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comment le journal jetable metro se rappelle ou est Oaxaca

Publie le mercredi 24 janvier 2007 par Open-Publishing
8 commentaires

Le journal jetable métro découvre Oaxaca une fois la lutte réprimée

Quel ne fut pas notre surprise aujourd’hui, ce mardi 23 janvier de lire dans le " journal " Metro un article consacré a Oaxaca, une ville mexicaine que l’on croyait que le gotha du " journalisme " français avait oubliée ( ou feint d’oublier )alors qu’elle existe pourtant bien sur les cartes du monde.

Alors que ses confrères " journalistes " ont tus systématiquement (ou reçus des ordres de se taire, ce qu’ils ont d’ailleurs mis a par quelque rares exception qu’on peut compter sur les doigts d’une seule main, fait avec un zèle inégalé a ce jour ) sur tout les événements sociaux majeurs qui ce sont passés a Oaxaca depuis plus de six mois un " journaliste " de métro découvre enfin ce coin du Mexique lieu des pires horreurs de la répression capitaliste et ultra libérale, depuis le massacre de 1968 a mexico la même année

Un " journalisme " aux services des sévices du " marché " roi

Ballade " touristique a Oaxaca vue par le " journalisme actuel "

" quelques semaines après le conflit qui a fait 18 mort a Oaxaca la contestation prend d’autres formes "écris notre scribouillard , allons allons c’est du "journalisme " façon métro faut pas affoler le prolo et l’habitantE lambda qui lisent ( ou plutôt qui subissent ce journal puisqu’on le donne aux bouches de métro ) qui vont au boulot Oaxaca c’est comme le disait l’ineffable ( et insupportable ) Alexandre Adler sur ses " chroniques " matinales de France " culture " la haine et l’arrogance du " puissant " aux lèvres qu’une " lutte romantique et archaïque du passé "

Chez metro comme chez Tf1 ou France 2 cela fait longtemps qu’on fait du " journalisme " light et qu’on pratique le copié collé acheté a Reuters ou a l’AFP c’est plus " rentable " et ça " coûte " moins en personnel , faut surtout bien plaire ( et ne jamais déplaire ) aux actionnaires et aux patrons, dans les bureaux d’en haut , qui sont d’ailleurs souvent les mêmes qui fabriquent et " exportent " le matériel de répression qui a servi a faire le sale travail du gouvernement fasciste mexicain " ami de la France " .

On apprends donc en deux ligne la mort de notre ami brad will d’indy new york (l’auteur de l’article de métro ne dis d’ailleurs même pas son nom) que durant six mois le gouvernement mexicain n’a rien fait pour " pour ramener le calme " (a par envoyer la pfp qui s’était déjà illustrée a Atenco ) et qu’a la dernière manifestation de la semaine dernière a Oaxaca il n’y avait qu’une centaine de personnes.

Mis a part ça la même semaine dernière sur le site de l’appo, sur le site vientos, et sur celui de la jornada ( un quotidien équivalent du monde pour le Mexique ) on pouvait lire que c’est 10 000 personnes qui ont défilées ( et défiées la police locale de cet état peut être plus violente encore que la Pfp de mexico ndr ) a Oaxaca , notre " journaliste " de Métro probablement trop habitué au " décomptes " des manifestations par la préfecture parisienne a du sûrement demander un " décompte " des manifestantEs a la préfecture de Oaxaca , faut pas perdre ses mauvaise habitudes.

" Journalisme " chez métro non mais vous rigolez pourquoi dire la vérité ne faut pas affoler le publicitaire et ses " parts de marché " qui font vivre grassement cette feuille de chou jetable

On a évidemment droit a quelques lignes sur " ce qui a provoqué de véritables scènes de guerre civile au plus fort du conflit " mais bien sur rien sur les exactions des sicaires et des tueurs a la solde du pan et du pris local, rien sur les viols , et les pillages commis par la Pfp depuis son arrivé a Oaxaca le 30 octobre , n’oubliez pas que notre " journaliste " de métro clamait quelques lignes plutôt que le gouvernement mexicain " n’avait rien fait pendant six mois préoccupé par la campagne présidentielle qui battait son plein "

on a aussi le droit a une ligne sur un patron d’un grand hôtel de Oaxaca qui déclare a notre " journaliste " de métro " au plus fort du conflit , on ne pouvait même plus sortir on devait rester cloîtrés chez nous " suit une grande tirade évidemment sur la saison tourististique qui ne pourra pas avoir lieue normalement, et sur les dégâts dans la ville qu’on " verra pendant au moins cinq ans , on dirait du " libération " ou du figaro quand ils sont en " formes "

Le sort des victimes du peuple de Oaxaca Minimisé-es jusqu’au dégoût

sur le sort des victimes de la répression et la violence, des tortures, des disparitions qu’ont subies le peuple et en particulier les femmes de Oaxaca , notre " journaliste " de Metro reste très laconique c’est le moins qu’on puisse dire " au moins 18 morts "pour dire une ligne plus tard qu’il n’y aurait eus que " une " douzaine de disparitions, pourtant sur le sites de l’appo , de la Cimedh, de la Cciodh c’est des centaines et plus de disparitions qui sont signalées, on est la encore en droit de ce poser des question sur le travail d’investigation de ce " journaliste " - une sait t’il se servir d’internet - deux a-t-il seulement interrogé ses " collègues " de l’ignoble tv azteca ( le tf 1 mexicain en pire dont l’un des présentateurs ignobles de voyeurisme quelques mois plus tôt commentait l’entrée de la Pfp a Atenco comme on commente un vulgaires match de foot ou tout autre " sport " aliénant au service du marché ).

