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LA « RÉVOLUTION » AVORTÉE

Publie le jeudi 17 février 2011 par Open-Publishing
30 commentaires

Révolution, ou révolte populaire ?

Lorsqu’on examine des événements politiques, il importe d’appeler un chat par son nom, au risque que les déceptions ne succèdent aux illusions. Impossible de biaiser : si un éléphant accouche d’une souris, inutile de tergiverser, il vaut mieux l’admettre et regarder la vérité en face pour y faire face. Après trente années de gestation, le peuple égyptien, gros d’une révolution, a vu l’accoucheur de l’armée assassiner le bébé.

Le dictionnaire de la langue française est formel : « Une révolution est le renversement d’un régime politique à la suite d’une action violente » (1). Une révolution c’est une révolte, c’est un soulèvement ayant pour but de détruire les bases d’un système politique et social, dans bien des cas corrompu, pour le remplacer par un autre, habituellement très différent du précédent.

Hosni Moubarak s’était engagé à quitter le pouvoir en septembre 2011, au terme de son cinquième mandat. Plusieurs centaines de martyrs et des milliers de blessés plus tard, les « révoltés du Nil » (2) auront obtenu qu’il avance sa démission de six mois et qu’en rédemption de ses crimes et de ses prévarications il se retire, avec ses milliard de dollars, dans sa datcha de Charm-el-Cheikh, muni d’un sauf-conduit et d’une promesse d’immunité entérinée par l’armée.

Il est utile de rappeler que le gouvernement du colonel Gamal Abdel Nasser a été mis en place, le 23 juillet 1952, à la faveur d’un coup d’État de l’armée égyptienne (3). Le successeur du colonel Nasser, le lieutenant-colonel Anouar el-Sadate, un temps espion de l’Afrika Corps, était issu des rangs de l’armée, tout comme allait l’être son successeur à la présidence, le commandant Hosni Moubarak (4). C’est l’armée égyptienne qui a désigné le commandant Moubarak à ce poste et c’est elle qui l’a soutenu dans ses projets de construction du Mur d’enfermement de ses frères arabes à Gaza, dans sa politique de démantèlement des capacités industrielles égyptiennes érigées sous Nasser et dans sa stratégie de soumission aux intérêts américains, ainsi que dans ses activités de collaboration amicale avec l’ennemi sioniste israélien, cela, sans la moindre défaillance, jusqu’au 11 février dernier.

Il y a quelque temps, Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, pleurait la déchéance de son ami sioniste, le commandant de l’armée de l’air Hosni Moubarak, troisième président de la République arabe d’Égypte. Juste avant de tomber en disgrâce, le soldat Moubarak a nommé, avec l’assentiment de l’armée, le chef des services secrets de l’armée, le tortionnaire Omar Souleiman, au poste de Vice-président. Qui osera prétendre que cette nomination respectait les vœux démocratiques du peuple égyptien en colère ?

Souleiman, l’actuel chef du gouvernement provisoire, a déclaré publiquement qu’il couperait les pieds et les mains de tout Arabe palestinien qui traverserait la frontière égyptienne à Rafah, et l’armée constitutionnelle égyptienne a applaudi cette prouesse démagogique. Ce gouvernement provisoire, honni du peuple et illégitime, demeure en poste aux ordres de l’armée, après la soi-disant « victoire » (sic !) de la « plus grande révolution de l’histoire de l’humanité » (re-sic !) (5).

Enfin, sitôt réinstallé au pouvoir, le 11 février 2011, le Conseil suprême des forces armées n’a rien eu de plus pressé que d’appeler à la cessation de toute hostilité : « L’armée égyptienne, en charge du pays depuis la chute le 11 février du président Hosni Moubarak, a appelé lundi citoyens et syndicats à cesser les grèves et les protestations sociales, au moment où les mouvements sociaux prennent de l’ampleur. Le Conseil suprême des forces armées (les mêmes officiers qui s’étaient réunis au Pentagone quelques jours auparavant, NDLR), appelle les citoyens et les syndicats professionnels et ouvriers à assumer leur rôle de la meilleure manière, chacun à sa place (…), dans la paix et le retour au calme. » (6).

Il est extrêmement rare que l’armée d’un régime militaire tyrannique et corrompu soit une armée du peuple, démocratique, magnanime et complaisante pour la population qu’elle a réprimée pendant trente années. Il serait avisé de se méfier de tous ceux qui appellent à s’en remettre à l’armée pour trancher en faveur du peuple qu’elle a réprimé, emprisonné, torturé : « L’armée, ce n’est pas la police, haïe pour son rôle répressif. Elle (l’armée) a joué un rôle national, s’est posée en défenderesse de la nation. Ce qui lui vaut un crédit moral. » (7). Ah bon ?

Bon an, mal an, les États-Unis accordent une aide de 1,3 à 1,7 milliard de dollars à l’armée égyptienne « révolutionnaire » afin de payer la solde de la piétaille et d’assurer la fortune des hauts gradés. Qui stipendie l’armée dirige l’orchestre des militaires et des tortionnaires.

Le fil des événements récents

Reprenons le verbatim de cette révolte populaire dramatique qui n’est jamais parvenue à se déployer en une révolution démocratique, ni, encore moins, en une révolution populaire anti-impérialiste.

Dès 2007-2008, soit avant même que la crise économique occidentale ne s’abatte sur l’Égypte, le chômage endémique concernait la grande majorité (76%) des jeunes diplômés des écoles spécialisées et des universités. Le chômage frappait également une partie de la classe ouvrière. Des grèves, pour la défense du pouvoir d’achat et pour l’emploi, bouleversaient ce pays exsangue. Les ressources de l’État étant accaparées par l’armée et par une coterie corrompue, les prix des aliments de première nécessité furent augmentés, sur les recommandations du FMI et de la Banque Mondiale. La rue se manifesta alors dans l’indifférence des médias occidentaux qui ne daignèrent pas faire état de ces grèves pour les salaires et pour l’emploi, ni de ces émeutes de la faim.

En décembre 2010, dans un petit pays, aux confins du Maghreb, la population excédée manifesta violemment contre un tyran exécré. Après plusieurs jours de protestation populaire, la « Révolte du jasmin » emporta le tyran Ben Ali, qui s’enfuit, muni d’un sauf-conduit, avec sa fortune si mal acquise. Le Conseil constitutionnel tunisien reprit en main la populace et reconsolida son emprise sur le pouvoir. Un cacique de l’ancien régime, le Premier ministre sortant Mohamed Ghannouchi assura l’intérim et ils nous cogitera, sous peu, quelques modifications à la constitution, pour un futur scrutin, à la grande joie des petits bourgeois friands d’élections « démocratiques » où le petit peuple aura l’opportunité d’entériner le choix de la gente armée, l’activité préféré des petits bourgeois « révoltés ».

En janvier 2011, inspirés par les événements de Tunis, de jeunes Égyptiens désoeuvrés branchés sur Internet et sur Facebook entament un soulèvement populaire pour renverser le régime militaire-autoritaire du vieux raïs et de tous ses technocrates. Les technologies nouvelles offrent des moyens de communication mais elles ne fournissent pas, en kit, la conscience de classe, ni l’orientation politique, pas plus que l’expérience révolutionnaire. Ces jeunes cyber-révoltés de la Coalition du 6 mai ne connaissaient pas grand-chose à la politique et ils fut très faciles de les duper pour les vieux roublards de l’opposition patentée.

Rapidement, tout ce qui grenouille de petits bourgeois intellos occidentaux et de vieux politiciens sur le retour, s’agglutinèrent à ce mascaret. Les « Frères musulmans », dociles collabos du pouvoir, d’abord hésitants, entrèrent finalement dans la danse, divers comités de ‘contestataires’ de la vingt-cinquième heure surgirent de partout et chacun tenta d’accaparer la direction de l’action désorganisée et désorientée.

La lutte pour le pain, le travail, la dignité, l’équité et l’honnêteté devint assez rapidement, sous la férule des « petits bourgeois démocrates pacifistes », une bataille pour renverser Le tyran Moubarak.

L’Ambassade américaine au Caire, désemparée, et l’armée égyptienne, prise au dépourvu, apprécièrent à sa juste valeur le service rendu. Partant d’une « Révolution » devant débouter un régime tout entier, les comploteurs se retrouvèrent face à une « révolte » visant à chasser un tyran, dont l’armée n’était pas mécontente de se débarrasser. En effet, le vieux raïs cherchait à imposer son fils comme son successeur, un petit homme d’affaires médiocre n’ayant jamais appartenu à l’armée, et cela n’avait jamais fait l’objet d’un accord avec l’état-major.

