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Les intérimaires débrayent dans la construction navale

par usi-cgt

Publie le samedi 17 décembre 2011 par usi-cgt - Open-Publishing
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Plus de 800 salariés intérimaires, sous-traitants et CDI de STX ont débrayé sur les chantiers navals pour réclamer le maintien des emplois dans la navale.

Contrats d’intérim non renouvelés, salariés jetés au chômage, licenciements en vue dans de nombreuses entreprises sous-traitantes,... Les salariés intérimaires et sous-traitants de la construction navale nazairienne se mobilisent.

Jeudi 15 décembre, ils étaient plus de 800 salariés à descendre dans la rue, soutenus par des salariés en CDI des chantiers navals STX. Ils ont manifesté jusqu’à la Sous-préfecture pour exprimer leur crainte de perdre leurs emplois au profit de sociétés étrangères à bas coût.

L’Union Syndicale de l’Intérim CGT et le syndicat CGT des chantiers navals soutiennent le mouvement.

Pour la CGT, il faut s’opposer à la concurrence sociale organisée par la Direction. Les conditions salariales et sociales doivent être les mêmes pour TOUS les salariés présents sur le site. C’est la seule solution pour que les les entreprises locales ne perdent pas leurs contrats avec STX et les salariés maintiennent leurs emplois.

Le non-renouvellement des contrats commerciaux, pour la construction des prochains navires, entre STX et les entreprises sous-traitantes locales, a pour conséquence, des contrats non renouvelés pour les intérimaires et des licenciements massifs dans des sociétés liées de longue date aux chantiers navals de Saint-Nazaire.

Principale responsable de cette situation, la Direction, qui organise le travail des salariés étrangers dans des conditions proches de l’esclavage. C’est elle qui pousse les entreprises sous-traitantes locales à payer les salariés intérimaires à des tarifs proches du SMIC.

Alors que les intérimaires sont qualifiés voire hautement qualifiés et ont été recrutés avec des contrats à la semaine, sans prime de déplacement, les salariés étrangers, sont quant à eux, payés au « lance-pierre », avec des amplitudes horaires allant parfois jusqu’à 250 heures par mois sans majoration des heures supplémentaires, virés et rapatriés au pays (au pire des cas, victimes de coups physiques), dès qu’ils revendiquent le respect de l’égalité de traitement.

Les pouvoirs publics, par leur silence et leur inaction, restent complices d’une situation qui a trop durée.

L’USI-CGT exige :

- L’embauche en CDI pour les intérimaires qui le souhaitent

- Des contrats de mission de longue durée pour les intérimaires qui veulent rester en intérim

- Des salaires décents

- Reconnaissance des qualifications

- Reconnaissance de l’ancienneté

- Egalité de traitement par le haut pour TOUS les salariés sans exception

- Un site, Un statut unique pour TOUS !

www.usi.cgt.fr

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