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PCF : l’idéal communiste de Vaclav Havel ????

par Le moustique socratique

Publie le jeudi 22 décembre 2011 par Le moustique socratique - Open-Publishing
34 commentaires

Décès de Vaclav Havel : réaction de Pierre Laurent

À l’annonce de la disparition de Vaclav Havel, je veux saluer la mémoire du co-fondateur de la Charte 77 qui aspirait à ce que « l’amour et la vérité [vainquent] la haine et le mensonge ».Sa vie aura incarné le drame tchécoslovaque et au-delà, celui du socialisme dans les pays de l’est européen.

Ecrivain, philosophe, il n’a cessé de porter ce combat : sans démocratie réelle, aucun pouvoir ne peut s’exercer légitimement.Hier dissident du régime communiste, puis premier président de la Tchécoslovaquie post-socialiste, monsieur Havel ne ménageait pas aujourd’hui ses critiques à l’égard du libéralisme.

Son humanisme ne se satisfaisait d’aucun dogme politique quel qu’en soit le nom. La vie de Vaclav Havel restera pour les communistes français le témoignage de ce dont leur idéal de combat ne peut être privé : la liberté et l’émancipation humaine.

http://www.pcf.fr/16460

Messages

  • Ben oui, mais si le mouvement de 1968 pour un socialisme démocratique en Tchécoslovaquie n’avait pas été écrasé par une intervention militaire extérieure venue défendre un régime stalinien, on n’en serait pas là... L’Histoire aurait pu bifurquer, le communisme ne serait peut-être pas synonyme de goulag et d’oppression dans la tête de la majorité des travailleurs. On aurait peut-être pu éviter que le choix pour les peuples de l’Est ait été : stalinisme ou restauration du capitalisme.

    Il nous reste à rendre à nouveau crédible l’idée qu’un autre système, un autre monde est possible et qu’il est vital de se débarrasser du capitalisme. Et là, la page du stalinisme sera vraiment tournée.

    Chico

    • Je n’ai jamais été d’accord avec l’appréciation qu’une majorité de membres du PC approuvait l’agression des troupes de l’état russe contre la Tchécoslovaquie.

      Un très grand nombre n’était pas d’accord (et je pense qu’ils étaient majoritaires) surtout par ce que ça représentait d’étrangler une des seules chances du communisme d’avoir une "vitrine" acceptable par les travailleurs du monde entier.

      Ceci étant, il y avait de puissantes contradictions dans l’appareil du parti communiste tchèque, certains étant pour une orientation amenant à une extension du marché et du capitalisme, tandis que d’autres remettent la classe ouvrière au centre.

      D’ailleurs c’est sur ce dernier terrain que se déchaine les blindés de la nomenclatura soviétique :

       Dans l’accélération de la crise politique, au printemps et début été 68 se multiplient les comités et conseils ouvriers en Tchécolsovaquie. C’est ce qui a précipité l’intervention militaire réactionnaire (par les mêmes 20 ans après qui se transformeront en managers capitalistes pilleurs et rapaces de la Russie).

       il se passe en fait pile poil ce qui s’était passé en Hongrie 12 ans auparavant. Les réactionnaires du Kremlin acceptent plus ou moins la libéralisation, des ouvertures de marchés, etc, mais le moment de la crise qui voit le développement de conseils ouvriers qui se multiplient et se centralisent sonne le glas de l’expérience et on lâche les tanks.

      C’est l’intervention de la classe populaire et la construction de son indépendante organisée qui déclenche l’agression.
      D’ailleurs la Hongrie de l’après 1956 fut un des pays de l’est où les intérets capitalistes furent les plus grands. Cet aspect était acceptable par les réacs du Kremlin, mais certainement pas les conseils ouvriers qui en se centralisant disputaient la légitimité politique (les travailleurs eux-mêmes, etc...).

      Tandis que le PCF lui est tourné vers ses sentiments complexes vis à vis de deux partis frères. la décision du PCF de condamner sans trop insister quand même, l’intervention russe ne s’adresse pas aux travailleurs mais aux PC et au PCF et à la bourgeoisie.

      Par la suite les contradictions qui courent dans le PCF et ailleurs sur la question des droits, libertés individuelles et collectives ne s’appuient pas sur des principes fondamentaux et ne sont pas intégrés à une stratégie révolutionnaire.

      Dés lors à chaque déclaration sur ces sujets on a l’impression de mâcher quelque chose de caoutchouteux, sans gout, sans trop savoir si c’est bourré de toxiques ou de vitamines.

