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Il pleut sur leurs képis, comme il grèle sur la France !

Publie le dimanche 4 avril 2010 par Open-Publishing
13 commentaires

A lire ....
Sarko pète les plombs !!!!!
Les képis se rebiffent !

Un poème écrit par un gendarme, en soutien à son collègue Jean-Hugues MATELLY.

Selon l’ADEFDROMIL - Association de défense des droits des militaires - qui a publié ce poème, l’auteur a été identifié et une procédure disciplinaire a été engagée à son encontre. Il a été suspendu en l’attente d’une éventuelle sanction.

IL PLEUT SOUS NOS KÉPIS !

Il faisait beau alors, le jour où j’ai signé !
Je me souviens comme j’étais fier de m’engager,
D’être formé à ce métier par mes aînés…
 
Du bon droit je voulais être le soldat,
Dans le respect des traditions et des hommes.
Du citoyen, à tout faire je serai l’homme !
 
De ma personne alors, j’ai donné sans compter.
Ma famille dans cette voie s’est trouvée liée.
Mes devoirs étaient les siens sans qu’elle ait signé…
 
Nos Gradés, nos Officiers étaient nos modèles.
Ils savaient nous motiver et nous ordonner.
Alors nous étions soudés, unis et fidèles…
 
Nous savions des sacrifices la juste raison,
Et étions tous reconnus “Servants de la Nation !”
De la France, la plus noble et vieille Institution.
 
Un nouveau Roy fût nommé, et tout a changé.
Diviser pour mieux régner, tel était son but !
Il y parvint bien, précipitant la chute !
 
Pour ce faire, il choisit bien parmi les nôtres,
Ceux d’entre eux les plus vénaux, les moins fidèles,
Leur fit tant miroiter, qu’il furent ses “apôtres”.
 
Ces vendus et parjures aujourd’hui, ont ourdi
D’enterrer sans coup férir notre belle histoire…
De nous taire ils nous ordonnent, arguant : “Tout est dit !”
 
L’un des nôtres osa parler sans démériter,
se faisant ainsi le râle de notre douleur…
Il fût vite éliminé par ces fossoyeurs !
 
Aujourd’hui, Sainte Geneviève saigne et pleure,
Je sens bien ses larmes chaudes sous mon képi,
Comme si sur moi SARKOZY faisait son pipi…
 
Soldats nous sommes, et c’est debout que nous mourrons.
Et à l’instar de CAMBRONNE, “MERDE” nous dirons.
Nous briserons nos armes, mais nous taire “Pas question !”
 
Nous ne sommes que des hommes, soldats mais citoyens,
Et nos voix dans l’urne pèsent bien pour un scrutin…
Qu’on les entende ensuite, d’étonnant n’a rien.
 
Nous taire il ne faut point, surtout si c’est la fin !
Au pays des Droits de l’Homme, on dénie les miens.
Fidèle, loyal je suis, muet je ne suis point.
 
Même si tout est fini, que prévue est la fin,
Nous n’irons au sépulcre qu’après avoir tout dit.
Geneviève, Chère Patronne, Il pleut sous nos képis !
 
Adjudant A.
 
Dédié au Chef d’Escadron Jean-Hugues MATELLY

Les Militaires ont droit à une toute autre considération. Il faut que le pouvoir se rende compte que les Français ne resteront pas sans réagir.

http://lesdessousdelapolicenationale.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/04/03/il-pleut-sur-nos-kepis-un-poeme-ecrit.html

Messages

  • Tout est dit !!! Ce poème est "rassurant" pour les citoyens "ordinaires" confrontés à la violence des "forces de l’ordre" !!! surtout de la Police !!!

  • Soit par Issy soit par Ivry les loup sont entrés dans paris...
    Le premier n’avait plus qu’un oeuil ..( ! ) etc..
    Le 2° n’avait que 3 pattes, c’etait un loup gris des carpates qu’on appellé carème prenant....il fi faire gras a ses enfants...et leurs offris 6 ministères et tous les gardiens des fourrieres. Prophétie de Serge Régianni !

    • C’est bien, les p’tits gars, d’ouvrir les yeux. Mais pourquoi maintenant, pourquoi quand on s’attaque à votre statut et pas avant, par exemple lors de l’affaire de l’exercice qui tourne mal ? Rappelez-vous : un militaire tire sur la foule à balles réelles. Il n’est ni fou, ni jeune et fougueux, c’est un "bon élément" qui a toute la confiance de ses chefs. Ce n’est pas une méprise, les balles d’exercice sont très différentes d’aspect des balles réelles (et surtout, un journaliste trouve ensuite une cachette de balles réelles aux abords du lieu). Toute l’affaire pue et sans qu’on obtienne aucun éclaircissement, des têtes tombent. Sarko place ses pions. Depuis, l’armée n’est plus un problème pour lui, plus rien ne l’oblige à la ménager. Et c’est maintenant que vous venez pleurer !

    • entièrement d’accord avec Adrien !
      Où étaient les larmes de képis pour les gosses expulsés ou les centaines de milliers de garde à vue ?
      Où étaient-ils lorsqu’on a imposé la politique du chiffre et les lois sécuritaires ?
      Espérons qu’ils imitent les ouvriers en séquestrant leur patron à sa prochaine sortie ! ^^

    • Est ce qu’il faut pleurer sur le sort des bleus maintenant ????

      Quand ils nous font chier parce que les ordres sont de nous faire chier, est ce qu’ils se plaignent ????

      Allez les mecs, a chacun sa merde, vous avez choisi !

