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le point appelle a lyncher les chomeurs et les précaires

Publie le dimanche 1er octobre 2006 par Open-Publishing
10 commentaires

L’appel au lynchage de l’hebdomadaire Le Point
Dans la rubrique Société de son site web, le journal Le Point, bien connu pour ses prises de position en faveur de la justice sociale et de la redistribution des richesses, publie cette semaine le témoignage scandaleux et édifiant d’un « parasite ».
De AC ! http://www.ac-reseau.org/

Dans la rubrique Société de son site web, le journal Le Point, bien connu pour ses prises de position en faveur de la justice sociale et de la redistribution des richesses, publie cette semaine le témoignage scandaleux et édifiant d’un « parasite ».

Cet homme de 44 ans, qui vit à Roanne, qui possède une « Alfa Romeo anthracite et un appartement à lui », meublé entre autres d’un « ordinateur et webcam », qui s’habille avec des marques, qui « voit les films en avant-première », qui joue au tennis gratuitement, qui « a eu un portable dès les années 90 » bien avant tout le monde, a eu les honneurs de la visite à domicile d’un journaliste du Point qui l’a écouté vitupérer, à l’instar de son écrivain préféré François de Closet, les « kits Assedic » des fraudeurs, « la prime de rentrée scolaire », sans oublier « les charges qui pèsent sur les patrons ».

Car cet homme, qui porte des « fines lunettes à 500 euros payées par la CMU », mais « pas de baskets de marque » précise le journaliste - « on ne peut pas tout avoir »-, est chômeur depuis 24 ans et allocataire de l’ASS (allocation de solidarité spécifique), à 600 euros par mois sans rien faire, après avoir travaillé « trente et un mois sur treize ans ».

Le journaliste écrit : « Je me suis contenté de suivre la législation française à la lettre », se justifie-t-il (...) ASS. « ’’Aide si sympathique’’. 600 euros par mois, versés par les Assedic. A vie, et quasi sans contrôle. ’’ Le RMI, c’est beaucoup plus pénible, car vous êtes suivi par une assistante sociale. Forcément, dans RMI, il y a I, comme insertion ! ’’ L’ASS, c’est donc la planque. Sans compter l’allocation logement, le Fonds solidarité énergie, la taxe d’habitation presque gratuite, la prime de Noël, et tout ce qu’il pourrait toucher de la commune, mais qu’il se refuse à demander ».

« Le laxisme de mon pays m’étonne » !

Et il trouve le moyen de railler : « Le laxisme de mon pays m’étonne » !

Salauds de chômeurs ! Ignobles profiteurs ! Ne vous étonnez pas si vos voisins qui font les trois huit à l’usine du coin viennent hurler sous vos fenêtres qu’ils en ont marre de vous nourrir !

Le journaliste, Christophe Ono-Dit-Biot, qui se présente aussi comme professeur de français agrégé, écrivain et chroniqueur littéraire, est-il bien trop occupé avec ses multiples casquettes pour vérifier un minimum ce que lui raconte Thierry F., « chômeur » anonyme [1] ou bien joue-t-il sciemment avec la corde qui fait les bons lynchages ?

L’ASS n’est attribuée qu’aux chômeurs en fin de droit Assédic qui ont eu 5 ans (60 mois complets, au jour près) d’activité salariée dans les 10 dernières années précédents le dernier licenciement.

Avec ses deux ans et demi, Thierry F. est loin du compte.

L’ASS, ce n’est pas 600 euros par mois mais 14,25€/jour maximum, soit 14,25€/jour maximum, 441,75€ par mois ... les mois de 31 jours, 427,50 les autres.

L’allocation logement, Thierry F., n’y aurait pas droit, étant propriétaire de son logement, sauf s’il le paie encore à crédit. Et dans ce cas, elle serait sans doute loin de couvrir la totalité de la mensualité.

En revanche, il aurait le droit et le devoir de payer la taxe foncière plein pot et parfois c’est plusieurs mois d’ASS à sortir de sa poche. Ce n’est pas avec la prime de Noël, 152 euros qu’il la paierait ...

