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Nucléaire et CE RATP : CDC 2004 à 2011 !

par Patrig K

Publie le mardi 6 décembre 2011 par Patrig K - Open-Publishing

Il y a des rapports de la CDC et il y a des rapports de la CDC !

C’est selon …les saisons, et de la capacité d’embrouille des agences médiatiques, peu avares d’en faire la critique de celles d’outres Atlantique, quand ces dernières dérangent le sortant navrant.

Une « Bismarkerie » pathétique à la française ! L’Exceptionnelle Navrante d’Amnésie.

RATP le CE visé par la CDC

Quelques notes en complément de cette vidéo ne seront pas inutiles, et profitant en rebond de la campagne de dénigrement des syndicats de salariés. Un , de la CGT pour ce qui est de la gestion du CE de la RATP, et de deux, venant du valet Pujadas à ce soir au JT A2 de 20 heures rappeler l’affaire des dérives du CE de l’EDF (6.12.2011)

Ici le but de rebondir sur cette médiatisation à l’excès de ces affaires, n’est pas de prendre parti ni pour untel ou autre. C’est bien connu que si par nature, tout comme dans la nature il y a aussi des mauvaises herbes, est-ce pour autant que tout le foin en serait à ce point infecté, juste pour en profiter d’en faire tant de foin… !

Pour ce qui est de ce rapport tout frais de la Cour Des Comptes, et concernant ce « scandale » de la part de certains cumulards des appareils syndicalistes, n’est pas un scoop. Ceci étant, le pékin moyen pleurnichard à force de se fier à ces agences de notation mal intentionnées, devrait bien se poser la question : sans syndiqué, comment faire pour nourrir de sous les centrales syndicales, afin qu’elles soient indépendantes financièrement pour réaliser leur travail de contre pouvoir. De l’utile contre poids d’une démocratie réelle et non faussée… A bon lecteur, faudra bien choisir, le PMU ou la carte à cotisation, le petit plus de la participation effective à ce concept de démocratie participative.

S’indigner, c’est une chose, pour autant, ce n’est pas le ciel qui financera la démocratie réelle, et encore moins Bercy et les services de l’État privé … que nous avons laissé filer dans les mains de qui vous savez !

Nucléaire et démantèlement GEANT, l’oubli de la CDC !


Eva Joly & Besson & les fables nucléaires par Squapad

La veste et les fables de Besson, l’énarque donneur de leçon ;

http://www.dailymotion.com/video/xmt14g_eva-joly-besson-les-fables-nucleaires_news

L’intention ici, n’est pas tant de démontrer un quelque chiffre que ce soit et qui serait de toutes les façons erroné, a évaluer du cout réel de l’énorme chantier des démantèlements des centrales nucléaires du parc atomique issue des t’étêtes de l’élite et d’excellence nationale, nous dit-on.

Sans trop développer, beaucoup de commentateurs, pourtant bavards à ce sujet de nucléaire depuis la catastrophe de Fukushima, ont pourtant oublié le rapport de la CDC de 2004/05. A l’époque le patron Séguin, un républicain de droite néanmoins « anti Européaniste », dirigeait cette institution qui est chargé de veiller aux finances de l’État. Une enquête comptable qui avait produit beaucoup de bruit et de papier en cette 2005, dont certains éléments sont reproduits en insert dans ce montage vidéo :

 Le débat sur Europe 1/ I Tv du 30 novembre 2011, qui opposait Madame Eva Joly, face à Éric Besson, le Ministre de l’industrie. Peu courtois au regard d’une femme, certes une débutante à faire l’apprentissage de son nouveau métier, dans ce microcosme mondain de gauloiseries franco-française.

Cette Cour des comptes, avait en effet constaté, des états de provisions pour ce chantier très en dessous de ce que devront désormais financer pendant longtemps nos enfants et suivant de nos enfants.

 En 2004 : 17.8 milliards d’euros + 4.1 MdsE de dépréciation (une astuce de vocabulaire qui mériterait à elle seule des pleines pages de développement—j’y reviendrais une autre fois)

 En 2007 : M. Camus cadre financier annonçait 8.4 MdsE, avec un financement de 2.5 MdsE/an

 En 2007 : M. Dubuis directeur de Brennils déclarait sur Ouest France 29 MdsE

 En 2009 : Le cadre EDF ici déclare 10 MdsE …

De la cuisine comptable en milliards d’euros

Note : L’intervenant en fin de vidéo, est M. Marzin, il a œuvré longtemps comme technicien ingénieur dans cette centrale de Brennilis, l’EL4 poreuse de tritium et de contributions fiscales d’utilisation plus que douteuse !

A chacun de prendre sa calculette…. Pour en retirer ce qu’il devra payer une seconde fois, il n’est pas certain que cela suffira… !

A propos des 24 milliards que je me suis permis d’affirmer en octobre 2009 à Loqueffret.

En fait EDF à la fin 2003 avait 17. 8 Mds euros en provisions et de 4.1 MdsE de dépréciation, le chiffre 24 Mds d’euros n’est cité nul part, c’est une déduction estimative de ma part , 18 + 4 + exercice 2004, soit 24 Md environ au regard des actifs versés en provisions sur les précédents exercices, ce qui revient à en déduire cette somme de 24 Mds E pour en mémoriser facilement le nombre qui comme par
hasard est quasi égal à l’endettement de l’Edf à cette époque !

Pour aller plus loin

http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=95606

Dépréciation depuis Wikipédia

(ce n’est pas la bible, ça vaut bien mieux que cette cuisine comptable)

En comptabilité

La notion de dépréciation ne doit pas être confondue avec celle d’amortissement, qui correspond à la consommation des avantages économiques attendus d’un actif, cette consommation étant irréversible et liée au temps, à l’usure, à l’obsolescence.
Une dépréciation ne doit pas non plus être confondue avec une provision qui représente une obligation probable envers les tiers et qui figure au passif du bilan.

Jusqu’en 2002, les dépréciations étaient appelées « provisions pour dépréciation » ce qui était source de confusion. Cette appellation périmée subsiste encore dans certains textes et documents fiscaux.

La dépréciation doit être nettement précisée quant à sa nature ou son objet et elle doit être évaluée avec une approximation suffisante.
Notion comptable de dépréciation

À la clôture de l’exercice, il faut comparer la valeur brute à la valeur actuelle de chacun des éléments de l’actif. La valeur actuelle est définie comme la plus élevée de la valeur d’utilité et de la valeur vénale nette des coûts de sortie. Lorsque l’élément a subi une dépréciation, la valeur actuelle est inférieure à la valeur brute d’origine. La différence est alors qualifiée de moins-value latente.

Cette dépréciation obéit à deux principes comptables :

• Principe de prudence : Le résultat d’un exercice donné doit prendre en compte tous les risques apparus au cours de l’exercice. Il ne peut en aucun cas traduire des gains latents.

• Principe des coûts historiques : Les éléments d’actif doivent figurer pour leur coût d’acquisition.