      Vaclav Havel, bien sur qu’une partie de ses motivations prenait source dans ce qui est le programme de toujours du parti de l’émancipation des travailleurs , c’est à dire les libertés individuelles et collectives les plus grandes.

      Mais cela ne se conçoit que si on est contre le capitalisme et pour en finir des zones de non-droits que sont les entreprises sous le capitalisme (on perd tous ses droits habituels quand on franchit la porte d’une entreprise).

      Le manque de force du mouvement communiste international liés aux états capitalistes d’état de l’époque et sa défaite s’explique parce que les deux éléments centraux de la question spécifique des libertés individuelles et collectives n’étaient pas tenus et ne le sont toujours pas d’ailleurs concrètement et réellement :

       libertés individuelles et collectives les plus larges dans la société civile (sauf celles qui sont celles du renard dans le poulailler).

       libertés individuelles et collectives les plus larges dans les entreprises pour les travailleurs, batailles pour l"interdiction du despotisme anti-démocratique dans les entreprises, autogestion.

      Vaclav Havel ne fut pas un grand acteur du 68 tchécoslovaque. En limitant les libertés et droits démocratiques à la porte des entreprises, il acceptait une défaite plus large sur le terrain des droits et libertés, qu’il existe une frontière où ceux-ci ne s’appliquent plus : là où se tiennent les centres de richesses et de fabrications de richesses, et où se dégagent les moyens pour s’acheter hommes et femmes politiques de paille, etc qui vident ensuite et contingentent les libertés dans la rue, les journaux, la télé, etc...

      Cette défaite et impasse de la pensée de Vaclav Havel, que j’appellerai contingentement des libertés afin que les travailleurs et les jeunes en soient exclus de fait et dans la réalité, amenait d’autres défaites comme d’accepter ce qui heurte profondément l’humanité, comme de participer à la boucherie américaine en Irak qui tua 1 million de personnes .

    • En ignorant (volontairement j’en suis sûr !) que le PC avait condamné l’intervention de 1968, tu ne te rends pas très crédible.

      Affirmation totalement gratuite.

      Il n’y a rien dans mon message qui puisse laisser croire ça. Je ne fais aucune allusion à la position du PCF en 68. Qui était effectivement, officiellement, une condamnation de l’intervention.

      Si tu lis ce que j’ai réellement écrit, pas ce que tu supposes que je pense, tu seras plus... crédible.

      Chico

      PS : en 68, j’étais en 6ème, et j’expliquais à mes copains que les Russes avaient raison d’envahir la Tchécoslovaquie car c’était la bourgeoisie qui voulait reprendre le pouvoir à travers le Printemps de Prague. C’est ce que j’entendais à la maison. Dès l’année suivante j’ai compris que mon père, PCF à l’époque, s’était totalement fait avoir, trop naïf, trop confiant, et j’ai viré ma cutie et suis passé du côté des communistes révolutionnaires...

    • """Je n’ai jamais été d’accord avec l’appréciation qu’une majorité de membres du PC approuvait l’agression des troupes de l’état russe contre la Tchécoslovaquie."""
      je partage absolument ton point de vue
      je veux apporter mon témoignage : j’étais en voyage organisé en Tchécoslovaquie , et plus précisément à Stary Smocovets lorsque les chars russes sont entrés ; je me souviens m’être aussitôt mis dans la longue file de ceux qui venaient signer une vive protestation , sur la petite place
      le lendemain , nous somme rentrés à Prague ; malgré les consignes , je suis sorti , et j’ai vu les gens engueuler les militaires qui se trouvaient sur les chars , militaires qui semblaient placides et qui , manifestement , ne comprenaient pas la colère des gens...
      comme tous les copains présents , j’étais catastrophé par cette intervention , même si j’en connaissais la menace avant mon départ de France
      je me disais : "ce n’est pas possible !"
      et j’attendais avec impatience notre rapatriement , pour connaître la position prise par mon Parti , le PCF
      comment dire mon soulagement , lorsque je lus que nous ""désapprouvions"" cette intervention ?
      je crois me rappeler que c’était le verbe "désapprouver" qui avait été le premier utilisé ; j’étais soulagé , et , en même temps , je trouvais ce verbe insuffisant ; pour moi , il fallait condamner !