Alors, plutôt que de jeter à bas toutes les institutions et la vieille constitution et de créer une assemblée constituante pour en rédiger une nouvelle, un gouvernement provisoire, dirigé par un criminel du sérail fut chargé de modifier quelques articles de la constitution toujours en vigueur. Tous les partis d’opposition pourront présenter un candidat à l’élection à venir et le candidat financé par les Américains et soutenu par les médias officiels l’emportera à coup sûr. Au cas improbable où celui-ci n’y parviendrait pas, il serait toujours temps d’annuler l’élection et d’imposer un nouveau coup d’État de l’armée, comme en 1952.

Dans le cas d’une « réussite » de ce plan et de la mise en place d’élections, « les Frères musulmans seront la fraction principale au Parlement. Les États-Unis encouragent ce cas de figure et ils ont, d’ailleurs, qualifié les Frères musulmans de « modérés ». C’est normal puisque les Frères musulmans acceptent la soumission à la stratégie américaine et laissent Israël libre de continuer à envahir la Palestine. Les Frères musulmans sont également en faveur du système de « marché » actuel, qui dépend totalement de l’extérieur. En réalité, ils sont également en faveur de la suprématie de la classe bourgeoise « compradore » au pouvoir et ils se sont opposés aux grèves de la classe ouvrière et à la lutte des paysans pour préserver la propriété de leurs terres. » (9). Pour les Américains et pour Israël, donc, il n’y a rien à craindre, de ce côté-là.

Épilogue

Partant d’une menace de « Révolution » incontrôlée, les apparatchiks se retrouvent maintenant confrontés à une révolte avortée, grâce aux bons soins de quelques démocrates pacifistes qui ont bien accompli leur travail de diversion au grand plaisir de l’armée.

Les jeunes internautes resteront désoeuvrés (76 %) et les ouvriers continueront à chômer ; le pain restera hors de portée, les riches rentreront bientôt pour la curée et les capitaux du Golfe reviendront arroser les rives du Nil et les stations balnéaires des côtes de la Méditerranée et de la Mer Rouge.

Le 14 février dernier, quelques jeunes cyber-militants « révolutionnaires » naïfs ont rencontré les représentants de l’armée, qui leur a seriné quelques billevesées : « Le conseil suprême des forces armées a indiqué dimanche qu’il prenait en charge la direction des affaires du pays provisoirement, pendant six mois, soit jusqu’aux élections législatives présidentielles, tout en maintenant, pour la gestion des affaires courantes, le gouvernement formé par M. Moubarak le 31 janvier. Le gouvernement d’un cacique du régime, Ahmad Chafic, qui s’est réuni dimanche pour la première fois depuis le départ de M. Moubarak, a promis de faire de la sécurité sa toute première priorité ».

Vous aurez noté que la « sécurité » n’a jamais été une revendication de la rue égyptienne, mais plutôt une demande de la nomenklatura prise de panique.

« Nous avons rencontré l’armée (...) pour comprendre leur point de vue et présenter le nôtre, déclarent Waël Ghonim, un jeune informaticien devenu icône du soulèvement, et le blogueur Amr Salama, dans une note intitulée : "Rendez-vous avec le conseil suprême des forces armées" sur un site Internet pro-démocratie. Selon les jeunes militants, l’armée a également promis de "poursuivre en justice tous ceux qui sont accusés de corruption, quel que soit leur poste actuel ou passé". Les militaires, accusés par des groupes de défense des droits de l’homme d’avoir emprisonné et torturé des protestataires pendant la révolte, se sont aussi engagés à "retrouver tous les manifestants portés disparus ». (10) L’armée ne promet pas d’arraisonner les coupables, mais de retrouver les victimes (mortes ou vives).

Sans conscience et sans organisation révolutionnaire, voilà comment une « révolution » arabe se transforme en une « révolte » avortée. Cependant, les peuples arabes poursuivent leur soulèvement spontané et je suis absolument certain qu’ils ont déjà retenu les leçons de cette expérience, qui n’est certes pas terminée.


(1) http://www.toupie.org/Dictionnaire/Revolution.htm et http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/revolution/

(2) Les voici, les révoltés du Nil. Robert Bibeau. 10.02.2011. http://www.robertbibeau.ca/palestine/edito10022011.html

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Gamal_Abdel_Nasser

(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Anouar_el-Sadate et http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Hosni_Moubarak

(5) Déclaration outrancière lu sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

(6) http://www.liberation.fr/monde/01012319583-l-armee-commence-lever-les-barricades-place-tahrir

(7) Entretien avec le sociologue Rachad Antonius. L’humanité.
9.02.2011. KARIMA GOULMAMINE http://www.humanite.fr/09_02_2011-entretien-avec-le-sociologue-rachad-antonius-464661

(8) L’insurrection en Égypte. Samir Amin. 7.02.2011.

(9) http://www.aloufok.net/spip.php?article3317

(10) AFP. 14.02.2011. 10 :38. Pays Égypte. GlGl. FRS10780685. / AFP-Ok98.

Messages

  • Clair, net, précis. Et lucide.

    Voilà qui nous éloigne des visionnaires peuplant leur rêve révolutionnaire de prolétaires à l’avant-garde.

    Bienvenue dans la real politik, camarades !

  • ouais, bon, plein d’infos utiles... au moment où des vagues de mobilisations ouvrières se font dans les deux états concernés.

    Pour ce qui est d’une révolution avortée.... je trouve un peu prématuré de penser cela.

    Quoi, le mouvement en Tunisie à commencer à la mi décembre, ça fait un mois que Ben Ali est parti, et Mubarak est parti il y a quelques jours.

     1 mois __ Ben Ali

     10 Jours Mubarak

    Comment ? les soviets ne sont pas au pouvoir déjà ?

    On parle de "révolution avortée" comme le loto flash, on attends même pas le grattage ?

    Comment les travailleurs ? feignasses de militants qui trainent à passer à la vitesse supérieure !

    Même pas le murissement dans les batailles de classe ?

    Quand je pense que la lutte sur les retraites à mis plus d’1 an avant d’être lancé à grande vitesse, là donc on voudrait l’abolition du salariat et des conseils ouvriers à chaque étage, Mohamed Lénine parlant à la face du monde en 1 mois d’un côté et 10 jours de l’autre ?

    Bernard, ce n’est pas un peu délirant cela ?

    On est là en pleine lévitation.

    Chaque pas est douloureux, chaque avancée un combat, avec ses montées et ses reculs, une révolution socialiste ne se fait pas en 10 jours ni en 1 mois.

    Prends la révolution russe, célébrée comme rapide... Elle ne le fut pas du tout, c’est un processus qui prend chair réellement à partir de 1915 dû à l’épouvante de la grande guerre, qui va aller jusqu’en 1917 où une énorme accélération se produit qui durera quand même 10 mois (pas 10 jours !), avec en suite une (des) guerres qui dureront jusqu’en 1923.

    Donc un truc qui durera de 5 à 8 ans...

    La révolution russe

    La révolution russe commence dés 1915-1916 où fleurissent des comités de soldats qui prennent en charge le ravitaillement et les soins, il y a des mutineries dans un pays qui en sera en 1917 à 1 700 000 morts et 5 950 000 blessés pour la grande guerre impérialiste.