Pour finir sur le Mexique vu par Métro c’est circulez il n’y a rien a voir, et surtout dormez " braves " gens il ne s’est rien passé a Oaxaca

A bas le " journalisme " de marché

Solidarité avec le peuple et la commune libre de Oaxaca

Comité des pas dupes

Messages

  • 1er actionnaire de Metro France : Bouygues.

    Bref, citoyen, tu regardes Bouygues TV, tu lis du Bouygues, tu te douches Ushuia, tu avales du Nicolas (Sarkozy, intime de Martin Bouygues, parrain d’un de ses enfants http://www.monde-diplomatique.fr/2006/09/BENILDE/13928), et, pour te donner l’illusion que la diversité d’opinion existe et que nous sommes en démocratie, un soufflé Nicolas (Hulot) est monté jusqu’à la boursouflure, occupe le terrain médiatique, (quelle meute de journalistes au palais de la Découverte, lundi dernier, retransmission en direct sur LCI) ; allez jeter un coup d’oeil sur le site internet de la fondation Hulot où l’un des 4 sujets environnementaux en une est :

    "Bouygues Telecom

    Vous ne savez pas quoi faire de votre ancien téléphone portable ? Faites-le recycler ! Bouygues Telecom les récolte gratuitement et s’engage à reverser les bénéfices de leur recyclage à la Fondation pour permettre à des enfants de partir en séjour à l’École Nicolas Hulot."

    NE LISEZ PLUS CE TORCHON DE METRO.
    FAITES COMME MOI : TOUS LES MATINS, J’EN PRENDS UNE DIZAINE ET JE LES JETTE DIRECT A LA POUBELLE.

    LISEZ L’HUMA !
    Et sur OAXACA, voyez un peu ce qu’en dit notre journal communiste :
    http://www.humanite.presse.fr/intuition/recherche.php?motcles=oaxaca&date=1an&apresdate=&avantdate=&rubrique=&tri=pertinence&itemperpage=10&=rechercher

    Jean-Michel (PCF)

    • euh TF1 ne possède-t-il pas une part de l’huma !! et si !! 20% sont détenus par TF’Haine, Caisse d’épargne et hachette !!! c’est beau l’huma ....

    • C’est ça, et toi tu portes des slips Dim, tu t’éclaires à la bougie et tu fais ton jardin ouvrier.
      Abonne-toi à l’Huma et cette terrible injure n’aura plus lieu d’être.

      Jean-Michel (PCF)

    • non pas de slip :D
      par contre ton huma :
      L’Humanité

      CA 2005 : 22,2 millions d’euros, dont 14,6% provenant de la publicité (Source L’Humanité du 13 juillet 2006)

      Directeur et Président du directoire : Patrick Le Hyaric

      Répartition du capital :

       Société des lectrices et lecteurs de l’Humanité (présidée par Henri Malberg) : 20%

       Société Humanité Investissements Pluralisme (Hachette-TF1-Caisse d’Epargne) : 20%

       Société des personnels de l’Humanité : 10%

       Société des Amis de l’Humanité (présidée par Edmonde Charles-Roux) :10%

       Actionnaires individuels (représentant le Parti Communiste) : 40%

    • faux : le 1er actionnaire de metro, c’est... metro !
      TF1 n’a qu’une participation minoritaire dans la filiale française de metro.
      pour l’article, il a le mérite d’exister, ce qui n’est même pas le cas dans bien des "journaux de gauche"

  • Sans vouloir entrer dans une guerre concurrentielle avec les lecteurs de l’Humanité, je voulais conseiller un hors-série sur Oaxaca co-édité par Les éditions l’Insomniaque et le mensuel CQFD avec une chronique très vivante de George Lapierre des semaines de barricades

    http://www.cequilfautdetruire.org/article.php3?id_article=1258

    J’ai lu aussi une très intéressante interview de la doctoresse Elena Munoz ancienne dirigeante de la radio de l’APPO, sur la répression en cours :

    http://www.latribuduverbe.com/archives/2007/01/repression_a_oaxaca_entrevue_a_1.html

    LA LUCHA SIGUE !

    • Indépendemment des questions de financements, la couverture des événements d´Oaxaca dans l´Huma est plutôt mince (comme tout ce qui concerne le Mexique d´ailleurs).
      Mais bon, l´Humanité a tout de même eu le mérite d´évoquer le sujet, voir les liens plus haut.

      Je suis entièrement d´accord sur la qualité des articles de George Lapierre - qui se situe dans une tout autre démarche idéologique (oh oh) que les journalistes de l´Humanité, démarche facilement identifiable du reste, ce qui n´est pas le cas de tout ce qui est publié sur le net.
      Bref, on peut trouver sa série "Bien le bonjour d´Oaxaca" ici : http://cspcl.ouvaton.org/rubrique.php3?id_rubrique=11.
      Pardon, c´est peut-être de la concurrence déloyale (gratuite !) pour le hors-série sur Oaxaca...

      Les collectifs Risal qu´on ne saurait trop conseiller ont également publié un dossier en français sur la commune d´Oaxaca : http://risal.collectifs.net/mot.php3?id_mot=778

      Et pendant que j´y suis : je trouve les "pas dupes" bien sévères avec le quotidien mexicain La Jornada. Le comparer au Monde, c´est quand même dur ! La Jornada a certes une ligne éditoriale bizarre ou floue, appelez ça comme vous voulez, mais il reste un journal de gauche qui a largement rendu compte des mouvements populaires d´Oaxaca ou de l´Autre campagne lancée par l´Armée de libération zapatiste, notamment.

  • Une insulte au peuple d’oaxaca en lutte, au lieu de la solidarité nous les insultons, par notre indifférence.