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Anonymement votre

Publie le vendredi 28 mai 2010 par Open-Publishing
1 commentaire

de red1917

Des scanners dans les aéroports.

Des caméras dans les rues.

Des technologies de micro-circuits permettant de fliquer discretement par onde radio.

Des téléphones qui t’écoutent, des ordinateurs qui te surveillent.

Il semble qu’il soit devenu difficile d’être anonyme.

Que reproche-t-on à l’Internet sans nom ?

Les journaux du 19eme siecle censurés étaient signés de pseudonymes.
Ensuite la loi a interdit la publication de journaux non enregistrés.

D’ailleurs la loi a toujours interdit toutes les publications de nouvelles sortes d’écrits anonymes au fur et à mesure que de nouvelles libertés et techniques permettaient qu’elles existent.

Ce qui ne va pas dans l’écrit anonyme, ce n’est pas ce qu’il dénonce, ce qu’il critique, ou ce qu’il loue.

C’est juste qu’il ne peut pas être associé à une autorité qui serait responsable, qui pourra par la suite être considérée comme contre ou pour le pouvoir en cours, et donc eventuellement utilisé comme nouvelle norme, nouveau nom, à la suite d’un changement de responsables.

Pourquoi le pouvoir a-t-il a ce point besoin d’un nom, d’un symbole, d’une marque pour s’assurer de sa perennité ?

Quel manque de confiance en soi, quel aveu d’impuissance d’avoir besoin de marquer d’un sceau tous nos semblables pour s’assurer qu’ils nous ressemblent.

Regardez avec attention l’obsession actuelle de pouvoir identifier, detecter, analyser toute forme d’individualité, pour être certain que cela soit conforme à une norme de sécurité acceptable.

Quelle ironie, cette phase ultime d’anti-communisme, d’imposer l’interdiction de l’anonymat pour réaliser le rêve ultime totalitariste, la transparence totale des individus pour qu’ils ne puissent plus être autre chose que le nom qu’on leur donne, un nom unique, qui serait cette si précieuse identité.

Je ne suis pas un autre, surtout pas celui que je crois être.

Mon nom n’est pas mon identité, et je ressemble à celui qui ne me connais pas.

Mon image sur vos caméra ne servira à rien.

J’existe parce que demain quelqu’un empruntera mon nom.

Je m’appelle communisme.

Anonymement votre.

Messages

  • cela me rappelle —le Prisonnier avec Patrick Mc Goohan .
    il disait " je ne suis pas un N° , je suis un Homme libre "
    bientôt ont nous mettre une pus et le pouvoir ( l’état ) pourra nous suivre n’importe ou sur la terre :
    allez —> Bonjour chez vous N° xxxx .