  • La révolution des oeillets est en marche. SARKO n’ a plus beaucoup de temps pour finir de ruiner LA FRANCE. Bravo au courage de ce poulet.
    Le charentais révolté.

  • Magnifique poème, magnifique intervention et acte de la part du gendarme. Le pays des droits de l’homme est en train de les effacer petits à petits, il faut réagir sinon on perd la liberté d’expression en premier, soutien de toutes les autres libertés.

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  • j’ai plus de 2 avis a ce propos,
    les gendarmes qui font leur boulot on a vu ce que ca donne a nuremberg(pareil pour pas mal de fonctionaires d’ailleur),et puis pleuré parce qu’il vont faire le boulot des sales keufs,c’est de la merde ,ils le font deja,putain reveillez vous,ce sont tous des kapos,si ils ont besoin de se sentir ben tant mieux,j’irais pas pleuré,j’ai senti leur baton bien avant la baston,dans leur bataillon les cons sont légion
    Voila
    pas pleurer svp

  • les corps de répression constitués sont mal à l’aise .

    Il y a une crise rampante et pas seulement en France.

    Le recrutement des policiers se fait dans la classe populaire.

    A partir du moment où le gouvernement de la bourgeoisie leur devient de plus en plus étranger et délirant, que en plus il se passe quelque chose que les corps policiers détestent c’est la mise en cause de leur statut et l’instabilité de celui-ci.

    Chargé de réprimer eu nom d’un fond idéologique conservateur qu’on leur apprend, la trahison de leurs chefs et leurs références les déstabilisent profondément.

    Il nous faut insister pour qu’ils aillent vers le peuple et se mettent sous sa protection, rappeler sans cesse les dérives du régime qui consistent à déployer des armées géantes de policiers quand le petit se déplace ou au moindre petit mouvement.

    Indépendamment de la tâche théorique de la police , les tâches de plus en plus anti-démocratiques et pro-patronales qu’on leur fait jouer sous la direction d’un pouvoir déstabilisé pose des questions au camp populaire.

    Il importe donc de rappeler cela aux gendarmes et policiers. L’instabilité politique de la bourgeoisie, surtout de sa direction sarkoziste, les divisions de plus en plus violentes des camps au pouvoir, fragmentent psychologiquement les corps constitués habituellement soumis.

    Si en plus ce pouvoir affaibli et divisé déstabilise leur statut, tous ces ingrédients mettent alors en place les conditions d’une belle crise.

    Pour le mouvement populaire c’est un enjeu de faire venir en son sein les hommes et les femmes issus de la classe populaire et engagés dans ces corps répressifs.

  • Si les gendarmes "insurgés" veulent faire de la Résistance au régime impérial, ils ont l’embarras du choix dans leur mode d’action.

    Par exemple, ils peuvent refuser d’obéir à tout ordre de déportation, émanant du ministre Besson et empecher la police des frontières de malmener l’étranger.

    Ils peuvent refuser de faire peur aux citoyens modestes et tourner leur arsenal répressif contre les grands délinquants de la finance.

    Ils peuvent refuser de vider les usines occupées par les ouvriers.

    Ils peuvent éviter d’arreter les pauvres qui volent dans les supermarchés.

    Ils peuvent, sans attendre l’ordre du préfet, réquisitionner les logements et maisons vides pour les plus démunis...

    Ils peuvent déserter en Afghanistan, en Afrique, en Océanie, en Guyane et laisser les peuples libres de s’autodéterminer.

    • Bien Himalove, ils ne le font pas.

      Les ruptures s’effectuent de guingois, complexes, comme dans le mouvement des ouvriers de lINSEE à Milan où, après une bataille de 2 ans les travailleurs ont gagné et un des syndicats de policiers relativement de droite s’est excusé d’une certaine façon du rôle répressif que leur a fait jouer le pouvoir.

      La question de faire en sorte que les forces de répression ne servent pas la bourgeoisie est un enjeu central d’un changement de société.

      C’est pour cela qu’il faut observer ce qui se passe, les contradictions, aider les évolutions vers le respect des libertés , vers d’abord une capacité de penser d’une façon autonome vis à vis du pouvoir.£

      Ca ne change rien à la nécessité d’appeler un chat un chat, c’est à dire des actes inqualifiables , liberticides , des actes inqualifiables et liberticides.

      Mais il faut toujours s’adresser à ces hommes et ces femmes des corps de répression pour les aider, quand c’est possible, à progresser.

      Mais il y a des circonstances où la crise s’approfondit dans des corps constitués par les erreurs du pouvoir politique.

      Là, on est en plein de dedans, d’une crise de direction politique de la droite (ils se chamaillent entre eux en parlant de crocs de boucher), d’une crise du capitalisme, de l’utilisation de plus en plus massive du pouvoir pour des répressions multiples et innombrables construites sur des lois d’exception et enfin la cerise sur le gâteau des erreurs politiques de la direction de l’état qui plonge des gendarmes éduqués dans la soumission et le conservatisme dans une profonde incertitude sur leur avenir.

      Cette toile de fond produit de la crise, forcement .

      Pas assez ? Oui certainement . Mais les évolutions se font toujours de guingois dans des situations où l’encadrement est très puissant et intense.

      Mais il est également dommageable que souvent la gauche n’ait rien à dire à ces hommes et femmes utilisés pour réprimer le peuple. Voir bien pire quand elle est au pouvoir en se coulant dans les habits de la bourgeoisie pour castagner la classe populaire.