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les verts expulsent les mals logés a coup de poings avec des insultes

Publie le mercredi 20 avril 2005 par Open-Publishing
6 commentaires

Les verts expulsent les mal logés qui occupaient leur local de la rue saint martin

les verts viennent de jeter violemment les mal-logés en colère de leur local national (3 étages)

Des coups de poing, des insultes, les Verts n’ont pas besoin de la police, ils ont leurs militants aussi brutaux que les nervis de la cfdt

Pendant ces quelques heures nous avons tout entendu : les blancs du collectif ne sont pas des mal-logés , les verts sont du côté des mal-logés (quand ils sont morts ils font une manif )., les verts n’ont aucun pouvoir à paris ( sauf pour les crottes de chiens )

Un communiqué du collectif sera publié demain : d’ores et déjà nous savons que nos dossiers vont avancer, nous ne leur avons pas fait pitié nous leur avons fait peur.

Jean yves mano doit nous recevoir jeudi en tout cas alors qu’il faisait le mort depuis un mois.

Petite anecdote : la SIEMP, chargée d’éradiquer l’insalubrité à paris, présidée par René Dutrey , qui est aussi président des Verts Paris a vu son action tripler de valeur en trois ans.

les verdatres ne valent pas mieux que les Jaunes de la cfdt qui ont fait pareil avec nos camarades chomeur(ses) et précaires cet aprés midi boulevard de beleville

comité des malogés furieux

le 19/04/2005 à 23h06

Messages

  • Mais qu’est-ce que vous attendiez ?

    Qu’ils vous servent le champ avec les petits fours ?

    Les VERTS c’est comme les JAUNES avec du BLEU autour !

  • Le collectif mal-logés en colère, qui occupait le local national des
    Verts à Paris, vient de se faire jeter à la rue. Pas par la police,
    mais par les militants eux-mêmes.

    Une bonne partie d’entre eux a
    multiplié les provocations dès le début de l’occupation.

    Certains
    militaient affirmaient notamment que les blancs n’étaient pas de vrais
    mal-logés ! ou que nous faisions le jeu de la droite (que nous avons
    occupé à plusieurs reprises, comme tous ceux qui ont une
    responsabilité dans la question du logement).

    Nous ne voulons pas inspirer la pitié, nous ne voulons pas qu’on se
    contente de faire un rassemblement si nous mourrons de froid ou brûlés
    vifs !

    Nous voulons un vrai logement, et nous continuerons à lutter
    collectivement pour l’obtenir !

  • Inspirés par de justes questions, le mouvement écologiste dans son ensemble, que ce soit en France ou ailleurs, a fait acte de détournement d’une contestation sociale qui, en d’autres temps, était ROUGE (pas rose bonbon) et menacante pour l’ordre établi. Certains, au nom d’intérêts qu’ils défendent, en ont toujours été conscients et ont laissé faire, d’autres, sincères, non.

    Retour aux racines i Ce n’est pas avec des "verts", des contestataires de la sorte, que la révolution française eut pu avoir lieu il y a deux siècles !

    Un régime aujourd’hui est à remettre en question. Les verts détournent la colère.

    Antoine

  • aUJOURD4HUI 20 AVRIL AU MATIN ; Les agissemnts des verts paris hier soir ne resteront pas impunis. Les partisans du oui de cohn bendit, ont frappé hier des mal-logés. Des "pacifistes" (comme M ? Girard, fils de militaire, et ancien agent français en extrême-orient, envoie les forces de répressiob contre les miltants pour le logement. Et ils se croient agir en toute impunité. dès aujourd’hui mercredi, la réponse sera musclée. les militants du logement et les militants ouvriers sauront réagir.

  • Présent hier, je tiens à préciser de façon la plus neutre ce qui s’est passé dans ce siège national. je suis étudiant en journalisme, je faisais des interviews quand tout à commençé.
     lorsque les mals logés sont arrivés, les verts ont été surpris parfois aggressifs ;
     les verts leur ont mis à disposition une salle assez grande pour les familles et enfants ;
     une réunion à eu lieu avec dutrey et le secrétaire national des verts ;
     des militants pour le logement ont voulu entrer en nombre en plus ce ceux présents, mais les verts leur ont barré l’accès. je ne sais pas comment, mais tout le monde s’est retrouvé dans le couloir. la situation était tendue de tous les côtés.
     les mal-logés ont été gazés par un voisin (?) mais en tout cas, ils ont utilisés une bombe au poivre contre les verts. un militant mal logé, asthamatique, a failli faire un malaise. les verts ont donc décidé de "vider" le couloir dans la cour devant leur siège.
     les mal logés ont traités de fascistes, racistes, etc. les verts. ceux ci ont plus ou moins répondu.
     une infirmière, sans doute des verts, a voulu s’occuper de l’asthmatique. celui ci à refusé.
     les familles avec les enfants sont évacués par une autre issue.
     nouvelle bousculade : l’asthmatique m’a frappé, les mal logés ont utilisé un jet d’eau pour arroser les verts, j’ai des bleus partout sur le corps.
     a la fin, un vert leur a dit de partir en leur laissant un mégaphone qui appartenait à je ne sais pas qui. les militants sont parti, dans la cour, le jet d’eau à été cassé. l’entrée du siège national a été barbouillé de slogans au marqueur.

    pour ma part, j’ai cru pendant le temps de la négociation que les mal logés allaient squatter le batîment jusqu’a ce que les verts trouvent une solution. mais c’est lorsque d’autres ont voulu rentrer que la situation à dégénéré. je ne prends parti pour personne, mais j’ai trouvé l’attitude de certains (verts ou non) extrèmement aggressive alors qu’il n’y avait pas de réelle volonté de s’affronter des deux côtés. par contre, je dénoncerais volontier l’aggressivité (injures de type "racistes, fachos, face de cochon...") d’un ou deux militants mal logés.

    stéphane, stagiaire journaliste