    En février 1917 se produit la première révolution dans un pays qui est à l’agonie, détruit, explosé, ...
    le tsar abdique le 2 mars (des feignasses ces Russes, ils ont mis quand même un paquet de temps à sortir le parasite)

    putain qu’elle est avortée la révolution ! depuis le 20 février Bernard dit : "ça y est c’’est fouttu ! faut attendre 2012 et l’immense FdG que des milliards de cocos il y a "

    je cite WIKIyouyou :

    Un gouvernement provisoire élu par la Douma, dirigé par Michel Rodzianko, ancien officier du Tsar, monarchiste et riche propriétaire terrien, s’installe. Dès le 15 mars, sa direction est reprise pour plusieurs mois par le prince Lvov, un libéral progressiste.

    yapadaxan, en Suisse depuis zimmerwald, l’hyper-lucide, lui il s’est fâché avec Lénine qui veut rentrer :"Vladimir Ilitch,n’y vas pas , c’est manipulé par le kaiser, le 2e bureau, le mikado, ... té j’ai un petit apéro sous la tonnelle..."

    le gouvernement estime (comme une partie des dirigeants de soviets et de partis révolutionnaires) que seule la future Constituante élue au suffrage universel aura le droit de décider du destin des terres et du régime social. Mais l’absence de millions d’électeurs mobilisés au front retarde sans fin la convocation de ces élections (d’autant plus que le gouvernement continue la guerre). L’accomplissement des réformes attendues est donc sans cesse reporté sine die, au point que le gouvernement, par exemple, s’abstient même de proclamer officiellement la République avant septembre.

    hum septembre... dis alors Copas, ça me rappèle ça, mais en plus long la Tunisie et l’Egypte... et seulement pour proclamer la république, en plus qu’on manque de marbre pour graver les bafouilles de la future constituante

    Mélenchonsky tonne que la constitution vera sera, à petits plats... et somme oliversky illich de le reconnaitre comme la 3eme réincarnation de Marx

    En avril, la publication d’une note secrète du gouvernement à ses alliés, indiquant qu’il ne remettra pas en cause les traités tsaristes et continuera la guerre, provoque la colère des soldats et ouvriers.

    Bernard et yapadaxan écrivent alors sur BC :

    "nous le savions ! cette révolution c’est de la merde ! c’était du manipulé et en plus il parait que Vladimir Illitch est revenu en wagon plombé après des stages de formation au pigeon voyageur à Berlin suite à des accords secrets avec le kaiser ! "

    nos deux compères crient :

    "en avril, ne te découvres pas d’un fil !" et ils nous remplissent des pages et des pages sur BC comme quoi c’est cuit, il faut savoir battre en retraite et que le russe, avec cette vodka impure travaillée à la sciure de bois ça ne marchera jamais ! que tout ça c’est louche...

    en juillet 1917 , la répression s’abat sur les bolcheviks. Trotsky est emprisonné, Lénine est obligé de fuir et se réfugie en Finlande, le journal bolchevique, Rabotchi I Soldat (« Ouvrier et Soldat ») est interdit. Les régiments de mitrailleurs qui ont soutenu la révolution sont dissous, envoyés au front par petits détachements, les ouvriers sont désarmés. 90 000 hommes doivent quitter Petrograd, les « agitateurs » sont emprisonnés. La peine de mort abolie en février est rétablie. Au front, la reprise en main est brutale après la liberté laissée par le prikaze n° 1 en février. Ainsi le 8 juillet, le général Kornilov, qui commande le front sud-ouest, donne l’ordre d’ouvrir le feu à la mitrailleuse et l’artillerie sur les soldats qui reculeraient. Du 18 juin au 6 juillet, l’offensive sur ce front fait 58 000 morts, s.

    "je le savais !" crie yapadaxan

    "mon dieu les pauvres gens !" s’exclame bernard

    Parallèlement la réaction se manifeste, et le tsarisme relève la tête ; des pogroms se produisent en province. Après les journées de juillet, Kerensky a succédé au prince Georgy Lvov, monarchiste modéré, mais il perd de plus en plus la considération des masses populaires, et paraît incapable de contenir la montée de la réaction.

    et en plus Mubarakov IV et BenAliski reviennent !

    Le général Kornilov est nommé nouveau commandant en chef par Kerensky

    Kornilov Beaucoup plus bonapartiste voire pré-fasciste que monarchiste], il n’en devient pas moins très vite le nouvel espoir des anciennes classes dirigeantes, noblesse et grande bourgeoisie, et de tous ceux qui aspirent à un retour à l’ordre, ou simplement à un châtiment sévère des défaitistes bolcheviques.

    Dans les usines et l’armée, le danger d’une contre-révolution prend corps. Les syndicats, dans lesquels les bolcheviks sont majoritaires (malgré la répression), organisent une grève massivement suivie.

    A l’été 1917, un concile orthodoxe à Moscou rétablit le patriarcat (la révolution toutes voiles dehors) .

    BHL, finkie et Calvi montent aux arbres devant le retour évident de Burkapov 25, l’archipope kremlinoïde.

    L’Union des officiers de l’armée et de la flotte, organisation influente dans les corps supérieurs de l’armée russe et financée par les milieux d’affaires, appelle à l’établissement d’une dictature militaire. Sur le front, le capitaine Mouraviev, membre du parti SR, constitue plusieurs bataillons de la mort et assure que ces « bataillons ne sont pas destinés au front, mais aussi à Petrograd, quand il faudra régler leurs comptes aux bolcheviks.

    depuis février , Bernard et yapadaxan sont ivres morts depuis des mois et ne dessoulent pas pour oublier de voir la révolution russe bondir de défaite en défaite, et de voir tant de souffrances

    Bernard se cramponne encore en pensant que" 2012, peut-être , avec un score à deux chiffes molles"

    Mais voilà pas que du diable vauvert re-surgissent les conseils ouvriers qui une fois de plus repoussent les énièmes putchistes de la révolution russe. La présence des Bolcheviks dans cette résistance marquera fortement la suite en leur donnant un avantage considérable de fiabilité pour les masses populaires...

    enfin :

    L’insurrection est lancée dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917

    attention le calendrier utilisé n’est pas le même ce qu’on appelle révolution d’octobre fut une révolution de novembre...

    la nationalisation des banques (14 décembre), le contrôle ouvrier sur la production, la création d’une milice ouvrière, la souveraineté et l’égalité de tous les peuples de Russie, leur droit à disposer d’eux-mêmes y compris par la séparation politique et la constitution d’un État national indépendant[40], la suppression de tout privilège à caractère national ou religieux, etc.

    La réussite d’Octobre acheva dans l’immédiat certains prémices de la Révolution russe nés en février, en prenant en 33 heures des mesures que le gouvernement provisoire n’avait pas pris en 8 mois d’existence.

    On avait perdu de vue Melenchonsky, en fait après avoir lu la ruée vers l’or , on l’a vu avec un pelle et une pioche en train de fouiller la terre pour trouver cette bordel de constituante...

    S’en suivirent des années de guerre afin de gagner face à la réaction et l’entente d’une série de grandes puissances (l’attaque dans la mer noire de la flotte militaire française, avec les fameux mutins du même nom), les Anglais, des allemands réarmés, et plusieurs armées "blanches".

    Bernard et yapadaxan, après une cure de désintox, firent une honorable carrière de combattants dans l’armée rouge sur tous les fronts sous les ordres de Lev Davidovitch Bronstein , Bernard s’illustrant particulierement dans le fameux train blindé du chef de l’armée rouge.

    Tous deux furent liquidés quelques années plus tard parce qu’ils avaient raturé quelques versets du livre célébrant les prouesses du petit staline à l’école primaire qui parlait 25 langues (et même le marxien en verlan), chaussait du 50 à 6 ans (pour les chevilles ça aide), défendait courageusement ses petites camarades.

    Copas ? il fut terrassé d’une crise cardiaque lors de la prise du palais d’hiver en invectivant un militant de la tendance 3 qui allait dans l’autre sens parce qu’il ne voyait pas Mélenchonski dans les combattants.

    AC, en levant un verre de chiroubles (trahison !) au dessus du cercueil de Copas, au milieu d’une phrase, en pleine oraison, alors qu’il entamait le récit des années bordelaises, notamment le chapitre sur la perte de son pucelage et son éblouissement devant Sainte Louisette Michel, s’effondra d’un coup , terrassé lui aussi, avec dans l’oeil comme un point d"interrogation.

  • Donc c’est fini ! Vous sifflez la fin de la récréation ?
    Vous l’aviez bien dit ! Et c’est si agréable d’avoir raison. Sauf pour les principaux concernés, bien sur.

    Mais tout le monde peut se tromper, même Robert Bibeau qui prévoyait en juin 2010 une attaque imminente des USA sur l’Afghanistan.

    Ce qui est un peu surprenant, tout de même, c’est de focaliser sur les blogueurs comme les médias. Or savez-vous pourquoi on parle moins de l’Egypte, maintenant ? A cause des grèves !!! Grèves qui se développent et inquiètent les chefs militaires et qu’on n’aime pas trop évoquer parce que ça peut donner des idées et ce n’est pas télégénique.