    • L’appréciation est une notion relative, ce que est indiscutable c’est la prise de position du PCF en 1968 volontairement ambigüe pour que d’un cote ne pas rompre avec le régime soviétique et de l’autre de bien ce faire voir par l’opinion publique bourgeoise... Mais aussi tôt fait cet "déclaration" rient a bouge dans le PCF justifiant l’évidence que cet "prise de position" été aussi a usage interne pour essaie de limiter les fuites massive cause par une division dans le parti, la "normalisation" a été en réalité accepte même au sein du PCF et comme d’habitude les mise au placard ou les expulsion du parti on pris le dessous pour les camarades dissident trop bavard...

      Comme dit justement Chico : "le communisme ne serait peut-être pas synonyme de goulag et d’oppression dans la tête de la majorité des travailleurs. sans cet invasion impérialiste en 68 je été très jeune mais je me rappelle parfaitement le visage de mon père communiste regardent les images a la télé italienne des blindés soviétique qui tire sur les camarades de Prague... Franchement ça ma marque par la suite, oui je eu envie d’être communiste mais pas dans cet façon la, en découvrent plus tard la différence entre des position politique révolutionnaire et démocratique et les position étatiste de qui chez nous on a appelle "le révisionniste" pour définir le PéCéiste...

    •  Je ne parlais évidemment pas de la direction et d’une partie de l’appareil du PC qui condamna à reculons cette intervention.

      Mais la direction du parti était fondamentalement pour le statu-quo . Le globalement positif n’était pas pour du beurre.

       Et je parlais bien des militants du PCF qui à mon sens n’étaient majoritairement pas d’accord avec cette agression.

      Mais sur le fond le problème est que le Parti n’avait plus, depuis longtemps, les fondamentaux en main pour comprendre ce qui se passait et relevé une ligne politique qui part de ceux-ci.

      Quand on ne comprend pas bien (plus bien) comment la conquête des libertés individuelles et collectives s’enserre dans la bataille pour le pouvoir des travailleurs et l’autogestion, on oscille entre le refus de ces batailles ou leur acceptation auto-limitée bourgeoise (que ces libertés s’arrêtent là où commencent les intérets de la bourgeoisie, c’est simple).

      L’oscillation entre ces deux attitudes continue toujours (corroborées avec les phénomènes nomenclaturistes, anti-démocratiques ) qui consiste soit à être opposées aux libertés (sauf les notres of course), soit à soutenir ces libertés sans les enserrer dans le programme d’émancipation des travailleurs .

      Et pas seulement au Parti.

      Le communiqué sur Vaclav Havel est gênant pour cela.

    • cela peut paraitre paradoxal , mais j ai adhéré au PCF pendant l intervention des chars soviétiques en TCHECOSLOVAQUIE , j ’étais déja proche du parti et suite à une invitation de la cellule de mon entreprise ( elles existaient à cette époque et mon adhésion démontre qu’elles étaient efficaces) pour participer à une réunion "ouverte" sur le thème de l ’intervention , j ai été convaincu que le PCF était contre cette intervention et pour la construction d’ un socialisme à visage humain ...

      depuis j ai quitté le PCF et je partage l avis de ROBERTO cette position officielle était à usage interne pour éviter l ’éclatement du parti car de nombreux militants étaient en état de choc , y compris des responsables ...ceci dit mieux vaut avoir pris cette décision de condamner cette intervention même si c ’était à double détente que de l avoir approuvé car comme le dit ChICO nous continuons suffisement dePAYER LE GOULAG et l absence de démocratie et de libertés dans les pays de l est ....

      Pour en revenir au sujet VACLAV HAVEL ; même si on peut admirer son courage il y a un gouffre à vouloir comme LAURENT en faire une icône du communisme , il s ’agit là d une faute après bien d ’autre car ce n ’est pas en voulant à tout pris être dans les sens du vent que cela fera progresser le communisme , bien au contraire , ce genre de déclaration ne peut que conduire à brouiller le message , à vouloir ratisser large pour des raisons électoralistes LE PCF continue sa longue glissade vers la social démocratie ...

    • ""vouloir comme LAURENT en faire une icône du communisme ""
      affirmation gratuite , sans le moindre fondement

    • ceci dit mieux vaut avoir pris cette décision de condamner cette intervention

      Faut préciser que n’été pas une "condamnation" mais une "réprobation" qui a change en 24 heures chronos en "désap­probation"....

      Je cherché sur le net et je trouve cet explication qui clarifie aussi "l’approbation" de la "normalisation" arrivé peux de temps après...

      "Et quand le 21 août 68, les forces du Pacte de Varsovie, à l’exception notable de la Roumanie, interviennent en Tchécoslovaquie, le bu­reau politique du PCF exprime le jour même "sa surprise et sa réprobation". Mais, dès le lende­main, ce désaveu s’atténue en simple "désap­probation".

