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Qui sont donc les puissants soutiens français de Ben Ali ?

Publie le vendredi 14 janvier 2011 par Open-Publishing
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Pour comprendre le soutien de nombre de politiques français au dictateur Ben Ali, un article (lien en bas) dont voici un extrait :

Au-delà de la dirigeante du Quai d’Orsay, timorée par rapport à l’ONU et l’Union européenne, le silence qui gagne l’élite politique et médiatique de la France peut s’expliquer en raison d’un puissant « lobby tunisien » .

Ces termes sont ceux employés par le médecin Gabriel Kabla : membre du RCD -le parti de Ben Ali, ce résident de Montreuil, qui préside « l’Association française des juifs de Tunisie », entend promouvoir « le vrai visage de la Tunisie, celui d’un pays ouvert, où les femmes ont des droits, où l’éducation est la priorité ».

Une vision tronquée de la réalité, s’apparentant à un déni et longtemps prônée en France par de célèbres natifs du pays, tel Bertrand Delanoë, habitué de Bizerte, et le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Pierre Lellouche.

Bizness is bizness

Et c’est justement dans le domaine du business, à travers la Chambre franco-tunisienne du commerce et de l’industrie, qu’un réseau d’alliance s’est particulièrement tissé et consolidé.

Autre signe de la proximité des milieux d’affaires entre les deux pays : Christian de Boissieu, président du Conseil d’analyse économique- un organe consultatif auprès de Matignon-, est également le président du Cercle d’amitié France-Tunisie.

En outre, le nouveau dirigeant de l’Institut des cultures d’islam et ancienne plume de Jean-Pierre Raffarin, Hakim El Karoui, est à la fois un membre de l’Institut arabe des chefs d’entreprise et un proche de Hedi Djiilani, le patron des patrons tunisiens.

Dans le milieu médiatique, l’homme du maillage s’appelle Hosni Djemmali : cet ex-journaliste, devenu un pionner de l’hôtellerie chic, est surnommé « l’ambassadeur bis de Tunisie ».

Intime de la famille Debré, proche de Guillaume Sarkozy mais aussi de Christian de Villeneuve, directeur des rédactions du groupe Lagardère, Jean Daniel du Nouvel Observateur, Etienne Mougeotte et Alain-Gérard Slama du Figaro, l’homme s’est forgé un épais carnet d’adresses dans le milieu culturel et médiatique de l’Hexagone.

C’est aussi lui qui a créée «  l’association des Échanges franco-tunisiens » qui va d’ailleurs fêter dans un palace parisien, le 25 janvier, son vingtième anniversaire, en présence de l’influent Abdelwahab Abdallah, ministre conseiller chargé des Affaires politiques auprès du président Ben Ali, et de Frédéric Mitterrand, ministre à la tête de la Culture mais aussi de la Communication.

De communication, justement, il en est aussi question dans les rapports entre les deux pays, à travers les initiatives de Jacques Séguéla, qui vient de faciliter l’installation d’Havas à Tunis, et d’Anne Méaux, peu connue du grand public mais figure incontournable pour de nombreux décideurs politiques, à commencer par Nicolas Sarkozy.

Le début et la suite sont ici :
http://oumma.com/Profil-bas-pour-le-clan-des

Il faudrait refuser que la France accueille Ben Ali. Cela ne peut que renforcer les crapuleries sur notre sol.
Et les Tunisiens ne retrouveront jamais l’argent que cette dictature si proche de certains en France ... leur a volé.

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