    Alors peut-être finirez-vous par avoir raison, mais il y a d’autres opinions sur la question. Par exemple celle-ci :

    " ... ... Le rôle décisif des grèves

    L’intervention de la classe ouvrière fut l’élément décisif de l’équation révolutionnaire. C’est ce qui a fini par pousser Moubarak vers la sortie. Ces derniers jours, dans tout le pays, les travailleurs et les syndicats sont entrés dans le mouvement sous leur propre drapeau, au moyen de grèves, d’occupations et de sit-in. Cela a donné une impulsion irrésistible aux manifestations de masse.

    Pratiquement tous les secteurs de l’économie et de l’administration étaient touchés par cette vague de grèves : les cheminots, les travailleurs du textile, les travailleurs du pétrole, les infirmières, les médecins, les enseignants, les avocats, les employés du canal de Suez, des banques, des Télécoms, de l’industrie pharmaceutique, de l’industrie militaire, des transports, de la culture, etc. Le mouvement avait un caractère national et se répandait comme une traînée de poudre, d’heure en heure.

    Nombre de ces grèves avaient un caractère économique. Forcément ! Les travailleurs avancent leurs revendications immédiates. Autrement dit, ils voient dans la révolution un moyen d’arracher, non seulement la démocratie formelle, mais aussi de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, une meilleure vie. Ils luttent pour leurs propres revendications de classe. Et cette lutte ne s’arrêtera pas sous prétexte que Moubarak ne siège plus au palais présidentiel.

    Mais ces grèves étaient également politiques. Moubarak est parti, mais les travailleurs demandaient la fin du système injuste sur lequel reposait son pouvoir. Ils posent la question de la démocratie dans les entreprises et dans les syndicats. La fédération syndicale officielle, la seule qui soit légale, soutenait Moubarak. Les grévistes exigeaient le départ de sa direction. Et le 30 janvier, une nouvelle fédération syndicale a été fondée, indépendante du pouvoir.

    C’est l’armée qui gouverne l’Egypte, désormais. Mais l’armée ne contrôle pas la rue et les usines. Le départ de Moubarak a enlevé un énorme poids des épaules de la société égyptienne. Les vannes de la contestation sont ouvertes. Toutes les sections de la société vont lutter pour leurs revendications. Comment un régime militaire pourrait bien y répondre ?

    « Révolution jusqu’à la victoire »

    Le renversement de Moubarak n’est qu’un premier pas. La révolution entre dans une nouvelle phase. La lutte pour la démocratie n’est qu’une moitié du problème. La deuxième moitié, c’est la lutte contre la dictature des riches – la lutte pour l’expropriation des richesses de Moubarak, de la clique dirigeante et des impérialistes qui les ont soutenus pendant des décennies.

    Les Américains veulent une « transition ordonnée » – c’est-à-dire sous le contrôle de la CIA. Mais il n’en sera rien. Les choses sont allées trop loin. Les masses sont debout. Le départ de Moubarak les encouragera à revendiquer davantage. En s’accrochant au pouvoir, Moubarak a radicalisé toute la situation. Les Américains manoeuvraient frénétiquement pour que Souleiman remplace Moubarak. Mais Souleiman a dû s’écarter. Le peuple ne lui fait pas plus confiance qu’à Moubarak.

    Faute d’alternative, le haut commandement de l’armée a dû prendre les rênes du gouvernement. Mais malgré les apparences, les généraux sont impuissants. Le Conseil militaire a pris le pouvoir sur le dos d’une vague révolutionnaire. Les tanks et les fusils ne permettront pas de donner du travail aux chômeurs, de la nourriture à ceux qui ont faim et un logement aux sans-abri. Dans ces circonstances, l’armée voudra rendre le pouvoir à un gouvernement civil, le plus vite possible. Des élections seront sans doute organisées en septembre, ou même avant. Les candidats aux postes de Président et de Premier ministre ne manquent pas. El Baradei piaffe d’impatience, dans les coulisses.

    Mais aucun des problèmes brûlants de la société égyptienne ne pourra être réglé sur la base d’une « économie de marché ». L’inflation et le chômage accablent les masses. Il y a sept millions de chômeurs, soit dix pour cent des actifs. Soixante seize pour cent des plus jeunes sont privés d’emploi. Les salaires sont bas. La plupart des fonctionnaires gagnent aux alentours de soixante dix dollars par mois. Dans le secteur privé, la moyenne s’établit à cent dix dollars par mois. Il y a un grave problème de logements. Des gens vivent dans les cimetières. quatre millions de personnes n’ont aucune assurance maladie. La corruption ronge le régime. Quarante pour cent de la population vit sous le seuil de pauvreté. A présent, les travailleurs vont dire : « Nous voulons nos droits ». Or, aucun gouvernement capitaliste ne pourra satisfaire les aspirations fondamentales du peuple égyptien.

    La classe ouvrière est désormais la principale force motrice de la révolution. Jusqu’alors, les revendications se concentraient sur les droits démocratiques. Mais les travailleurs donnent un contenu social au programme de la révolution. Ils voudront la mener à son terme. Hier, les travailleurs d’une usine militaire sont arrivés place Tahrir avec une bannière sur laquelle était écrit : « thawra hatta’l nasr » – « Révolution jusqu’à la victoire ». Ce ne sont pas des paroles en l’air.

    La révolution égyptienne a commencé, mais elle n’est pas terminée. Pour résoudre les problèmes fondamentaux de la société égyptienne, il faudra rompre avec le capitalisme, exproprier les capitalistes et les impérialistes – et accomplir la transformation socialiste de la société. C’est à la fois possible et nécessaire. Ces derniers jours ont montré qu’aucune force au monde ne peut arrêter les travailleurs, dès lors qu’ils sont massivement mobilisés pour changer la société. C’est une leçon que la jeunesse et les travailleurs de tous les pays apprendront, tôt ou tard.

    Le peuple égyptien célèbre le départ de Moubarak. Nous le célébrons, nous aussi. Désormais, tout est possible. Notre mot d’ordre : révolution jusqu’à la victoire !

    Vive la révolution égyptienne ! Vive le socialisme ! Travailleurs de tous les pays, unissez-vous !

    Alan Woods "

    • errata " Robert Bibeau prévoyait une attaque d’envergure sur le Pakistan et l’Afghanistan"
      http://www.palestine-solidarite.org...

    • NON monsieur Robert Bibeau prédisait lors du passage du porte-avion américain dans le canal de Suez accompagné d’un navire de guerre israélien que ces bateaux n’étaient pas destinés à attaquer l’IRAN mais à intensifier l’attaque au NORD Pakistan (sanctuaire taliban) et en Afghanistan afin de forcer les Talibans soit-disant modéré à négoicer.

      J’ai eu raison sur toute la ligne et tout cela se déroule sous vos yeux en ce moment.

      Sur la comparaison avec la RÉVOLUTION RUSSE et la RÉVOLTE ARABE justement, dès les premières heures et jours la RÉVOLUTION RUSSE voulait mettre bas le régime, l’armée était en insurrection, les aristocrates ne controlaient plus rien et le parti Bolchévique offrait des mots d’ordres révolutionnaire et préparait la suite jusqu’au renversement. Que cela ait pris 5, 10 ans n’a pas d’importance. Le germe était la.

      Il n’y a aucun germe semblable pour l’instant en Égypte...s’il apparait même petit et faible, alors les choses vont changées réellement et j’en serai le plus heureux...

      Masi pour l’heure je ne vois rien venir que la liquidation de ce merveilleux mouvement...spontané, et désorienté.

      Robert Bibeau

  • Pour mon compte Bibeau a tracé une très bonne synthèse de ce qui a eu lieu jusqu’à maintenant en Tunise et en Egypte.

    Et des intérêts sous-jacents qui sont cachés derrière.

    J’avais d’ailleurs à peu près tiré cette analyse bien avant, dès le début des événements. Bien que ça n’ait pas plut à tout le Monde et comme si tenter d’avoir une analyse lucide ça compromettait quoi que ça soit vers une possibilité d’un dérapage réellement révolutionnaire.

    Comme si lors d’une opération chirurgicale on interdisait au chirurgien d’imaginer un décés possible du sujet opéré par superstition...

    Que ça finisse en "vraie" révolution ou en eau de boudin y a une chose de certaine : Tout ça n’a pas été simplement initié par la volonté de peuples affamés et épris d’une liberté qu’ici personne n’est capable de définir précisément. Et eux encore moins.