      Rapidement, sous la pression intense de l’URSS et à l’instigation du tandem Georges Marchais-Jeannette Thorez-Vermeersch, le PCF fait marche arrière. Dès le début septembre, le PCF "couvre" l’intervention russe et réaffirme ses relations privilégiées avec l’URSS. Il feint même de croire à un accord de plein gré du PC tchèque pour l’invasion des chars "rendue né­cessaire face aux menées dangereuses des élé­ments anticommunistes". Dans les semaines suivantes, les dirigeants français du PC multi­plient les déclarations pour condamner toute forme "d’anti-soviétisme".

      En novembre, après la venue d’une délégation à Moscou, le PCF approuve officiellement "la normalisation" et finit par cautionner pleine­ment l’intervention du bloc russe en Tchécoslo­vaquie. Il se fait même l’apôtre le plus zélé de la convocation d’une conférence internationale pour sceller "l’unité du mouvement commu­niste" qui se tiendra finalement à Moscou en juin 1969 et débouchera sur un resserrement des liens des PC face au bloc américain (entraînant d’ailleurs l’excommunication de la Chine maoïste en train de se rapprocher des Etats-Unis). "

    • Donc 2.**.21.** si c’est une "affirmation gratuite , sans le moindre fondement" faut que tu nous explique la phrase que avec pertinence "Le moustique socratique" a mis en évidence dans le texte du communique :

      La vie de Vaclav Havel restera pour les communistes français le témoignage de ce dont leur idéal de combat

    • comment dire mon soulagement , lorsque je lus que nous ""désapprouvions"" cette intervention ?

      Donc tu été aussi "soulage" après que le dirigent du PCF on approuve la "normalisation" que a suivi l’invasion ????

    • Et encore cette fois, si je n’avais pas réagi comme je l’ai fait au commentaire de Chico, l’allusion à la fois voilée mais claire à une approbation de l’invasion par le PCF serait passée comme une lettre à la boîte.

      Il insiste, le bougre...

      Cite la phrase de mon message où tu vois "l’allusion à la fois voilée mais claire à une approbation de l’invasion par le PCF".

      Je suis désolé de devoir te parler comme ça, mais tu dis vraiment n’importe quoi.

      Mais dans le genre pas très clair, quand tu réponds à mon message en disant :

      Je veux bien que je fais de la "propagande mensongère à deux balles".

      ...on pourrait penser que cette citation est de moi. Je n’ai rien écrit de tel, je ne m’exprime jamais de cette façon. Je préfère penser que c’est une maladresse de ta part plutôt que de la malhonnêteté.

      Chico

    • pure provocation , où la stupidité du """donc"""n’appelle aucune réponse argumentée

    • n’appelle aucune réponse argumentée

      Et oui je comprendre très bien que c’est mieux raconter une histoire tronque sans suite... Comme souvent c’est bien mieux présenter une histoire du PCF nettoie de tout soupçon, donc on s’arrête a "désapprouvions" sans expliquer pourquoi en 24 heures la direction a modifie le communique, et "naturellement" on explique pas et on n’informe pas se que se passe juste après, avec l’adhésion à la "normalisation" impose par les soviétiques...

      Et oui c’est difficile argumenter une foi démasqué, une tactique bien rodée... et pourquoi ne pas ré-proposer le "globalement positif"...

    • Roberto , tu ne me lis pas pour ce que j’écris , mais pour ce que tu supposes que je suis , pense et écris ; c’est dommage...
      commencer par assassiner celui à qui on s’adresse , loin de permettre d’engager valablement une discussion , coupe toute envie de poursuivre
      pratiquer l’invective , je ne sais pas si c’est habituel en Italie , mais si c’est le cas , c’est peut-être une explication à l’explosion incessante de Refondation Communiste et des autres petits Partis qui ne cessent de s’associer puis de se dissocier , au grand bonheur des adversaires politiques et des ennemis de classe...

    • Cher camarade je fait référence uniquement avec ce que tu a écrit personnellement je ne pratique pas l’anonymat comme tu fait, ni je raconte des histoire personnel pour justifier des pratique politique d’un parti politique, ni je traite les camarades d’utiliser de méthode "stupide", je utilise le "donc" pour souligner le vide sidérale d’un commentaire qui laisse croire volontairement que on a "désapprouve" une intervention militaire qui a permis un de plus injuste répression d’une manifestation légitime d’un peuple qui demande plus de démocratie dans une société socialiste.

