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la retraite à mille ans

Publie le mardi 26 octobre 2010 par Open-Publishing
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La retraite à mille temps- La retraite a mis le temps- La retraite à mille ans, c’est beaucoup plus énervant

Reprenons donc, malgré le climat d’austérité que l’on veut nous imposer, le vocabulaire « aussi » s’est considérablement « enrichi » en peu de temps :
Conflit d’intérêt (mots bien lisses pour dire corruption), bouclier fiscal, abattement et exonérations, dépénalisation du droits des affaires, délit d’initié, parachute ou retraite doré, prime, surprime et subprime (« surprime d’hypothèque » , bonus, stock option, malversation en tout genre ont permis de grossir le groupe classique : trafic d’influence, détournement de fond, cumul de mandat, copinage, corruption, prévarication, rémunération abyssale, privilèges etc.. toutes ces rognures viennent s’enchevêtrer dans le désormais très classique concours de celui qui arrivera à mentir et/ou se contredire avec le plus d’aplomb.

La crapulerie n’a pas de limite, les ressources naturelles si.

Ces députés et sénateurs peuvent voter et abroger tant qu’ils veulent. Ils n’ont pas le même régime...Il suffit de leur demander leur salaires, privilèges etc et comment ont été financées leurs campagnes électorales et le tour est joué, sans ballotage...
Le peuple c’est la rue, la rue c’est le peuple, écoutons sa colère en attendant la proche et définitive pénurie de pétrole jamais anticipée.

Rappelons que la société et les entreprises ne sont pas quittes avec les esclaves consentants lorsqu’ils leur accordent un maigre salaire ; les assurances maladie, et la retraite font aussi partie de cette tentative illusoire de remettre à niveau leur dignité. Alors que la plupart n’atteindront jamais 60ans et dans quel état vue l’état de catastrophe sanitaire et écologique actuelle. Mais c’est cette acceptation de leur exploitation que l’on doit annihiler. Sinon cela continuera...une retraite à 80 ans et pourquoi pas 100 ans... et puis : puisqu’ils nous font chanter, chantons maintenant :

la retraite à mille ans
 
sur un air du grand Jacques (la valse à mille temps)
Au premier temps de la crise
Toute seule tu jouis déjà
Au premier temps de la crise
Je suis seul et je t’aperçois
 
Et Bercy qui bats la mesure
Bercy qui mesure notre effroi
Et Bercy qui bats la mesure
Murmure, murmure tout bas
 
Une retraite à cent ans
Pour ceux qui ont le temps
Pour ceux qui ont le temps
De s’offrir des détours
Du côté des faubourgs
Comme c’est charmant
 
Une retraite à cent cinq ans
C’est beaucoup moins bandant
C’est beaucoup moins bandant
Mais tout aussi charmant
Qu’une retraite à cent ans
Une retraite à cent cinq ans
 
Une retraite à cent dix ans
C’est beaucoup plus troublant
C’est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus navrant
Qu’une retraite à cent cinq ans
Une retraite à cent dix ans
 
Une retraite à cent quinze ans
Une retraite à cent quinze ans
A chaque gros balourd
Qui détruit ces vieux jours
Pour mourir en sortant
 
Une retraite à mille ans
Une retraite à mille ans
Une retraite à mille ans
De patienter vingt ans
Pour que tu crèves seulement
Avant d’avoir cent ans
 
Une retraite à mille ans
Une retraite à mille ans
Une retraite à mille ans
Offre seule aux manants
Trois cents trente-trois fois le temps
De bâtir un carcan
 
Au deuxième temps de la crise
On est vieux, tu es dans d’ beaux draps
Au deuxième temps de la crise
Nous comptons tous nos cannes en bois
 
Et Paris qui fait la censure
Paris qui mesure notre effroi
Et Paris qui bats la mesure
Nous fredonne, fredonne déjà
 
Une retraite à cent ans
Pour ceux qui ont le temps
Pour ceux qui ont le temps
De s’offrir des détours
Du côté des faubourgs
Comme c’est charmant
 
Une retraite à cent cinq ans
C’est beaucoup moins bandant
C’est beaucoup moins bandant
Mais tout aussi charmant
Qu’une retraite à cent ans
Une retraite à cent cinq ans
 
Une retraite à cent dix ans
C’est beaucoup plus troublant
C’est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus navrant
Qu’une retraite à cent cinq ans
Une retraite à cent dix ans
 
Une retraite à cent quinze ans
Une retraite à cent quinze ans
A chaque gros balourd
Qui détruit ces vieux jours
Pour mourir en sortant
 
Une retraite à mille ans
Une retraite à mille ans
Une retraite à mille ans
A toi d’opérer l’ tournant

Pour rappel :Info pris sur :

Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.
Le site d’information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n’est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l’Etat.

Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d’ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.

Des alliés puissants

"Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l’un assèche les régimes par répartition tandis que l’autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."

"Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d’Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.

En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation ?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’Etat ?"

L’enjeu n’est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d’euros" : en fonction de l’aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c’est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d’ici dix ans.

Nouvelobs.com
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