    Et, en effet, la "Liberté" qu’ils réclament c’est celle que nous avons la "chance" d’avoir. C’est à dire celle que nous expérimentons tous les jours ici : Le droit de fermer notre gueule, de crever la dalle comme une bonne partie de notre population et surtout de laisser en place l’ordre établi par nos maitres dans l’alternance politique que nous connaissons et un gouvernement et des institutions élues par 35 pour cent des citoyens dont 50% de ces 35% de cocus. Les autres préférant aller à la pêche plutôt que de voter pour des pourris.

    Et ne pas trop insister lourdement sous peine de finir à Guantanamo ou assassiné dans un commissariat quelconque si on n’est pas sages.

    Pour une telle synchronisation il a aussi fallu que les tambours de la propagande internationale battent à tout va ainsi que ceux qui ont remué le tout sur place.

    Pour le reste il y a effectivement de réels risques de dérapages vers des versions révolutionnaires qui échapperaient aux vrais instigateurs du coup. Rien n’étant acquis à 100%, même pour les experts qui manipulent tout ça.

    Mais je ne vois pas bien comment et par quel miracle ces "dérapages" pourront être confortés et pérennisés par leurs acteurs locaux.

    Ou alors il y en a qui sont assez angéliques pour croire que ceux qui détiennent le pouvoir dans ces pays, (je ne parle pas des tyrans locaux mais de ceux qui les drivent d’ailleurs), lâcheront le morceau sans assassiner le trois quarts de la population et comme ils le disent si bien, sans les "ramener à l’âge de pierre".

    Ils l’ont fait et continuent de le faire en Irak, en Afrique, au Liban et ailleurs, ils le feront même en France si nécessaire et je voudrais bien qu’on me donne UNE seule bonne raison concrète et argumentée pour qu’ils ne continuent pas là-bas et ici comme ils l’ont fait et le font toujours ailleurs.

    Et je ne dis pas ça parce que je sous-entend que les peuples concernés sont des incapables mais parce que personne ne me fera croire qu’on peut vaincre une hydre telle que celle de l’Empire néocolonial sans stratégie préméditée, sans synchronisation mondiale, sans politisation focalisée sur au moins UN but commun, et avec des arcs et des flèches, ainsi que des corps désarmés, face à des forces armées et des moyens létaux et psychologiques tels que la science-fiction les a tout juste rêvés.

    Je dis bien "vaincre". Parce que bien sûr on peut les faire chier dans la durée comme ça se passe en Irak ou en Afghanistan, ou encore à Ghaza, mais les foutre dehors et les y maintenir, alors là, vous me faites tous rigoler ceux qui croient au pouvoir des masses non violentes à la Ghandi.
    Sans compter que l’essentiel pour eux étant de n’avoir pas peur de mourir parce que de toute façon ils ne peuvent pas faire autrement.

    Ici on est justement dans une des "démocraties" que les masses arabes de la rue "rêvent" de mettre en place. Ou plutôt qu’"ON" leur a fait rêver.

    Allez donc tenter de faire la même chose devant l’Elysée sans l’approbation du Département d’Etat américain.

    Simplement pour "voir".

    Comme ça on pourra tester les capacités "démocratiques" du 1er REP et ses compétences humanitaires. Ils sont en train de les mettre tous les jours au point à Kabul, en compagnie de la 81ème Airborne de Fort Laramy, depuis quelques années.

    Et c’est pas la dernière intervention sur le sujet de ce clown de Ban Khi Moon à l’ONU qui me fera changer d’avis.

    G.L.

  • vous me faites tous rigoler ceux qui croient au pouvoir des masses non violentes à la Ghandi

    (GL)
    Sauf qu’on n’a pas vu sur BC de disciples de Gandhi.

    18 jours de révolution en direct live. Avec pauses Coca et Hamburgers fournis presque gratos par Mc Do.

    Ah le progrès ! La prise du palais d’hiver, la zapette à la main.

    (Yapadaxan) Logique ! C’est un coup de la CIA pour montrer aux autres peuples du monde qu’il faut se révolter et mieux les mâter ensuite.

    personne ne me fera croire qu’on peut vaincre une hydre telle que celle de l’Empire néocolonial sans stratégie préméditée, sans synchronisation mondiale, sans politisation focalisée sur au moins UN but commun, et avec des arcs et des flèches, ainsi que des corps désarmés, face à des forces armées et des moyens létaux et psychologiques tels que la science-fiction les a tout juste rêvés.

    Exact mais la négation de la proposition figure dans la proposition parce que si l’hydre dispose d’une puissance incommensurable, est capable de générer de pseudo-révolutions pour mieux asservir les peuples et n’est miné par aucune contradiction, alors personne ne pourra jamais le terrasser, parce que tous ceux qui tenteront de s’en donner les moyens n’échapperont pas à son contrôle.

    Conclusion : Il n’y a rien à faire. CQFD ?

    • les paranos sont au delà de tout raisonnement.

    • Conclusion : Il n’y a rien à faire. CQFD ?

      Conclusion : Y aTOUT à faire. Mais en commençant par le commencement et ds bases solides.

      Les américains et le NWO ont intallés 700 bases dans le Monde. Sans compter leurs supplétifs sur palce...

      REt le Mouvement ouvrier et révolutionnaire il a fait QUOI ???

      pour l’instant.

      A part de prendre chaque soulèvement populaire désespéré, plus ou moins contrôlé par lui, ou surtout par les "autres", pour un Grand Soir qu’il s’évertue en plus tous les jours à nier être possible ICI ???

      Tous les soulèvements réellemnt populaires actuels en sont réduits à stagner, même s’ils sont majoritaires chez eux, (Comme les FARCS en Colombie ou lles résistants en Irak).

      Et ceux qui ont relativement "réussi" à contrer l’Impérialisme et le FMI chez eux comme Cuba ou le Vénezuéla, ils doivent s’allier avec les adversaires capitalistes religieux ou capitalistes d’état, antagonistes des USA et de leurs Alliés, pour tenter de survivre comme ils le font avec l’Iran, ou la Russie ou la Chine.

      L’Egypte c’est un point clef stratégique global, le Canal c’est l’aorte énergétique de l’Europe et un bastion face aux Puissances orientales. Et les Occidentaux sont prêts à le "vitrifier" si nécessaire pour le garder.

      Ils lâcheront plutôt Israël que l’Egypte.

      Et en plus c’est peut-être ce qui va se passer. Certains en parlent déjà à Washington. ((- :

      G.L.

  • Révolution, ou révolte populaire ?

    Lorsqu’on examine des événements politiques, il importe d’appeler un chat par son nom, au risque que les déceptions ne succèdent aux illusions. Impossible de biaiser : si un éléphant accouche d’une souris, inutile de tergiverser, il vaut mieux l’admettre et regarder la vérité en face pour y faire face. Après trente années de gestation, le peuple égyptien, gros d’une révolution, a vu l’accoucheur de l’armée assassiner le bébé.

    J’ai eu du mal (j’aurais eu tort) à aller plus loin..

    Lorsqu’on examine des événements politiques, il importe d’appeler un chat par son nom et donc un avortement pour ce que c’est

    Alors allons y !
    .

    * L’avortement peut être spontané : on parle de fausse couche. Le terme médical de fausse couche s’applique quel que soit le terme de la grossesse du premier jour de la grossesse jusque la prise en charge médicale du fœtus. Avant 12 semaines d’aménorrhée c’est une fausse couche précoce et après cette période il s’agit d’une fausse couche tardive (la majorité des œufs fécondés ne sont pas viables dans des conditions normales et sont éliminés très rapidement par l’organisme).
    * La grossesse peut être interrompue volontairement sans raison médicale. On parle alors d’ interruption volontaire de grossesse ou IVG.
    * Enfin la grossesse peut être interrompue pour des raisons médicales tenant soit au fœtus soit à la femme enceinte. On parle dans ce cas d’interruption médicale ou thérapeutique de grossesse ou IMG.


    BREF..c’est de la MORT qui sort de l’utérus.

    Voilà pourquoi, si on tien à "pinailler" (j’use de ce terme parce que depuis qu’on trouve pas , sur CNN de vendeurs des Oeuvres de Marx et Lénine dans les manifs d’Arabes..ça "sent pas bon" , c’est pipeau et peuple baisé selonceux qui" cherchent des histoires "aux Masses qui LA font..).,.l’auteur eu tort d’utiliser cet adjectif...

    Je n’ai pas trop le temps de parcourir tous les commentaires.