      Avoir écrit : "je crois me rappeler que c’était le verbe "désapprouver" qui avait été le premier utilisé ; j’étais soulagé , et , en même temps , je trouvais ce verbe insuffisant ; pour moi , il fallait condamner !" est d’un part faux et de l’autre permet d’emprisonner l’histoire dans une vision partisane...

      Le mot utilise en premier juste 24 heure avant été : "réprobation" mais la direction du PCF sous la pression soviétique a change rapidement en "désapprobation" et l’histoire n’est pas fini comme ça, la suite a été bien pire de la "désapprobation" on est passe à la "approbation" de la "normalisation" impose par les soviétique et encore mieux a la "collaboration" avec la conférence internationale pour sceller "l’unité du mouvement communiste" qui se tiendra finalement à Moscou en juin 1969 et débouchera sur un resserrement des liens des PC face au bloc américain".

      Je ne pratique non plus la tactique de dévier le discours avec d’autre sujet comme tu le fait, si tu veux dans un autre conteste on peux parler de Refondation mais la cher camarade on est entrain de discuter d’un communique, de l’invasion de Prague et de l’histoire du PCF...

      Tien conte en plus que moi je me présent avec nom et prénom et pas en anonyme comme tu le fait chose que permet justement d’assumer se que on déclare..

    • mon cher camarade Roberto,
      je mettrai un point final à ce """débat""" en disant que l’anonymat où je me suis mis est simplement dû au fait que mon nom est l’un de ceux qui n’ont pas le droit de s’exprimer ici
      pour le reste , je m’en tiens à ce que j’ai écrit , que tu peux continuer de déformer à volonté

    • Mais tu peux mettre un point final ou tu veux.... ;-) le débat va juste continue sans toi, et comme d’habitude sans toi.... bon en vérité tous le monde peux tranquillement constater que en réalité tu à refusée du début de débattre sincèrement tu te cacher derrière un faux ressentiment, mais bon c’est sur que tu peux penser que on est "stupides" comme tu a écrit mais si tu pense que on se pas qui se cache derrière cet anonymat lâche tu te trompe lourdement... Et regardent tous les autres commentaires que tu a publie dans d’autres articles n’est pas surprenant que les camarades de notre collectif on du mal a te supporter, tu adopte tous le temps les même façon de faire... A oui je oublie... est que ca fait beau chez toi, ca va a Rennes ? ;-)))))

  • Havel a leche le derche de l otan, montrant ainsi la voie a P Laurent ....

  • Je n’arrive pas à trouver un accord total avec les uns ou les autres.
    Je m’en tiendrais pour donner mon opinion, à un des derniers échanges entre Roberto et un intervenant

    R.F écrit

    Le mot utilise en premier juste 24 heure avant été : "réprobation" mais la direction du PCF sous la pression soviétique a change rapidement en "désapprobation" et l’histoir n’est pas fini comca la suite a été bien pire de la "désapprobation" on est passe à la "approvation" de la "normalisation" impose par les soviétique et encore mieux a la "collaboration" avec la conférence
    nternationale pour sceller "l’unité du mouvement communiste" qui se tiendra finalement à Moscou en juin 1969 et débouchera sur un resserrement des liens des PC face au bloc américain".

    Personnellement-partir de son histoire est une façon d’analyser l’Histoire en intégrant du ressenti, du vécuu- j’ai une autre approche.

    Tout est dans le coté"fusionnel" URSS / PCF.

    En 68..(je venais donc d’adhérerau PC, tardivement)..) AG des Communistes du33

    Jean Barrière , membre du CC , dirigeant de ma Fédé -un cheminot de cette génération de"couillus" "qui m’a fait décider que le Parti, même pour un "glandeur" nanar demon style, c’était mieux que l’impuissance de la solitude- explique la position du Parti après l’invasion.

    Je comprends vite que, comme moi les copains sontplus que partagés.
    Pas encorepréparé àl’ouvrir en permanence, j’attends lafin du meeting pour choper"mon" Jeannot à la sortie..

    Touten finesse, et en "off" ce que me lâche amicalement Jean me permet aussitôt de piger que-lui y compris, dans sa majorité, le PARTI n’était pas en état d’esprit de CONDAMNATION de Brejnev !

