aux élections sur les listes PS responsable de la politique d’austérité et le lendemain j’appelle à manifester contre le pouvoir socialiste ...

      L’indépendance syndicale , THIERRY LE PAON, ce n est pas de refuser de participer à des manifs aux côtés de partis politiques , c’est d être à l’initiative et à la tête des actions revendicatives ...

    • Bien sûr Richard j’y étais ,et c’est par hasard que j’ai aperçu le "petit Mittérand",ancien ministre de l’enseignement professionnel sous Jospin, qui est assez gonflé aujourd’hui se faire passer pour "gauche". L’unité est aussi un combat !.Pour moi ce qui compte c’est ce qui se passe dans la rue et sur place dans les boites !