    Mon sentiment est celui ci

    Derrière certaines prudences de langages chez certains camarades, on remarque combien certains opposent le risque de confiscation d’un espoir à l’analyse des potentialités de ce qui "bouge".

    L’article non seulement me conforte dans cette opinion mais je trouve presque condescendant cette phrase que j’ai du mal à digérer, pour ne rien cacher.

    Hosni Moubarak s’était engagé à quitter le pouvoir en septembre 2011, au terme de son cinquième mandat. Plusieurs centaines de martyrs et des milliers de blessés plus tard, les « révoltés du Nil » (2) auront obtenu qu’il avance sa démission de six mois et qu’en rédemption de ses crimes et de ses prévarications il se retire, avec ses milliard de dollars, dans sa datcha de Charm-el-Cheikh, muni d’un sauf-conduit et d’une promesse d’immunité entérinée par l’armée.

    Si on veut s’"amuser" on répond à l’auteur que le 23 août 44 Rol Tanguy est un pov con pressé...

    Les vainqueurs de Stalingrad avançaient, le débarquement avait eu lieu. ;
    Et si c’était pour avoir un général remplaçant un maréchal , sans que le Capitalisme ne soit aboli, un peu de patience eut évité des barricades inutiles , le Nazisme étant objectivement condamné..

    Sauf qu’en France, le peuple et sa classe ouvrière s’offrirent un soulèvement libérateur..

    (Tiens ça me rappelle que je veux ouvrir un sujet sur"PEUPLE et classe ouvrière : REVOLUTION trahie par le PCF ou Curieux PROCES.. 1943-1947)

    Pas certains qu’il n’y aie pas lien de réflexion sur Masses en luttes et besoin chez certains de tous bords de tracer les limites du champ du possible, chacun avec son décamètre.....)

    Tant pis si je me trompe lourdement et sans que cela soit insultant pour l’auteur et ceux qui , comme yapadaxan le complimentent, je suis un peu "énervé" de sentir qu’ici certains se permettent des classements à la serpe

    Clair, net, précis. Et lucide.

    Voilà qui nous éloigne des visionnaires peuplant leur rêve révolutionnaire de prolétaires à l’avant-garde.

    Bienvenue dans la real politik, camarades !

    Quels "visionnaires"..?

    Il est tout aussi dangereux dans la situation de Crise du Capitalisme de voir des vols massifs d’hirondelle populaires, comme dans"les oiseaux" d’Hitchkok survolant un monde ou, tel un cratère en fusion,.. le Printemps des Révolutions préparerait la fuite des Capitalistes sur une navette Appolo..vers Mars..que de hausser les épaules parce que deux ou trois hirondelles arabes, avec d’autres , pas très grassouillettes, d’Europe ....voire de France..nous rappellent que l’hiver est "peut-tre" en train de se terminer..


    Au rythme que les Masse

    Pas avec les baromètres léniniste de fabrications diverses....-,qui autoriseraient des cybernautes ayant lu Marx in extenso- de DECIDER, parce qu’ils auront publiés les résultats des examsen Marxisme, afficahnt au Tableau noir des Certitudes, quelles classes de quels pays l sont reçues à l’écrit et à l’oral du BAC "REVOLUTION".....

    Surtout que ces travailleurs -élèves..., ’ils" écrivent" avec leur sang à EUX !

    Pas celui des profs.....

    On peut analyser pour chercher à comprendre, voire à tirer modestement enseignement sans avoir à hurler" ON a gagné" mais surtout surtout SVP..sans laisser croire qu"’ILS ont perdus..

    Ceux qui nous rappellent de Tunis du Caire - .. -et c’est révolutionnaire en soi- que CIA et Capitalistes, armées nationales encadrées par la plus puissance militaire du monde, flics assassins, conciliabules permanents pour "sauver les meubles" du Capital , FMI en embuscade, ou barbus bien utiles comme épouvantail. que .tout cela n’empêche pas qu’au Caire, -comme pour le pudding d’Engels,...,- la preuve que les Masses font lhistoire c’est que c’est place de la Liberté et pas dans des réunions de Comités Théodule de Front élargi..que le Capital est en train d’encaisser un direct au foie qu’il n’attendait pas.

    Qui le fragilise.

    Qui donc nous aide.

    Alors appelez moi ça "révolte" comme si c’était quatre paysans arrachant du transgénique ou de la colère de motards dans la rue pour cause de nouvelle taxe, moi, je veux bien..

    Le marxisme n’est pas une licence de sémantique.

    J’emprunte -pour un fois- à un dirigeant de la LCR un rappel qu’il donnait au printemps 2009 dans la revue "Que Faire"

    En même temps la relation entre mouvement et marxisme n’est pas une relation figée, celle de la rencontre entre une théorie pré-établie et un mouvement spontané. L’expérience de ce mouvement, les questions auxquelles il est confronté, est la base sur laquelle le marxisme doit être développé, repris, enrichi pour servir son objectif.

    D’où la conclusion que nous en tirions : « Cela exige de ne plus se contenter de quelques formules de base mais entraîne une triple confrontation : à l’histoire telle qu’elle se fait, aux questions et analyses soulevées par le mouvement et à la théorie marxiste telle qu ’elle a été développée. En bref cela exige non pas moins, mais plus de marxisme.

    Déclarer ce qui se passe dans le monde arabe, comme de l’AVORTEMENT de REVOLUTION c’est discutable mais en aucun cas ce n’est marxiste.

    Selon moi.

    AC.

  • Le rapport des forces mondiales n’est pas comparable à ce qu’il était en 1918 à ce qu’il est aujourd’hui.

    L’impérialisme, à l’époque, avait surtout la forme du colonialisme et profitait essentiellement à la Grande Bretagne et à la France, les USA n’arrivant qu’à peine au leadership.

    Yalta, les indépendances nationales et la chute de l’URSS ont aménagé un espace aux USA qu’ils occupent entièrement et consacrent à une activité hégémonique tout azimut.

    Les USA sont en capacité d’intervenir désormais dans n’importe quel point du globe rapidement et massivement. Outre cette puissance militaire impériale, ils détiennent une capacité médiatique taillée pour couvrir tout le globe et tout événement.

    Les guerres déclenchées par les 2 Bush ont fini cette puissante tâche de domination sur le monde.

    Est-ce fini, fini ? Non, parce que cet empire subit la loi des empires. Celui de se créer des ennemis de partout, de susciter haine et rejet. Mais aussi de se fragiliser de l’intérieur. La crise systémique du capitalisme l’atteint et le sape. La puissance US amorce son déclin.

    Mais, en attendant que ce déclin s’accentue, les USA en sont à leur apogée. Si effectivement les peuples du monde arabe se soulevaient, ce serait suffisant à jeter à terre l’impérialisme US et ses alliés occidentaux.

    Mais ce qui manque aux peuples arabes c’est la nécessaire coordination de leurs révoltes et les forces politiques pour transformer ces révoltes en révolutions.

    Ce dont ont besoin les USA pour être durablement crédibles, c’est d’un assouplissement des positions isréaéliennes. Or Israël se fige dans sa volonté d’Apartheid, de colonisation, d’expansion. Cet allié trop exigent devient encombrant et c’est un coup de semonce qui vient de lui être administré.

    Lâcher la bride aux pays arabes, tolérer une vague démocratisation et agiter le spectre de la revanche contre Israël. Pour obtenir quoi ? Que les choses bougent quelque peu en Palestine. Que l’on décoince cette impasse de 65 ans.

    Obama et les USA peuvent en retirer quelques bénéfices d’estime.

    Est-ce à dire que les peuples concernés n’ont pas de revendications légitimes ? Si mais ils n’ont pas les outils politiques pour leur totale émancipation.

    Telle est la situation et le rapport des forces. Il manque aux pays arabes ce qu’il manque aux pays d’Europe : un puissant parti communiste en capacité à théoriser la révolution et à la diriger.

    Ce n’est pas la conscience de classe qui manque pour que les masses fassent l’Histoire mais bien cet instrument de lutte sachant organiser ces masses en fixant des objectifs.

    Sans lui, les peuples ne sont qu’un bateau ivre, sans gouvernail ni direction.

    • es USA sont en capacité d’intervenir désormais dans n’importe quel point du globe rapidement et massivement

      Ah oui ?