    Quand on lit l’extraordinaire travail réalisé par Gerard STREIFF, pour sa thèse sur KANAPA (1) , on vérifie que ce que je dis n’est pas en décalage avec ce qu’était la situation

     Les communistes français ont été certainement dans le monde ,les plus soviétophiles,

    17 fut l’extraordinaire revanche sur les bouchers de Thiers..

    Si, au retour du 20 Congrès, la direction du Parti tait le rapport K, fait acclamer le nom de Staline alors que le PCUS engage une campagne inouïe de "destalinisation " -hélasen faisait du stalinisme un simple crime du àStaline seul..) , c’est parce que le BP sait qu’à Paris on n’est pas en situation de passer du "culte" à la mise au pilori ..

    En 1968, le PCF va tout faire-plus que d’autres , parce que sa "fidélité" àMoscou est plus franche que celle du PCI par exemple-..
    pour éviter ledrame.

    Le PARTI va aller très loin pour convaincre Brejnev - Waldeck-dit on- s’épuisa dans cecomabt , cequi ne futpas sans conséquance pour sa santé..

    Quand l’invasion intervient quasiment tout le BP qui connait bien les moscoutaires , réagissent , en gros , par-"Ah les cons, les cons !"

    Mais si les mots changent entre le texte du BP et la résolution ultérieure du C.C., c’est surtout pour ne pas trop prendre le Parti à rebrousse poil.
    Pas pour un clin d’oeil de sympathie envers l’URSS

    Si, parla suite, il est vrai que le PCF ne vapas montrer un souci permanent de volonté de mettre duse lsur la plaie ouverte , il faut aussi noter qu’en Tchéco..la contestation , l’opposition aus dirigeants communistes , va -c’était prévisible- se radicaliser surtout dans des milieux qui, contrairement à ce que fut le"Printemps de Prague" , on ne cachait pas l’intention de jeter le bébé "coco" avec l’eau sale d’un curieux Socialisme sous protection armée d’un S.o étranger...

    Le temps viendra donc , pour certains , en France, intellectuels qui avaient été plus"staliniens" que pas mal de militants ouvriers des cellules d’entreprises, de tomber amoureux de tout ce qui pouvait les "guérir" de leur déviance de jeunesse...

    Ils avaient léché les bottes de Joseph ?

    Donc, ils décrêtèrent que les Havel, lesWalesa, voire les Ceaucescu,les Gardes rouges,... du moment qu’ils étaient en opposition avec les vieillards qui prétendaient , du Kremlin, diriger la marche vers le Communisme, étaient les nouvelles icones de leur engagement "révolutionnaire"..

    Cordialement

    A.C

    (1)Je fais bien entendu référence à "Jean Kanapa, 1921-1978. Une singulière histoire du PCF" de Gérard Streiff

    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/07/DION/16712

    • Si mon corps me joue parfois des tours , ma mémoire et mes archives ne sont pas elles défaillantes ...

      ROBERTO a raison , voulant ménager la chèvre et le chou ( rien de péjoratif) dans les premiers mois de l intervention soviétique , la direction du PCF a utilisé alternativement les expressions " réprobation " et désapprobation" sans que l on comprenne très bien la différence entre les deux thèmes et leur degré de condamnation ...au fil du temps surtout lorsque l union soviétique connaissait des problèmes et surtout après sa dispartiion , n ayant plus de compte à rendre au PCUS ni à attendre des valises de billets , les dirigeants du parti ont frequemment utilisés le mot CONDAMNATION, j ai entendu à plusieurs reprise G MARCHAIS lui même utiliser ce terme , notamment et je m en souviens comme si c était hier lors d un meeting à ORLEANS ou j étais membre de son SO .

      Je crois qu en résumé que le parti a su comme souvent moduler sa forme d expression en fonction du contexte politique, de l état interne du parti et de la fermeté des dirigeants du PCUS

      pour ma part en 1968 , j étais jeune , novice en politique et je ne faisais pas de différence entre désapprobation et réprobation , l essentiel pour moi et je crois pour la majorité des membres du PCF était que le parti n" approuvait pas cette intervention et osait le dire ...

      Depuis la pratique politique m a appris qu’ avec des mots ont peu justifier ce qu apparemment ont désapprouve .