Le « Fonds solidarité énergie », cela dépend des départements. En général, il faut s’humilier en fournissant maints justificatifs de sa pauvreté pour pas grand chose, une aumône au regard de toutes les factures à acquitter. Une seule aide est accordée par année civile, sous forme de secours ou de prêt en fonction du quotient familial. Le journaliste n’a-t-il donc jamais entendu parler des personnes mortes de froid dans leurs appartements glacés ni des familles brûlées vives parce qu’elles s’éclairaient à la bougie après une coupure EDF ?

Des « fines lunettes à 500 euros payées par la CMU » ?

Le remboursement CMU, qui est fonction de la correction, va de 54,57 euros à 137,21 euros maximum (monture et verres) par an ....

« L’ASS, c’est donc la planque » ?

Alors la chasse aux chômeurs en ASS par l’ANPE et la DDTEFP, on l’a rêvée ? Les « propositions » (si-tu-refuses-t’es-radié) d’emplois « aidés », de stages de « remobilisation », il y aurait échappé, ce chômeur en Alfa Roméo qui aurait cessé toute activité à l’âge de 20 ans ?

Faire naître le bouc émissaire

Ce journaliste a au moins compris que la vraisemblance n’a pas besoin d’être au rendez-vous pour faire naître le bouc émissaire.

Même avec si l’ASS était à 600 euros, même s’il avait trouvé sa bagnole de luxe dans une pochette-surprise, comment ce chômeur l’entretiendrait-il ? Rien que l’assurance ... Et ne parlons pas des pièces détachées et du carburant.

La perversité de cet article qui les désigne comme des « parasites », comme les victimes de la prochaine chasse aux sorcières n’a pas échappé aux chômeurs.

Dommage. L’antihéros affabulateur, poujadiste, antipathique et caricatural de Roanne masque peut-être un chômeur dans lequel pas mal d’entre nous se reconnaîtraient : Il passe beaucoup de temps à servir « d’avocat-conseil à ses amis salariés ». Il fait la « nounou ». Bénévolement.

Il refuse l’exploitation salariale : (...) « son père ébéniste, qui pendant cinquante et un ans a construit des cuisines aménagées sans pouvoir s’en offrir une, fait figure pour lui de repoussoir » et a développé des stratégies de résistance à l’emploi non désiré.

Il partage cette opinion très courante dans le monde laborieux : « Le travail, il faut le laisser à ceux qui en ont besoin pour se sentir bien dans leur peau ».

L’article crapoteux d’Ono-Dit-Biot est accompagné de deux encadrés qui confirment les intentions de la rédaction du Point.

« Les « plus » du RMI »

L’un s’intitule : « Les « plus » du RMI ».

« Quand on est RMIstes, on a aussi droit à :

l’allocation logement à taux plein ;
la suspension de ses dettes fiscales ;
l’exonération de sa taxe d’habitation, de sa redevance, de sa cotisation à la CMU ;
l’accès gratuit à la complémentaire santé de la CMU :
la prime de Noël ;
le tarif téléphonique social :
la réduction dans les transports, la gratuité dans les musées, diverses allocations supplémentaires (en fonction de son lieu d’habitation). »

Elle est pas belle la vie de RMIstes ? Rien à payer ! Tout est gratuit ! C’est tous les jours « aujourd’hui, on rase gratis » !

« L’allocation logement à taux plein » ?

Les RMIstes sont la seule catégorie qui ne perçoit pas l’allocation logement à taux plein !

Un « forfait logement » est systématiquement déduit du RMI (moins 50 euros par mois.)

Pour la quasi totalité des RMIStes, les locataires comme les propriétaires, le RMI, ce n’est pas 433 euros par mois mais 383 euros. Les 433 euros, c’est pour les SDF, à condition qu’ils connaissent leurs droits et qu’ils sachent se faire entendre.

En outre, « Taux plein » ne signifie pas loyer payé, loin de là. L’allocation est plafonnée. Le régime est le même que pour tous les chômeurs et salariéEs et tient compte de tous les revenus des cohabitantEs et du quotient familial.