      Mais..si c’était vrai, Morales, Chavez auraient subi le sort d’Allende.
      Et Obama aurait donné l’ordre à la CIA d’aider Ben ALi et Mourabaks, leurs flics et leurs armées(ou une partie de celles ci) à garder le pouvoir

      .
      l’Iran aurait été démocratisé ..à l’irakienne..!

      C’est je crois ce qui nous différencie et je comprends pourquoi tu mets le rejet de la dictature du prolétariat dans les causes de la marginalisation du PC

      Tu as un problème avec Marx..
       :)

      Je crains qu’en plus tu sois plus" Gramscien "que Gramsci.

      Tu as raison quant au BESOIN du PARTI..mais tu refuses aux masses le possibilité de s’emparer du Gouvernail...avant que LE PARTI , le PARTI etc

      En fait Yapadaxan t’en es resté au parti-Guide , d’avant garde.

      .
      Non seulement il faut qu’il occupe le"PHARE" pour éclairer la mer mais qu’il soit aux commandes du bateau..

      sinon, tout coule

      De là à dire qu’il aurait mieux valu rester à quai

      Certes tu le dis pas....aussi clairement que d’autres..

      C’est un peu comme moi pour les vacances.

      J’ai peut être une opportunité d’aller passer 6 jours en Bretagne..

      Mais vu qu’il risque pleuvoir, je resterai sur mon balcon "ensoleillé" (??) de Mérignac....
      Aucune météo INFAILLIBLE ne m’assure que la BRETAGNE ce sera chouet ...cet été !

      Pardon de ma "finesse"..

       :))

      A.C

    • Ceci étant, j’en reste à ce que j’ai appris, sans pour autant m’interdire d’évoluer.

      Je ne nie pas être un produit du marxisme-léninisme. J’avoue ne plus comprendre dès qu’on me sort des sentiers battus, même si concevoir qu’un élan populaire autogéré et/ou auto organisé ne me défrise pas. Pour autant, je vois mal quel serait son degré d’organisation dans une dynamique révolutionnaire. Très mal, même.

    • Et moi je dirai que c’est pas la peine de se mettre sur la gueule pour tout ça.

      Sinon pour continuer à satisfaire nos égos démesurés... ((- :

      Uno, personne n’a dit qu’on ne soutenait pas les VRAIS révolutionnaires là-bas, ceux qui, en plus, en meurent ou vont en mourir, pour une révolution que jusqu’alors certains ont prévu de leur confisquer.

      Deuxio, y pas urgence ICI, vu le niveau global d’engagement de notre population coincée entre les résultats de la Star-Ac et ceux de la Météo.

      Simplement être conscients que si soudain il en sort une du chapeau sans qu’on y comprenne ou qu’on y soit pour quelque chose, ça n’est pas obligatoirement les sous-marins du Changement communiste marxiste qui surgissent, mais peut-être ceux qui veulent l’enterrer.

      Troixio, vu qu’il y a pas d’urgence ICI, on peut continuer à s’occuper de Sarko et sa clique tout en gardant un oeuil attentif sur la ligne ensoleillée de l’Arabie, (heureuse ou pas), afin de voir si on s’est plantés ou pas dans nos analyses de merde.

      Comme je crois l’avoir déja fait ressortir dans d’autres posts je suis pour une hiérarchisation saine dans l’agencement des tâches et l’attribution de leurs priorités.

      Donc si demain y en a qui envisagent la même chose qu’à Al Tahrir devant le Palais de l’Elysée, j’y serai probablement.

      Même, et surtout, si tout ça est initié par la CIA. Le contentieux avec les Yankees je l’ai tété avec le sein de ma mère.

      Toujours aussi parano mais avec mes compétences techniques dont je suis sur qu’y compris ceux qui me critiquent et ne me connaissent pas vraiment seront certainement bien contents d’utiliser...

      Et que ceux qui me connaissent bien savent apprécier à leur juste valeur.

      N’oubliez pas de me faire signe. Mais seulement après que vous y soyez allés vous même sans possibilité de retour en arrière... ((- :

      Fraternellement,

      A+

      G.L.

  • Robert Bibeau n’a pas répondu aux commentaires sur BC.
    Mais sur Agora Vox, il évolue :

    ... C’est PAS FINI et un deuxième round s’amorce. Le peuple égyptien a fait un petit gain (départ de Moubarak) lors du premier round. Ce deuxième round est plus sérieux car il devrait opposer une révolte y compris des ouvriers et de la rue et des jeunes à l’armée et ses suppots américains dirigés de l’ambassade US au Caire.

    Si une organisation révolutionnaire peut surgir et si le peuple peut la reconnaître et la soutenir...il est possible que le deuxième round ne se termine pas dans un isoloir.

    "Avortée", la révolution ???

    • Si une organisation révolutionnaire..., dit-il...

      Ce qui en effet change tout...

      Et c’est tellement vrai que ça l’est dans la plupart des pays du monde.

      Imaginons la France ou l’Italie ou l’Espagne avec une organisation révolutionnaire...

    • Ce qui en effet change tout...

      mais qui ne change rien à ce que le terme d’avortement que j’ai relevé soit un déni de marxisme.

      Bibeau évolue ailleurs que sur le site ou il file son article.

      Curieux débat.

      Il parle de" second round "alors qu’il prétendait grosso modo que sans orga , tu es K.O.

      Ce qui est faux.

      C’est tout un débat qui dépasse tout ce qui se passe dans le monde arabe.

      Si "vous" ne considérez pas que des peuples qui se lèvent au nom de la Diginité à reconquérir, au nom des libertés , au nom de pourvoir tenter dans la Lutte des classes qu’on ne noie pas dans le sang , au rythme des masses, de poursuivre son émancipation TOTALE , que nous appelons communisme, si vous niez que que ces peuples accomplisssent une Révolution ,puisqu’elle aurait "avorté" faute du préalable que constituerait l’existence d’Organisation révolutionnaire, alors actons que , nous n’avons ni des masses qui font l’histoire, ni de la Lutte des classes, ni Du Communisme, ni du PARTI, une même approche.

      Ce n’est pas comme le dit R.L. se foutre sur la gueule pour rien , entre camarades , que d’en débattre et de polémiquer.

      Yapadaxan tu dis être"marxiste-léniniste"

      Tu reprends cette appellation qui a conduit trois générations de communistes dans le monde à confondre le marxisme et le dogme. Ce qui ensuite à permis à la bande mutante de jeter le bébé, l’eau sale du bain , de bousiller la baignoire de la théorie.
      ..
      (D’ou le lien dans la "mutatio"n entre "flinguage des cellules d’entreprise, , Presse transformé en copier coller de Libé, et Ecoles du Parti en jachères..)

      Je pense sincèrement que tout un travail reste à approfondir sur cette divergence

       ;
      Qui conduit soit à se "figer" sur un "rien sans le Parti -Guide" ou , au contraire dans " lles masses peuvent, sans apport extérieur d’une Orga révolutionnaire pré- existante faire l’Histoire -au sens bien sur du processus de Communisme"

      Le mouvement populaire même quand en Egypte ou en france il se déploie "sans PART,COMMUNISTE véritable, , tout ce qui est objectivement d’un déplacement qui nous est favorable , un "bougé" de curseur sur le rapport Capital/travail..c’est révolutionnaire.

      Ce qui l’enclenche, fut ce un marchand de primeurs qui ignore qui est Marx et ce que veut dire"Parti communiste" "lance" . une REVOLUTION.

      Qui permet que la lutte "anti dictatoriale" , pour VIVRE autrement, soit un nouveau terreau plus propice àà ce que la Eparti se forge DAND la lutte de masses.., avec ce que cette Lutte nourrit de "nouveau" ..au lieu d’apporter le Communisme clé en mains, parce ue construit dans l’Orga...avec Marx Lénine...........mais sans les Egyptiens...., par exemple.

      Pardon d’insister

       : Faire passer ceux qui le disent pour de pauvres mecs qui s’enflamment quand la "foule" est dans la rue ..alors que les "grand moyens de production et d’échanges" semblent totalement à l’abri de la secousse , ce n’est pas , excuse moi, de ’l’analyse marxiste.
      Comme, en plus, c’est du pessimisme alors que la Révolution c’est aussi savoir positiver , ce n’est pas un cadeau au mouvement révolutionnaire ..

      A Tunis, Le Caire ...ou PARIS.
      Toujours et modestement dit, selon moi, en respect de tes convictions et de celles de Bibeau...

