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manifestation Education nationale : mercredi 8 septembre, devant le rectorat de Créteil

Publie le lundi 6 septembre 2004 par Open-Publishing

Mercredi 8 septembre, devant le rectorat de Créteil (comme partout en France ?), manifestation Education nationale, en particulier pour les personnels précaires "licenciés". L’Intersyndicale de Lutte contre la Précarité (Collectifs Emplois Jeunes et Après, CNT, Emancipation, Sud Education Créteil) a tenu une permanence sauvage devant le rectorat de Créteil : les précaires (contractuel, vacataire, etc.) venaient pour récupérer les imprimés pour toucher le chômage. Une permanence était aussi tenue par le SNES (c’est dire si le problème est grave... :-)

La permanence continue lundi et mardi. Si certains sont interessés, et ont le temps, qu’ils n’hésitent pas à se rendre devant le rectorat entre 10h00 et 16h00 (Métro Créteil l’Echat, hôpîtal Mondor - ligne 8). La manifestation de mercredi doit être la plus massive possible. Je pense qu’elle devrait être assez importante vu l’ambiance devant le rectorat jeudi : à voir. En attendant, n’hésitez pas MERCREDI 14 h 00, devant le rectorat de Créteil !!! Le licenciement, ou le "non-ré-emploi", des personnels non titulaires toucherait environ 50% des précaires de l’an passé (d’après les chiffres qui circulent, difficiles à vérifier). Pour l’instant très peu de ré-emploi : l’administration commence par nommer les "anciens" TZR sur les postes à l’année, beaucoup sont sur deux ou trois établissements ; pour les non-titulaires, ils ne seront pas réemployés avant le 20 septembre.

Si l’administration ne trouve pas de poste pour les TZR, ils sont rattachés administrativement à un établissement dans lequel on leur demande de faire des tâches péri-éducatives ou administratives ; on essaie de les occuper quoi ! en attendant qu’un poste se libère dans leur zone de remplacement, leur département ou leur académie.

Au lieu de se réduire, la précarité s’étend aux personnels titulaires. Et lorsqu’un collègue à le malheur de dire : "je ne peux pas me rendre sur ce poste (situé à deux heures en transport ou situés au Nord de la Seine-et-Marne alors que l’établissement de rattachement est au Sud, impossible à rejoindre sans voiture, prévenus au dernier moment, etc.) on les menace : si vous ne venez pas, c’est un abandon de poste !

La seule logique à cette politique est une logique comptable, peu importe les individus ! Il est temps que les profs recommencent à défendre leurs droits et pas simplement à lutter pour l’intérêt de leurs élèves, même si on essaie de nous faire croire que les logiques sont contradictoires. On ne peut pas laisser des collègues être maltraités de la sorte !