RMIstes ou non, dans la plupart des cas, il reste une partie (parfois importante) du loyer à payer.

« La suspension de ses dettes fiscales » ?

Pas plus, pas moins que toutes les personnes « en grande difficulté » sociales et surendettées (titulaires de minima sociaux, mais également actifs avec de très faibles niveaux de revenus). Il n’y a rien d’automatique. La suspension est accordée au cas par cas après des galères inextricables et des examens à la loupe et humiliants de la situation familiale et sociale.

« L’exonération de la taxe d’habitation » ?

Pas plus pas moins que les autres catégories de « pauvres », selon revenus et composition familiale.

« Exonération de la redevance » ?

Quelle redevance ? L’exonération de la redevance télé n’est pas automatique. Quant à la redevance d’ordures ménagères, elle n’est jamais exonérée.

« CMU » ?

Fonction du revenu, pas du « statut » de RMIste.

« Prime de Noël » ?

152 euros, la belle affaire ! Est remise en question tous les ans.

« Tarif téléphonique social » ?

Une réduction d’un peu plus de 50% uniquement sur l’abonnement France télécom.

« La réduction dans les transports » ?

Où ça ? Aucune réduction sur les lignes SNCF. Les chômeurs et RMIStes sont une des rares catégories à ne bénéficier d’aucune réduction sur les lignes nationales !

Réductions éventuelles sur les TER -dans les limites de la région- selon le bon vouloir des conseils régionaux : souvent conditionnées à l’inscription à l’ANPE (les RMIstes ont souvent été radiéEs en masse lors de la première campagne de radiations) ou à la recherche d’emploi.

« Diverses allocations supplémentaires » ?

Ah oui ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

Et si Le Point parlait de la générosité du modèle patronal français » ?

Le second encadré enfonce bien le clou : les « parasites » du type de Thierry F. ne sont pas des fraudeurs, ils profitent de « la générosité du modèle social français ».

Alors Le Point a interrogé l’ « administration ».

Pour l’ « administration », « Thierry F. n’est (...) pas un fainéant, il est victime d’une ’’ trappe à inactivité ’’. En clair, la reprise d’un emploi lui ferait perdre une série d’avantages dits droits connexes », les miraculeux « Plus » énumérés ci-dessus.

Le Point a « une solution simple : limiter ces droits connexes ou supprimer l’allocation en cas de refus d’activité. »

Malheureusement, note Le Point, ce n’est pas le choix de « La France » qui a « préféré l’incitation à la coercition ».

Le Point est l’hebdomadaire de François Pinault, spéculateur multimilliardaire (4ème fortune française), ami intime de Chirac.

Curieux : Le Point n’a pas hurlé au parasitisme quand les contribuables français, sur ordre de son ami le président, ont dû régler les 475 millions d’euros de la condamnation de François Pinault qui s’était joué de la loi étasunienne sur les affaires ...

Encore curieux, Le Point n’a pas réclamé la suppression des « droits connexes » quand Pinault a versé une petite indemnité de licenciement de 9 millions de francs à Pierre Blayau (alors en plein boulot de liquidation de Moulinex) pour neuf mois d’incompétences passés à la direction du groupe Pinault (Printemps-La Redoute).

Toujours extrêmement curieux, Le Point n’a jamais demandé si l’activité de Jean-Marie Messier (en 2001) justifiait un salaire équivalent à un RMI toutes les 34 secondes (36,26 millions d’euros), ni si celle de Michael Eisner, le PDG de Disney, justifie qu’une de ses ouvrières bangladaises devrait travailler 210 ans pour gagner l’équivalent d’UNE HEURE de salaire de son patron.

Mais l’important n’est-il pas que les SMICards de l’usine du coin viennent hurler « Parasites ! » sous les fenêtres de leurs voisins RMIstes plutôt que dans les salons des châteaux de leurs maîtres .

voir aussi sur les " méthodes " du " journal " le " point " et sa " déontologie "

Lire, sur le même sujet : Le Point sur la table

Lire sur Le Point et les chômeurs : Les « tricheurs » du Point

[1] vient de publier « Moi, Thierry F., chômeur professionnel », Albin Michel

http://www.ac-reseau.org/L-appel-au-lynchage-de-l

Messages

  • Très bonne mise au point, si je puis dire.
    Quel journal de merde !
    JP

  • wahou,en temps que contribuable, j’ai encore mal au c.ul aujourdh’ui,merci de tous ces eclaircissements.