    • Non ! Je ne pleurerai pas sur quelqu’un qui fut incapable de jeter l’eau sale de la baignoire sans faire partir le "bébé". Manifestement il embrassa à pleines mains
      le capitalisme montrant par là son absence totale d’analyse sociologique en passant à la trappe les tares capitalistes et son incapacité humaniste. Enfin lui personnellement il vécut sans doute mieux sous ce nouveau régime et cela lui a suffit pour oublier les nouveaux exclus et opprimés du nouveau règne des nantis plus riches aujourd’hui qu’hier !!! Et sur les conditions de vie du Peuple Tchèque rien ne transparaît médiatiquement et c’est sans doute pas plus enviable que chez nous ! D’après les médias aux ordres des gérants du capitalisme ce Peuple n’aurait rien à revendiquer et vivrait mieux aujourd’hui qu’hier ? Qu’en savons-nous ?

    • pour ma part en 1968 , j étais jeune , novice en politique et je ne faisais pas de différence entre désapprobation et réprobation , l essentiel pour moi et je crois pour la majorité des membres du PCF était que le parti n" approuvait pas cette intervention et osait le dire ...

      Depuis la pratique politique m a appris qu’ avec des mots ont peu justifier ce qu apparemment ont désapprouve .

      Pareil.

      Mais c’est vrai qu’après ce qui était le signal politique d’un enterrement terminal des espérances vis à vis du capitalisme d’état la direction du PCF a provoqué son enterrement politique aussi en revenant, justifiant des régimes n’ayant plus aucun rapport, même de loin, avec le communisme.

      De la question du 68 français, à celle du 68 tchèque , puis à celle de l’union de la gauche qui remis en selle la vieille SFIO, il y eut une décennie clé qui fut un escalier vers l’échafaud pour le PCF.

    • République tchèque : la mort de Vaclav Havel - L’ex-dissident au service de la bourgeoisie

      La mort de Vaclav Havel, ex-écrivain, ex-dissident et ex-président de la République tchécoslovaque, a été honorée, ici comme dans bien d’autres pays, par toute la classe politique, de droite comme de gauche.

      Vaclav Havel, fils d’une famille d’industriels tchèques expropriés à la fin des années 1940 par le régime instauré par l’armée de Staline, a très vite fait partie de l’intelligentsia qui s’est opposée aux gouvernements dits de « démocratie populaire ». Ceux-ci furent mis en place à partir de 1948 pour garder le contrôle de la zone d’influence de l’URSS, négociée entre la bureaucratie russe et l’impérialisme avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’occupation de la Tchécoslovaquie par l’armée soviétique, comme des autres pays du futur Bloc de l’est, faisait partie du pacte entre les puissances militairement victorieuses, pour faire barrage à toute montée ouvrière après la défaite de l’impérialisme allemand. C’est la guerre froide, déclenchée par les USA, qui entraînera le repliement des « démocraties populaires » sous la férule de l’URSS derrière ce que Churchill dénomma « le rideau de fer ».

      Après l’écrasement du Printemps de Prague par les chars russes en août 1968, Vaclav Havel fut la personnalité la plus connue du Forum civique, principal cercle d’opposants au gouvernement en place, et à ce titre connut la prison.

      Mais cette stature d’opposant et d’intellectuel fidèle à ses idées lui servirent à promouvoir une politique désastreuse pour l’immense majorité de la population. De 1990 à 2003, Vaclav Havel fut président de la République et à ce poste impulsa ce que les défenseurs de l’ordre capitaliste ont appelé improprement « le changement démocratique ». Ce changement, même s’il a permis une certaine liberté d’expression et des élections plus libres, a surtout permis l’enrichissement rapide d’une petite clique de bourgeois tchèques. Et, plus encore, il s’est traduit par la mise en coupe réglée de toute l’économie tchèque par l’impérialisme, et d’abord par les grands trusts allemands.

      C’est la population qui a payé au prix fort les privatisations massives. Des millions de travailleurs du pays le plus industrialisé des « démocraties populaires » ont découvert le chômage de masse comme premier acte du changement. Jugés non rentables selon les critères capitalistes, de nombreuses entreprises, de nombreux services sociaux ont été fermés ou ont réduit alors leur activité. La « restitution » des biens expropriés à la fin des années quarante a eu des effets catastrophiques. Pour les paysans, quand il s’agissait de terres agricoles. Pour la population, quand des biens de l’Église ou de richissimes aristocrates avaient été depuis longtemps transformés en théâtres, écoles, musées, centres culturels qu’on a décidé alors de fermer. Cela a aussi été une catastrophe pour des centaines de milliers d’habitants, en commençant par ceux de Prague, la capitale, où les anciens locataires, louant à prix modiques des appartements, ont dû déguerpir pour rendre « leurs biens » aux anciens propriétaires.

