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La retraite à mille temps- La retraite a mis le temps- La retraite à mille ans, c’est beaucoup plus énervant
Reprenons donc, malgré le climat d’austérité que l’on veut nous imposer, le vocabulaire « aussi » s’est considérablement « enrichi » en peu de temps :
Conflit d’intérêt (mots bien lisses pour dire corruption), bouclier fiscal, abattement et exonérations, dépénalisation du droits des affaires, délit d’initié, parachute ou retraite doré, prime, surprime et subprime (« surprime d’hypothèque » , bonus, stock option, malversation en tout genre ont permis de grossir le groupe classique : trafic d’influence, détournement de fond, cumul de mandat, copinage, corruption, prévarication, rémunération abyssale, privilèges etc.. toutes ces rognures viennent s’enchevêtrer dans le désormais très classique concours de celui qui arrivera à mentir et/ou se contredire avec le plus d’aplomb.
La crapulerie n’a pas de limite, les ressources naturelles si.
Ces députés et sénateurs peuvent voter et abroger tant qu’ils veulent. Ils n’ont pas le même régime...Il suffit de leur demander leur salaires, privilèges etc et comment ont été financées leurs campagnes électorales et le tour est joué, sans ballotage...
Le peuple c’est la rue, la rue c’est le peuple, écoutons sa colère en attendant la proche et définitive pénurie de pétrole jamais anticipée.
Rappelons que la société et les entreprises ne sont pas quittes avec les esclaves consentants lorsqu’ils leur accordent un maigre salaire ; les assurances maladie, et la retraite font aussi partie de cette tentative illusoire de remettre à niveau leur dignité. Alors que la plupart n’atteindront jamais 60ans et dans quel état vue l’état de catastrophe sanitaire et écologique actuelle. Mais c’est cette acceptation de leur exploitation que l’on doit annihiler. Sinon cela continuera...une retraite à 80 ans et pourquoi pas 100 ans... et puis : puisqu’ils nous font chanter, chantons maintenant :
la retraite à mille anssur un air du grand Jacques (la valse à mille temps)Au premier temps de la criseToute seule tu jouis déjàAu premier temps de la criseJe suis seul et je t’aperçoisEt Bercy qui bats la mesureBercy qui mesure notre effroiEt Bercy qui bats la mesureMurmure, murmure tout basUne retraite à cent ansPour ceux qui ont le tempsPour ceux qui ont le tempsDe s’offrir des détoursDu côté des faubourgsComme c’est charmantUne retraite à cent cinq ansC’est beaucoup moins bandantC’est beaucoup moins bandantMais tout aussi charmantQu’une retraite à cent ansUne retraite à cent cinq ansUne retraite à cent dix ansC’est beaucoup plus troublantC’est beaucoup plus troublantMais beaucoup plus navrantQu’une retraite à cent cinq ansUne retraite à cent dix ansUne retraite à cent quinze ansUne retraite à cent quinze ansA chaque gros balourdQui détruit ces vieux joursPour mourir en sortantUne retraite à mille ansUne retraite à mille ansUne retraite à mille ansDe patienter vingt ansPour que tu crèves seulementAvant d’avoir cent ansUne retraite à mille ansUne retraite à mille ansUne retraite à mille ansOffre seule aux manantsTrois cents trente-trois fois le tempsDe bâtir un carcanAu deuxième temps de la criseOn est vieux, tu es dans d’ beaux drapsAu deuxième temps de la criseNous comptons tous nos cannes en boisEt Paris qui fait la censureParis qui mesure notre effroiEt Paris qui bats la mesureNous fredonne, fredonne déjàUne retraite à cent ansPour ceux qui ont le tempsPour ceux qui ont le tempsDe s’offrir des détoursDu côté des faubourgsComme c’est charmantUne retraite à cent cinq ansC’est beaucoup moins bandantC’est beaucoup moins bandantMais tout aussi charmantQu’une retraite à cent ansUne retraite à cent cinq ansUne retraite à cent dix ansC’est beaucoup plus troublantC’est beaucoup plus troublantMais beaucoup plus navrantQu’une retraite à cent cinq ansUne retraite à cent dix ansUne retraite à cent quinze ansUne retraite à cent quinze ansA chaque gros balourdQui détruit ces vieux joursPour mourir en sortantUne retraite à mille ansUne retraite à mille ansUne retraite à mille ansA toi d’opérer l’ tournant
Pour rappel :Info pris sur :
Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.
Le site d’information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n’est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l’Etat.
Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d’ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.
Des alliés puissants
"Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l’un assèche les régimes par répartition tandis que l’autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."
"Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d’Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.
En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation ?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’Etat ?"
L’enjeu n’est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d’euros" : en fonction de l’aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c’est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d’ici dix ans.
Nouvelobs.com
http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...
Messages
1. la retraite à mille ans, 26 octobre 2010, 09:08, par zef
Aux armes citoyens !
1. la retraite à mille ans, 13 novembre 2010, 18:10, par jyp
bon on repprend, après vérification, il y a au moins 4 Dalton dans l’affaire ;
http://www.mecanopolis.org/?p=20384
et on se fâche un peu plus en entonnant deux autres chansonnettes aux choix ;
"Requiem pour un c." de Gainsbard
ou
"Faut qu’ça saigne" de Boris la malice