  • Excellente analyse de l’article du Point.

    Ce mag ne fait que relayer les objectifs gouvernementaux (et ce ne sera pas le seul organe de presse à embrayer sur le sujet : j’imagine l’un ou l’autre titrant prochainement : "Faut-il payer des gens à ne rien faire ?", si ce n’est déjà fait...).

    L’idée, comme d’hab, c’est stigmatiser une catégorie sociale pour l’isoler des autres et éviter les mouvements sociaux. Eviter la solidarité entre les travailleurs pour mieux les asservir.

    Les Rmistes touchent de l’argent à ne rien faire ? Et vivent bien ? Honteux !
    Mettons les Rmistes au travail, l’Etat ne peut pas entretenir des oisifs, les caisses sont vides, bla...bla... bla....

    Personne ne bronche (ben oui, toi qui trimes pour des picorettes, tu ne vas pas aller défendre des gens qui n’ont pas besoin de réveil, non ?) et c’est ainsi qu’on offre sur un plateau au patronat des travailleurs au rabais. Et qu’on peut exercer du chantage sur les autres. Et revoir les salaires à la baisse.

    Ca marche comme cela aux Etats-Unis, on n’entretient pas les "fainéants". Et avec ce principe, on a une armée de travailleurs pauvres, plongés dans la précarité et la misère par le désengagement de l’Etat, qui culpabilise les individus pour mieux servir ses copains.

    Et puis cela permet de baisser artificiellement le taux de chômage : pas de travail, pas de sous, rayé des listes. Tout bénéf, ou plutôt ... tout Médéf...

    Quand on pense que le candidat multi casquettes est béat d’admiration devant Bush, on a du souci à se faire.

    Etats-Unis : Observatoire des Inégalités :

    [http://www.inegalites.fr/article.php3?id_article=154]

    Valens

  • Bien démonté, cet article odieux du point. Un droit de réponse dans ce journal serait bien.
    Mais ne rêvons pas. Si, justement, rêvons. Prenons au mot l’auteur de l’article. Nous payer à rien faire, le pied. Demandons 20 heures de travail, avec maintien du salaire, voire plus, pour 40 h.
    Après tout, les nantis sont ceux qui travaillent le moins. Ils passent leurs journées à blablater, et à faire du golf ou du tennis. Alors, pourquoi pas nous, qui les nourrissons à longueur de vie ?! Où il y a de la gène, il n’y a pas de plaisir. Alors, faisons-nous plaisir nous aussi !

  • à défaut d’un droit de réponse, on peut quand même énerver le point en lui adressant un volumineux courrier.
    quant à ceux qui pensent que c’est cool d’être chômedu, une seule réponse : qui vous empêche d’en faire autant ? pas de sélection, pas de concours, pas d’entretien d’embauche, c’est à la portée du premier venu.

    digya

  • Qui achète ce magazine ?
    Je croyais qu’il était distribué gratuitement dans les salles d’attente de certains dentistes et médecins. Même dans ces endroits-là je ne le lis point.
    Un conseil : quand vous le trouvez dans ces lieux, emportez-le et déposez-le dans les latrines publiques les plus proches. Son odeur y sera masquée...
    Patryck Froissart

  • C’est vrai que ça arrangerait bien des personnes si cet article était faux...ceux qui font leur font de commerce du gauchisme par exemple...Mieux vaut lire la soupe bien pensante du Nouvel Obs ou de Libé, ça fait moins mal. Le courage en France est interdit, c’est bien connu. Le Point avait raison aussi sur la violence scolaire, l’inégalité du système de retraite, le hold-up médiatique de Ségo mais chut !!!! ça ne se dit pas....

