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Victime Collatérale
Avez-vous remarqué ? Le chaos de la violence s’installe dans les Territoires Zoccupés, le sang de la guerre coule dans la rue arabe (selon l’expression consacrée), des cris de haine et de terreur résonnent dans la nuit qui n’aura pas de lendemain.
3 jours de Mégahaine et d’UltraViolence, 27 personnes arrachées à la vie par la cruauté des armes impérialistes sur cette terre multimillénaire de civilisation , O Palestine…
Et oui une fois de plus les méchants impérialistes colonisateurs nisraél…
– psst…non, c’est pas eux…
– Hein ? “non” ?…27 morts, tout de même, c’est évidemment la faute des impérialistes sionistes de Tsahal à la solde des Yankee et vice et versa ! …
– non, non, ils y sont pour rien
– Foutaises, qui sont les salauds qui ont tué les 20 membres de la famille de Momo et Armed : père, mère, soeur, frère, cousin, cousine, oncle, tante, grand-père, grand-mère et père, mère, soeur, frère, cousin, cousine, oncle, tante, grand-père, grand-mère…
– oui mais Momo et Armed sont cousins…
– Oui bon passons, on ne compte pas les morts dans les charniers, un peu de dignité tout de même. Nous n’allons pas parler de ce grave sujet - l’impérialisme sioniste - de manière gadgétisée. Une fois de plus l’ennemi sioniste a martyrisé la nation palestienne…
– Non.
– Quoi ! “Non“, quoi ? Où voulez-vous en venir à la fin. Je suis dans mon discours lyrique là…
– Ben non, c’est le Fatah et le Hamas.
– Hein ?
– Oui, le Fatah et le Hamas s’entretuent.
– ah..euh…et les impérialistes…
– Non désolé, c’est pas leur faute.
– Ah…je vois…donc..hum…la sortie ?
– Là-bas
– Bien…merci…je sors.
Messages
1. Victime Collatérale, 29 janvier 2007, 22:16
alors que les cow-boys poursuivaient la conquête de l’ouest, en massacrant sans répit les guerriers indiens et leurs tribus, en les assiégeant jusqu’à la famine et l’anarchie, au nom d’une supériorité des Blancs sur les Rouges,
seules quelques voix s’élevaient pour dénoncer cette horrible situation - quelques voix qui ne troublaient que bien occasionnellement le sommeil des cow-boys
mais un jour, alors que massacres, famines et anarchie étaient à leur comble, une tribu s’entre-déchira pour une sombre affaire de pouvoir qui n’existait pas, si ce n’est dans le chef des cow-boys qui cernaient le camp et dans celui des grands chefs indiens et de leurs sorciers étrangement séparés de leur peuple et de ses intérêts
eurêka ! ainsi les quelques voix qui s’élevaient et troublaient, parfois, le sommeil des cow-boys, furent réduites au silence : leurs arguments ne tenaient pas plus debout qu’une squaw décapitée par un soudard au service du vrai dieu
Et voilà comment disparurent les indiens d’Amérique
PAR LEUR FAUTE !
sam