      Pour faciliter l’enrichissement de certains, Havel et les gouvernements qui se sont succédé n’ont eu aucun état d’âme. Et, même sur le terrain dit démocratique, ce ne fut pas exemplaire. Ainsi la séparation d’avec la Slovaquie (la partie orientale de l’ancienne Tchécoslovaquie), en coupant le pays en deux, s’est marchandée dans le dos des populations entre les cliques dirigeantes tchèque et slovaque, et dans leur intérêt exclusif. Ajoutons qu’un des derniers gestes emblématiques de Havel comme président fut d’apporter un soutien total à Bush lors de l’invasion de l’Irak.

      Les bourgeois peuvent pleurer un des leurs, Vaclav Havel était de leur monde, et pas de celui de l’immense majorité de la population travailleuse de l’ex-Tchécoslovaquie.

      Paul SOREL

      Lutte Ouvrière n°2264 du 22 décembre 2011

    • Oui, il faut non seulement parler de 1968, où, effectivement l’Huma a désapprouvé l’intervention des chars soviétiques, mais aussi de maintenant. En parler ainsi maintenant en jugeant avec des raisonnements de maintenant ne me paraît pas très honnête intellectuellement. La guerre froide impliquait d’autres raisonnements à certains niveaux, qui ne sont plus de mise actuellement. C’était une guerre larvée entre les deux blocs, où tous les "coups foireux" et provocations étaient permis, avec les raisonnements à sens unique des médias dans chaque camp, radio-Moscou et radio Europe Libre. Et, en France, çà gênait plus le Figaro que les 17 ans de guerres coloniales dont notre pays était sorti depuis 6 ans !
      Je pense que, par rapport au contexte de l’époque où çà s’est passé, le PCF a eu le courage de désapprouver l’intervention soviétique, comprenant l’image que cela donnait du communisme à des peuples qui luttaient pour leur liberté, tels le Viêtnam, l’es peuples d’Amérique Latine, et aussi de ce qui venait de se passer en France en mai-juin.
      Mais Mr Havel, s’il avait été sincère, n’aurait pas jeté le bébé avec l’eau du bain, car Alexandre Dubcek voulait instaurer un socialisme "visage humain" et non l’ultra-libéralisme et ses conséquences ordinaires : des millionnaires d’un côté et de l’autre côté la misère, avec les guerres, s’étant rallié à la guerre d’Irak de G. W. Bush, vilipendant la France à cette occasion... ce qui n’a pas grand-chose à voir avec l’idéal communiste !

  • évidemment Havel est une icône pour tous les suppôts du capitalisme . c’était avant tout un anti communiste viscéral , qui a œuvré a la restauration du capitalisme . et dire cela n’est en aucune façon cautionné l’intervention soviétique en théco . racourci trop facile et bien commode pour écrire l’histoire d’un point de vue capitaliste .

    • Lire « Le choix de la défaite » d’Annie LACROIX-RIZ qui montre documents à l’appui que dans les années 30 les capitalistes de l’Allemagne nazie, en accord avec les capitalistes français devinrent propriétaires de l’industrie lourde tchécoslovaque (SKODA). Ils n’ont fait que récupérer aujourd’hui ce que la seconde guerre mondiale (Yalta) leur a fait "perdre."
      Tout cela bien avant les accords de Munich qui ont achevé le travail de colonisation par l’invasion des Nazis en Tchécoslovaquie. Vaclav Havel ? Un digne héritier défenseur des intérêts de sa classe, comme nous en avons ici au pouvoir.

    • Inutile de s’étendre longuement : Havel est un homme de droite et un anticommuniste confirmé ...

    • je suis d’accord avec toi avec Sorel et Barbara
      même Jean Ferrat fait une mauvaise analyse dans sa chanson , à Prague la foule était infiltrée par des russes blancs , des américains , CIA étaient présents et bien d’autres contrerevolutionnaires pour renverser le parti communiste tchèque , plus tard en Pologne avec l’aide de l"église , du pape, de Walesa à la bote des états unis ça se fera !
      Havel des son arrivée au pouvoir ne cessera de prêter son aide idéologique pour humilier le peuple cubain , Havel fera tout son possible dans un anticommunisme visceral avec Walesa et recevront de nombreux prix de l’occident
      aujourd’hui encore la Thèquie lutte contre Cuba ainsi que la Pologne ! non je ne suis pas un stalinien trop facile le joker Stalinien par çi et stalinien par la
      le mur de berlin tombé 20 ans on ne rase toujours pas gratis , les prolos et les sous prolos payent la note , la bourgeoisie n’a pas réduit son train de vie !