  • Charité bien ordonnée commence par soi-même. Ca sert à quoi de payer tous ces gouvernementaux qui ont foutu la France dans la merde au fil des ans en s’ en foutant pleins les poches (marchés truqués, vol de la caisse contre le cancer, argent public dépensé dans des trucs qui servent à rien, augmentation par eux-mêmes des salaires des ministres de 50% !!!!!!!). Elaboration de contrats d’ avenir payés 500-600 euros nets pour 26 heures de travail mensuel. Si ça c’ est pas de l’ exploitation de l’ homme par l’ homme je pige plus la. Délocalisations massives à l’ étranger pour aller exploiter des gens encore plus pauvres sous couvert du libéralisme. Ben moi leur libéralisme proné par le gouvernement ils peuvent se le carrer où je pense. J’ ai encore du respect pour l’ être humain qu’ il soit riche ou pauvre et moi au moins je n’ essaye pas de l’ exploiter par tous les moyens. Il y a 200 ans on appelait cela les négriers et mes ancêtres ont fait la révolution contre tout ces bourges en leur coupant la tête à l’ époque(1789) et je ne laisserai personne salir leur mémoire en refaisant de l’ esclavage des riches sur les pauvres sous couvert de leur libéralisme de merde. La démocratie française est née dans le sang pas avec de belles paroles et il y a le mot égalité dans notre devise et ça j’ y tiens plus que tout car à l’ époque cela voulait dire égalité des richesses pour tous et non pas comme cela est redevenu aujourd’ hui de plus en plus de riches pour de plus en plus de pauvres !!!!!!!A bon entendeur. Salut.

  • Bonjour

    Je viens de lire cet article mais j’en avais entendu parler. Je suis outrée par les propos de ce journaliste. J’ai 40 ans, je cherche du travail et je perçois le RMI, alors des aides oui j’en ai mais c’est loin d’être du luxe, et il ne s’agit que d’un minimum, je ne vais pas quemander dans les organismes sociaux. L’apl oui mais j’ai tout de même près de 100 euros de loyer à verser quand on sait que je perçois 300 environ/mois, sans oublier toutes les autres factures et sans aucun dégrèvements, je ne demande pas non plus à qui que ce soit de m’aider financièrement. J’ai aussi un enfant de 10 ans, et aucune participation financière ou autre de son père. Et je paie la cantine plein pot !

    Du travail c’est tout ce que je souhaite, mais lorsque je vais à l’anpe (comme aujourd’hui) et que l’on me rabaisse car je n’ai ENCORE rien trouvé....merci de l’aide..... ils sont là pour enfoncer les gens et non pour aider.eux ne m’ont jamais proposer de CDI Pour preuve deux agents anpe m’ont dit texto" Cherchez du travail par vous-même ce n’est pas l’Anpe qui vous en trouvera"...... ça laisse sans voix...et cela veut bien dire ce que ça veut dire, ils sont payés pour quoi faire...??? Et ensuite l’on me dit si la prochaine fois vous ne faites pas un OEG (apprendre à faire de cv et des lettres d’emploi... ça m’énerve, je suis secrétaire et je sais faire ça depuis 22 ans déjà !!) on va vous radier.... et voilà, l’on vit sous la menace, une épée de Damoclès au-dessus de la tête chaque jour...Alors que celui qui pense que j’aime cette situation vienne donc prendre ma place, je me ferai un plaisir de prendre son emploi !!!

    Avec ce que je perçois j’ai du mal à finir les mois, je ne peux rien avoir et encore moins une voiture ne serait-ce à 1 000 euros.... je vais à pieds depuis 3 ans..... cercle vicieux quand on vit dans une ville ou les transports en communs sont quasi inexistant (et sans réductions )... pas de voiture pas de possibilité de déplacement . Moi on vient me contrôler ou l’on me convoque pour me contrôler (tous les mois) mais qui contrôle les politiques ceux qui perçoivent des pots de vins ? Ceux-là ne sont jamais inquiéter.... Nous les "petits" les "gens du peuples" heureusement que nous sommes là pour payer les erreurs des dirigeants !