      Cordialement

      A.C
      Qui prétend qu’en accouchant de son Alain , sa mère même si son rejeton n’était pas "fini" en vagissant ..a mieux fait que d’avorter !

      Sinon,t’imagines le Marxisme ?

       :)))

    • NON Camarades je ne siffle pas la fin de la récéréation dans cet article. Je signale tout simplement que la perspective révolutionnaire n’a pas émergée. Sans parti révolutionnaire qui propose et impose la ligne révolutionnaire = renversement du système, de l’armée des riches, de l’État capitaliste, une insurrection est vouée à être récupérée, trahie, minée de l’intérieur par tous les types d’opportunismes imaginables.

      Regardez ou va la révolte égyptienne actuellement (même si ca fait peu de temps qu’elle s’est amorcée) on s’y contente de corriger quelques articles de la constitution et ce sont les bandits eux-mêmes qui s’en charge.

      Ou bien ca prend une nouvelle tengeante (un véritable soulèvement qui vise d’abord le pourvoir, donc l’armée réactionnaire, ou l’affaire est jouée et ira en s’apaisant sauf quelques luttes économique ( conscience en soi de la classe) sans risque pour la structure de pouvoir.

      Capitche ??

      Robert Bibeau.

    • si vous niez que que ces peuples accomplisssent une Révolution

      Perso je n’ai jamais "nié" le fait.

      Ou du moins le fait qu’ils "tentent" d’accomplir une "Révolution".

      Pas plus que si je décide d’aller me taper la Face Nord des Drus en hivernale, je ne peux nier que je vais accomplir une difficile expédition.

      Qui n’est en aucun cas infaisable puisque d’autres que moi l’ont déjà accomplie brillamment. Y en a même qui ont fait en plus deux autres arrêtes hivernales, dans la foulée, en 24 heures, et en solo.

      Je dirais même qu’on ne pourrait me nier un certain "courage" de le tenter, car la tâche c’est pas aisée...

      Pour un grimpeur aguerri c’est "pas aisé", et encore moins pour moi qui ai touours hésité, aux beaux jours de ma forme, à faire le "pas" de l’Aiguille des Marseillais en été sans que ça me coupe la respiration.

      Et même si je n’ai plus le choix, même si je fais ça sous la menace d’un fusil, y a pas 1 chance sur 1000 pour que j’arrive au premier relais.

      Ca fera une belle plaque à sceller en bas de la paroi !! ((- :

      Je répète, simplement pour la compréhension globale : "Je nes suis pas pour "démobiliser", pas plus pour "décevoir", et même je suis pour "participer" à un mouvement quelconque, et même s’il y a ma peau au bout, pourvu que je le décide moi-même.

      Par contre s’il s’agit d’induire un mouvement de masse, emmenant des personnes innocentes vers un abattoir programmé par mon incompétence, et avec la seule aide d’une "probabilité improbable", et aucunes données rationnelles, ça ne fait pas partie de ma philosophie personnelle.

      C’est pour cela que toute ma vie j’ai tenté d’acquérir des "compétences" dans tous les domaines et à tous niveaux et je n’engage les autres dans mes désidératas, (Ou élucubrations - c’est comme on veut), qu’uniquement si je pense être capable de les mener au bout de la tâche.

      Ca ne veux pas dire que si ça pète sans que j’y soit pour quelque chose je n’irais pas donner un coup de main, mais ça sera toujours en toute lucidité.

      Mais comme je l’ai déjà énoncé ci-dessus : Y a pas le feu ICI, pas la peine de tirer à vue.

      On a encore quelques heures pour suivre tout ça de loin, de préférence pas à la TV française...

      Et en tirer les conclusions qui s’imposent.

      Si c’est positif je vous jure de tenter d’être le premier à planter le drapeau rouge sur l’Elysée. Sans rigoler !

      G.L.

    • Je signale tout simplement que la perspective révolutionnaire n’a pas émergée. Sans parti révolutionnaire qui propose et impose la ligne révolutionnaire = renversement du système, de l’armée des riches, de l’État capitaliste, une insurrection est vouée à être récupérée, trahie, minée de l’intérieur par tous les types d’opportunismes imaginables.

      ..

      Là c’est TRES CLAIR..

      Du moins , remarqué-je qu’il s’agit là de ta troisième explication !

      Parce que t’étais passé de ’"avortemement" à un posssible second round..

      Tu fais bien de préciser que , pour toi, sans l’existence de Parti rérévolutionnaire, pas d’émergeance de perspective révolutionnaire, et donc , soyons clairs, révolte pipeau !

      J’ai failli m laisser aller à écrire "bibeau"

      Inutile de continuer à polémiquer.
      .
      J’amende Marx : sur ce que de fondamental a le MARXISME, qui explique qu’avoir oublié cela a conduit lesPC qui ont fonctionné ainsi a disparaitre partout.

      Et à ce que des Mac do remplacent les sièges des C.C. dans toutel4Europe de l’eST.

      On pourrait donc amender ainsi

      "Les masses NE FONT l’HISTOIRE..que si LE PARTI IMPOSE la ligne révolutionnaire"

      "lLa lutte des Classes est le moteur de l’HISTOIRE..mais à une condition sine qua non

      :LE PARTI fournit le carburant qu’il a décidé être le seul utilisable..et le GPS de... qui conduit les Masses au Communisme.
      Le reste, c’est que foutaise,, et classe baisée"

      ITE missa est.

      Désolé, je suis défroqué depuis quelques lustres.

      Et pour répondre à GL :

      Si en France, les révolutionnaires en restent là sur ce que qui les oppose, effectivement ils regarderont les ........(autocensuré pour pas écrire"révolution") à la Télé

      Sur écran.... plasma ou la caméra filmera le sang des autres.

      Bonne journée

      A.C

    • Je nes suis pas pour "démobiliser", pas plus pour "décevoir", et même je suis pour "participer" à un mouvement quelconque, et même s’il y a ma peau au bout, pourvu que je le décide moi-même

      .

      ON est d’accord.

      Par contre s’il s’agit d’induire un mouvement de masse, emmenant des personnes innocentes vers un abattoir programmé par mon incompétence, et avec la seule aide d’une "probabilité improbable", et aucunes données rationnelles, ça ne fait pas partie de ma philosophie personnelle.

      Ni de la mienne.

      C’est pour cela que toute ma vie j’ai tenté d’acquérir des "compétences" dans tous les domaines et à tous niveaux et je n’engage les autres dans mes désidératas, (Ou élucubrations - c’est comme on veut), qu’uniquement si je pense être capable de les mener au bout de la tâche.

      Là ..je ne suis pas sur qu’on soit d’accord.
      Personnellement , comme je pense que la LDC contrairement aux Feuilletons TV, cela n’a pas de"Happy End" programmé , il m’est arrivé d’engager d’autres que moi dans une lutte dont je n’étais pas capable(et pour cause) de pouvoir déterminer ..si nous irions au bout de la tâche (surtout... celle que moi j’avais en tete, et qui n’était peut être pas celle des autres..en finalité.)

      Ca ne veux pas dire que si ça pète sans que j’y soit pour quelque chose je n’irais pas donner un coup de main, mais ça sera toujours en toute lucidité.

      On partage.

      D’autant plus que l’on est toujours , les gens comme toi et moi(et aucune modestie à avoir)pour quelque chose, quand ça pète.!

      Même si cela n’est pas, hélas, en élaboration par l’"Intellectuel Collectif" qui fait lourdement défaut , à savoir le PARTI révolutionnaire.

      Bon,,j’ai le sentiment qu’avec toi j’ai moins de divergences profonde qu’avec BIBEAU..

      Du moins ce matin à 10h.

      Lui..comme moi nous pouvons évoluer.

       :))

      Il le prouve..

       :)..

      .on en reste là., j’ai pas des centaines de gens qui me supportent, je veux pas te "perdre"

      Je file sur CNN

      Il y a du Yéménite qui , pov type, se fait flinguer pour RIEN

      C’’est mon côté secouriste : bouche à bouche au foetus rigide même après 2h "d’avortement.." terminé.

      Bye..

      Pour le drapeau rouge à au sommet de l’Elysée, je te laisse l’escalade

      J’ai trop écouté "Ma France".

      "Aux peuples étrangers qui donnait ..le vertige"

       :))

      Ce doit être mes origines catalanes. tras los montes..

      Ce qui, on l’aura constaté, ne me permet pas toujours de..prendre de la hauteur..

       ;))

      Cordialement

      A.C