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le tintamarre et l’Histoire

Publie le lundi 16 novembre 2009 par Open-Publishing

CE MERCREDI 18 NOVEMBRE 2009

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Nous vous proposons d’aller un peu plus loin : la semaine passée, rebondissant sur le « tintamarre médiatique » autour de la célébration de la victoire du Monde Libre, nous avons tenté, avec nos modestes moyens, de faire un minimum d’Histoire. A cette occasion, nous citâmes les travaux d’Annie Lacroix-Riz, notamment cet ouvrage nécessaire qu’est « Le Choix de la Défaite ».

Nos micros ont depuis eu l’occasion de se promener, et ont pu, à Bruxelles, grâce à la complicité d’un auditeur averti, enregistré la conférence que donnait l’historienne en ce lieu. C’est cette conférence que nous vous diffuserons bien gracieusement. De rien, c’est tout naturel. Mais si, mais si…

Ci-dessous, vous trouverez la présentation de ladite conférence donnée le vendredi 13 novembre 2009 à l’initiative de l’Institut d’Etudes Marxistes :

« La chute du mur : la fin de l’histoire ?

Tout le monde se rappelle de la déclaration tonitruante de Francis Fukuyama en 1989 sur le triomphe définitif du capitalisme.

Aujourd’hui, en ces temps de crise économique, plus personne n’applaudit.

Tous ceux qui ont continué à s’intéresser aux pays de l’est dans les années 90 ont eu l’occasion de voir le démantèlement des entreprises publiques, de l’ enseignement, des soins de santé et des logements sociaux.

Mais est-ce suffisant pour regretter le « socialisme réel » ?

Certains répondront « non ! » sans aucune nuance. Au milieu du tintamarre médiatique anticommuniste à l’occasion de la commémoration des vingt ans de la chute du mur de Berlin, l’Institut d’études marxistes veut donc donner un autre son de cloche en invitant l’historienne Annie Lacroix-Riz .

Parce qu’elle est communiste ? Oui, sans doute, mais surtout pour avoir l’avis de quelqu’un qui, comme le dit Gilles Perrault, « possède une qualité que même ses détracteurs ne lui contestent pas : elle va aux archives comme le mineur au charbon ».

Auditeurs, à vous de voir…